Catégorie : Non classé

Revue de Presse – Novembre 2023

Pour vos élus, ce mois de novembre 2023 a été marqué par l’annonce de la candidature des Alpes françaises aux JOP d’Hiver 2030 et la dénonciation du manque de logements sociaux sur notre territoire. On fait le point.

Intervention de Hélène GRANOUILLAC sur le prix de l’eau (04-11-23)

https://www.nicematin.com/environnement/le-tarif-de-l-eau-va-augmenter-dans-la-metropole-de-nice-au-1er-janvier-2024-on-vous-explique-pourquoi-883225

Lettre de notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX à la première Ministre Elisabeth BORNE, dénonçant l’attitude du Préfet des Alpes-Maritimes face au non-respect de la loi SRU à Nice (05-11-23)

Objet : Non-respect de la loi SRU par la ville de Nice et attitude incompréhensible du préfet des Alpes Maritimes

Madame la Première Ministre,

Je me permets de vous adresser cette lettre pour vous faire part de notre profonde inquiétude concernant le non-respect flagrant de la loi Solidarité et Renouvellement Urbains (SRU) par la ville de Nice. Nous sommes choqués par le fait que les sanctions prévues par cette loi aient été contournées par le préfet Gonzalez, comme l’a révélé la presse cette semaine.

Malgré l’obligation légale, la ville de Nice ne respecte pas cette loi depuis plusieurs années. Cette situation compromet gravement ses objectifs, en aggravant les inégalités sociales et en freinant le développement de logements accessibles aux familles à revenus modestes.

La situation étant dénoncée régulièrement sur notre territoire, il est pour le moins surprenant, voire scandaleux, que le préfet des Alpes Maritimes ne se soit pas saisi de son autorité pour faire appliquer la loi.

A présent, nous souhaiterions savoir quelles mesures le gouvernement compte mettre en place pour garantir le respect effectif de la loi SRU par la ville de Nice, et par extension, par la Métropole Nice-Côte d’Azur.

Nous croyons en l’importance de l’application rigoureuse des lois qui visent à créer des conditions de vie équitables pour tous les citoyens, et nous comptons sur votre autorité pour rectifier cette situation inacceptable.

Nous vous remercions de l’attention que vous porterez à notre requête et de l’effort que vous mettrez en œuvre pour que la loi SRU soit respectée.

Veuillez agréer, Madame la Première Ministre, l’expression de notre plus haute considération.

Juliette CHESNEL-LE ROUX

Conseillère Municipale de Nice

Présidente du Groupe des élus écologistes

Intervention de Juliette CHESNEL-LE ROUX sur BFMTV dénonçant le manque logements sociaux (06-11-23)

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/replay-emissions/bonjour-cote-d-azur/nice-il-y-a-t-il-suffisamment-de-logements-sociaux_VN-202311060342.html

Intervention de Juliette CHESNEL-LE ROUX dans Nice-Presse dénonçant le manque logements sociaux (06-11-23)

Intervention de Hélène GRANOUILLAC sur le prix de l’eau (09-11-23)

https://mail.google.com/mail/u/0/#inbox/FMfcgzGwHfklMsvFFnkkcFxqzgqrqvzg

Notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX s’inquiète des conséquences des JOP d’Hiver dans notre région, article du Figaro (09-11-23)

https://www.lefigaro.fr/nice/hotels-quatre-etoiles-nouvelle-residence-pres-de-nice-isola-2000-fait-sa-mue-en-vue-des-jo-d-hiver-2030-20231109

Notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX s’inquiète des conséquences des JOP d’Hiver dans notre région, article de Nice-matin (09-11-23)

https://www.nicematin.com/urbanisme/palais-des-congres-entre-inquietudes-et-annonces-884043

otre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX s’inquiète des conséquences des JOP d’Hiver dans notre région, article de France 3 (09-11-23)

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/candidature-des-jo-2030-des-jeux-sobres-et-economes-mais-un-projet-passeiste-et-navrant-pour-ses-opposants-2869637.html

Jean-Christophe PICARD fustige la candidature des Alpes françaises à la réception des JOP d’Hiver de 230 sur BFM

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/replay-emissions/bonsoir-cote-d-azur/jo-2030-dans-les-alpes-maritimes-le-groupe-ecologiste-au-conseil-metropolitain-fustige-la-candidature_VN-202311090741.html

Fabrice DECOUPIGNY intervient sur le prix d’une statue commandée à un artiste proche de l’extrême-droite (16-11-23)

https://www.nicematin.com/arts/la-commande-d-une-statue-fait-polemique-885604

Juliette CHESNEL-LE ROUX continue de demander le changement de nom du lycée Thierry-Maulnier, dans Nice-matin (18-11-23)

https://www.nicematin.com/politique/-raciste-antirepublicain-colonialiste-alerte-par-les-ecologistes-renaud-muselier-va-etudier-la-demande-de-changement-de-nom-du-lycee-thierry-maulnier-a-nice-886157

Juliette CHESNEL-LE ROUX est dans Monaco-Matin pour sa participation à une action contre l’extension de l’Aéroport de Nice (18-11-23)

https://www.monacomatin.mc/environnement/-beton-ville-dernier-appel-pour-monsieur-estrosi-et-monsieur-bechu–886294

Jean-Christophe PICARD intervient sur les JOP d’Hiver dans Nice-Matin (21-11-23)

https://www.nicematin.com/sport/gaspillage-coup-de-pub-completement-delirant-la-candidature-de-la-region-sud-aux-jo-2030-ne-fait-pas-l-unanimite-886686

« Quinze jours de fête, quinze ans de dette » Notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX est dans le journal suisse « Le Temps » où elle dénonce les JOP d’Hiver 2030 (28-11-23).

https://www.letemps.ch/sport/les-opposants-a-la-candidature-francaise-aux-jo-2030-denoncent-quinze-jours-de-fete-pour-quinze-ans-de-dette

Categories: Non classé

Revue de Presse – Octobre 2023

C’est la saison d’Halloween ! Pourtant, pas besoin d’attendre le 31 pour se faire peur sur la scène politique niçoise. Ce mois-ci, les élus sont intervenus sur le cas d’un lycée qui porte le nom d’un journaliste antisémite, la prolifération des logements touristiques dans nos quartiers et l’annonce d’un Palais des Congrès qui coûterait 20M€ aux contribuables.

……………………………………………………………………………………….

Notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX demande le retrait du nom « Thierry-Maulnier » attribué à un lycée niçois sur BFM (03-10-23)

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/replay-emissions/bonjour-cote-d-azur/nice-des-elus-veulent-rebaptiser-le-lycee-maulnier_VN-202310030186.html

Notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX demande le retrait du nom « Thierry-Maulnier » attribué à un lycée niçois sur France 3 (05-10-23)

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/un-lycee-de-nice-porte-le-nom-du-fondateur-d-un-journal-antisemite-soutien-a-petain-des-elus-veulent-le-rebaptiser-2851043.html

Notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX déplore la prolifération des AirBnB dans nos quartiers (16-10-23)

https://www.capital.fr/immobilier/airbnb-la-ville-de-nice-part-a-la-chasse-des-boites-a-cles-1482305

Notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX s’insurge contre le montant annoncé du nouveau Palais des Congrès du Port (18-10-23)

https://www.nicematin.com/urbanisme/le-futur-palais-des-congres-qui-va-accueillir-le-sommet-de-l-ocean-de-l-onu-va-t-il-couter-20-millions-d-euros-aux-nicois–880065

Le 18 octobre 2023, vos élus ont également déposé une contribution portant sur la Modification Simplifiée n° 2 du plan local d’urbanisme métropolitain (PLUm).

Categories: Non classé

Revue de Presse – Septembre 2023

C’est la rentrée ! Et pour l’occasion, vos élus reviennent plus déterminés que jamais. Au programme, un appel à la création d’un « Grenelle du Social », l’enquête sur le financement du Grand Prix du Castellet et la demande de gratuité des transports pour les enfants et les étudiants.

Interview de notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX, dans les colonnes de Nice-Presse (08-09-23)

https://nicepresse.com/nice-les-elus-ecologistes-appellent-a-une-table-ronde-pour-sauver-les-associations-en-crise/

Intervention de Hélène GRANOUILLAC sur France Bleu Azur (08-09-23)

https://www.francebleu.fr/infos/environnement/une-elue-nicoise-se-mobilise-contre-les-stationnements-moteur-allume-8492489

Interview de jean-Christophe PICARD sur BFM Côte d’Azur à propos du Grand prix du Castellet (14-09-23)

https://www.bfmtv.com/var/un-vrai-scandale-une-enquete-ouverte-sur-la-gestion-du-grand-prix-de-france-du-castellet_AV-202309140938.html

Interview de Juliette CHESNEL-LE ROUX qui demande officiellement la création d’un « Grenelle du Social » à Nice (15-09-23)

https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-france-bleu-azur-de-8h15/azur

Interview de Juliette CHESNEL-LE ROUX sur les ondes de RCF (20-09-23)

https://www.rcf.fr/articles/actualite/transports-a-nice-eelv-demande-une-baisse-des-tarifs-et-un-elargissement-de-la

Les élus écologistes demandent de nouveaux tarifs pour les transports (21-09-23)

https://nicepresse.com/a-nice-les-elus-ecologistes-reclament-la-gratuite-des-transports-pour-les-enfants-et-les-etudiants/

Interview de Juliette CHESNEL-LE ROUX dénonçant le scandale du « Nice Climate Summit » (24-09-23)

https://nicepresse.com/nice-climate-summit-un-sommet-inutile-qui-coutera-aux-nicois-500-000-euros-attaque-lopposition-ecologiste/

Notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX, demande le changement de nom du lycée Thierry-Maulnier de Nice (28-09-23)

https://www.nicematin.com/politique/thierry-maulnier-est-un-raciste-un-colonialiste-selon-les-verts-qui-veulent-changer-le-nom-du-lycee-qui-porte-son-nom-a-nice-875599

Notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX, demande le changement de nom du lycée Thierry-Maulnier de Nice sur France Bleu Azur (29-09-23)

https://www.francebleu.fr/infos/societe/polemique-autour-du-nom-d-un-lycee-nicois-2275704

Notre Présidente, Juliette CHESNEL-LE ROUX, demande le changement de nom du lycée Thierry-Maulnier sur BFMTV (28-09-23)

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/antirepublicain-raciste-nationaliste-eelv-demande-le-changement-de-nom-du-lycee-maulnier-a-nice_AN-202309290366.html

Categories: Non classé

Revue de Presse – Juillet 2023

Categories: Non classé

Conseil Métropolitain du 30 novembre 2023

Interventions Juliette CHESNEL-LE ROUX, Présidente

8.6 Déclaration de projet pour la relocalisation d’une scierie dans le secteur du Coulet à Saint Martin de la Vésubie

Mesdames et Messieurs,

Vous nous demandez de changer le PLUM afin qu’une scierie puisse s’installer de façon provisoire dans un espace naturel sacrifiant ainsi 3 hectares de forêt.  De plus, cet espace est totalement inaccessible pour une activité économique. C’est surréaliste !

Cet emplacement n’est pas simplement un terrain vacant. Il s’agit d’une forêt ! Un écosystème fragile qui abrite une biodiversité et contribue à l’équilibre environnemental.  La politique d’urbanisation s’est trop souvent faite aux dépens d’espaces qui auraient dû rester intacts et naturels. Notre territoire paye un lourd tribut à cause de ces abus.

Cette tentative de relocalisation n’est pas nouvelle. L’ancien préfet Gonzalez avait, à juste titre, refusé l’autorisation d’installer une scierie temporaire à cet emplacement. Ses arguments reposaient sur la préservation de l’environnement. Nous partageons cette conviction. Nous sommes profondément troublés par le revirement de la préfecture sur cette question. Il est difficile à comprendre, voire inadmissible, que la préfecture actuelle ignore ces préoccupations et exerce une pression en faveur de cette relocalisation.

De manière tout aussi cruciale, nous devons mettre en lumière le caractère soi-disant « provisoire » de cette scierie. Dans notre Métropole, les projets temporaires ont souvent une fâcheuse tendance à devenir permanents.

De plus, il est impératif de souligner que l’autorité environnementale ne pourra pas émettre un avis favorable à cette relocalisation. Les risques potentiels pour la faune, la flore et l’équilibre écologique sont tout simplement inacceptables.

Nous devons résister à cette pression en faveur de la relocalisation de la scierie sur le site du Coulet, car une fois que la nature est perdue, elle ne peut être retrouvée. Notre devoir envers notre patrimoine naturel transcende les intérêts éphémères qui pourraient justifier une telle décision.

14.1 Bilan de la Politique agricole

Monsieur le Président, chers collègues, ce bilan était attendu. Serait-ce l’effet du bulldozer Moutouh qui a enfin jeté un regard préfectoral sur le sujet des terres agricoles ?

le PLUm classe 5922 ha sous statut agricole, ce qui représente seulement 10% de la SAU des Alpes-Maritimes, alors que la métropole NCA représente 55% de la population maralpine.

Il y a donc encore beaucoup de progrès à faire, et plus rapidement que ce qui s’est fait depuis les premiers engagements de 2014.

Par ailleurs, nos concitoyens sont en attente du Plan Alimentaire Territorial avec des actions concrètes pour le devenir de notre territoire.

Il en va de notre autonomie alimentaire.

5.2. Autorisation de retrait de la MNCA du GIP “Grand Prix de France-Le Castellet”

Monsieur le Président,

Mes chers collègues,

Nous sommes en train d’assister au dérapage spectaculaire d’un Grand Prix de tous les excès. L’affaire tout entière est embarrassante. Sur la ligne d’arrivée, loin de monter sur le podium, les participants ont tous les yeux rivés au sol. Aujourd’hui, seule la Justice peut dire où cette course nous mènera.

La délibération propose d’autoriser le retrait de la Métropole Nice-Côte d’Azur du Groupement d’intérêt public « Grand prix de France – Le Castellet ». Cette organisation, dirigée par le Président de notre assemblée, était chargée d’organiser un Grand prix de Formule 1 qui se tenait dans le Var.  A ce titre, notre Métropole versait chaque année 2M€ de contribution à l’événement.

Conseil après Conseil, nous avons été les seuls à nous opposer systématiquement à l’attribution de cette subvention. Il n’y a pas besoin d’être géographe pour savoir que notre Métropole n’a aucune légitimité à intervenir dans le département du Var, où se tient cette compétition. Il était hallucinant que nos contribuables soient forcés de dépenser 2M€ chaque année pour financer l’organisation d’un événement auquel ils n’avaient pas accès.

Rendez-vous compte, la Métropole de Nice investissait plus d’argent dans les sports mécaniques hors de ses frontières que dans le développement économique du Haut-Pays ! C’est quand même un comble pour une collectivité censée prendre soin de ses administrés.

Seulement voilà, les problèmes ne s’arrêtent pas là. Il se trouve que le Grand Prix automobile de France est plombé par une dette de 32 millions d’euros. C’est absolument colossal. D’autant que personne n’est capable de dire comment ont été géré les comptes. Résultat, tous les partenaires se renvoient la balle en refusant de payer tant que la lumière n’a pas été faite sur ce mystère. Personne n’ose prendre la responsabilité de ce désastre : ni le Département du Var, ni la Métropole de Toulon, ni la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur. Ainsi, il ne reste que la Métropole de Nice pour régler cette note astronomique. Au point que nous avons déjà voté l’attribution d’une enveloppe de 5M€ supplémentaires lors du dernier Conseil Métropolitain !

Nous accueillons donc favorablement le retrait de la Métropole niçoise de ce Groupement d’Intérêt aussi coûteux qu’inutile. Cependant, nous ne prendrons pas part au vote dans la mesure où la délibération maintient que nous sommes tenus par nos obligations financières vis-à-vis des dettes du GIP.

Monsieur le Président, je vous le demande officiellement : combien de temps allons-nous encore payer pour un événement qui n’existe plus ? Combien de projets d’utilité publique devrons-nous ajourner pour éponger une dette qui n’aurait jamais dû être la nôtre ? Quelle somme les habitants de Nice et de nos Vallées vont devoir débourser pour rattraper les erreurs d’un pilote qui n’a pas su maintenir le cap ?

Il est tout simplement scandaleux que nos habitants aient à supporter financièrement un événement qui ne se déroulait pas sur notre territoire. Tous ces millions d’euros vont être gaspillés alors que nous pourrions financer des projets qui bénéficient à tous.

Pour le bien de notre Métropole, je vous conseille de prendre un nouveau départ. Il est temps de nous engager sur une voie plus raisonnable, une voie qui mène vers des projets pérennes et utiles pour nos concitoyens.


47.1 Autorisation d’engager, liquider et mandater des dépenses d’investissement avant le vote du budget primitif – exercice 2024

Mesdames et Messieurs,

La Métropole va allouer 800 000 euros pour l’ Auditorium du Port, dans le cadre de l’aménagement portuaire pour la conférence de l’ONU. Aménagement préalablement prévu d’être financé par l’ONU.

La question est très simple, quel est le budget prévu par la Métropole pour l’aménagement du port pour la conférence de l’ONU ? Combien cela va coûter à notre métropole ? 

47.2 Recueil des tarifs 2024

Mesdames et Messieurs,

Le recueil des tarif 2024 est marqué par une insincérité manifeste dans son contenu. Les comparatifs entre les tarifs de 2023 et ceux projetés pour 2024 attirent notre attention. 

Ce document, supposé être un outil d’analyse objective, commet une erreur majeure en considérant les tarifs des transports au 1er juillet 2023 comme représentatifs de l’ensemble de l’année. Cette approximation délibérée rend le document biaisé et inexact car il omet l’augmentation des tarifs des transports de cette année.

La réalité est bien différente de ce qui est suggéré par ce document . En vérité, les tarifs des transports ont connu une augmentation alarmante au cours de cette période. Permettez-moi de vous rappeler la triste réalité :

  • Les abonnements travail ont augmenté de 98,50€, imposant un fardeau financier supplémentaire sur les travailleurs.
  • Les abonnements sociaux ont subi une hausse de 28%, rendant l’accès aux transports en commun plus difficile pour ceux qui en ont le plus besoin.
  • Les abonnements seniors ont été majorés de 24%, affectant particulièrement nos aînés qui dépendent souvent des transports publics.
  • Les abonnements scolaires ont connu une augmentation vertigineuse de 47%.
  • Enfin, les 10 tickets voient une augmentation spectaculaire de 70%.

Quand les tarifs de stationnement des yachts dans nos ports n’ont augmenté que de 3% ! 

Face à cette réalité, nous ne pouvons tolérer cette désinformation. Nous ne pouvons pas permettre que des décisions importantes soient prises sur la base de données erronées. C’est pourquoi nous exigeons le retrait immédiat de cette délibération.

Je vous remercie de votre attention.

11.2 Nouveau MIN d’AZUR plate-forme agroalimentaire

En mars dernier, notre Conseil métropolitain a validé la résiliation du contrat de partenariat relatif à la création de la plate-forme agroalimentaire et horticole de la Baronne, à La Gaude, conclu avec la Société du Nouveau MIN d’Azur (SNMA).

Cette délibération 11.2 concerne le rapport d’activité de l’exercice 2022. Dont acte.

Toutefois, lors de la commission préparatoire, il a clairement été dit que le sujet d’une plateforme agroalimentaire et horticole à la Baronne restait d’actualité.

Pouvez-vous nous en dire plus ? Quel est l’avenir de ce territoire ? Un projet de MIN sur cette zone de bord du Var est-il toujours dans les tuyaux ?

0.2 extension du champ de la régie de la tempête Alex à la tempête Aline

Mesdames et Messieurs,

Nous voterons pour l’extension du champ de la régie « Tempête Alex » aux travaux résultant du passage de la tempête Aline. Nous assistons à une multiplication inquiétante d’événements climatiques que nous pensions autrefois être centennaux, voire décennaux. Les tempêtes Alex et Aline, survenues en moins de trois ans, sont des rappels alarmants que la nature réclame son tribut, et elle le fait avec violence.

Ces événements, que l’on croyait être des phénomènes rares et lointains, sont devenus une réalité palpable dans notre quotidien. Les conséquences dévastatrices de ces tempêtes sur notre environnement sont la preuve irréfutable que le changement climatique n’est plus une hypothèse future, mais une menace tangible qui nécessite une action immédiate.

Pour autant allons-nous dans cette direction ? Non….Permettez-moi de mettre en lumière quelques exemples de cette tendance irresponsable. 

La construction d’une nouvelle remontée mécanique à Auron, alors que nos stations de ski ne fonctionnent que grâce aux canons à neige, est un exemple flagrant de notre incapacité à anticiper les changements climatiques.

Ou alors, l’implantation d’une scierie provisoire dans un espace naturel à Saint-Martin Vésubie, ou l’installation sur 20ha d’une centrale photovoltaïque à Levens, témoignent d’un manque criant de considération pour la préservation de notre poumon vert et de sa biodiversité.

Et que dire du projet insensé, heureusement enterré, d’Eric Ciotti de bâtir un stade d’eau vive  dans le lit de la Vésubie. Cette folie, située précisément là où la tempête Aline a dévasté nos terres.

Tout cela illustre l’aveuglement face à la réalité climatique.

Les événements climatiques extrêmes ne sont plus des exceptions, mais des réalités récurrentes. Il est impératif que nous adaptions notre approche en conséquence. Ignorer ces signaux d’alerte revient à compromettre la sécurité et le bien-être de nos concitoyens. Cela ne fait que souligner l’urgence de changer notre trajectoire. Il en va de la survie de notre environnement, de la résilience de notre territoire.

Si nous ne repensons pas la manière dont nous aménageons notre territoire nous devrons réactualiser cette délibération chaque année

Intervention de Hélène GRANOUILLAC

0.1. Point sur la reconstruction des vallées après le passage de la tempête Aline les 19 et 20 octobre 2023.


Comme vous le mentionniez monsieur le président tout à l’heure, face à la délégation des membres de l’ONU présents, en préparation du Sommet de l’Ocean ici dans 19 mois, «  face à la mer personne ne peut tricher ». Il en va de même face à la montagne.Que dire sur un sujet aussi grave, sur un dossier aussi opaque, ne m’accorder que 2’ de temps de parole alors que j’en demandais le double. Vous m’obligez à aller vite alors que vos administré·es réclament des réponses et des solutions. La reconstruction des vallées s’intègre dans des projets d’aménagement, de développement et d’attractivité raisonnés. Elle doit consister en une approche participative associant les élus et les citoyens. Il s’agit de modifier les trajectoires de fragilité ou de vulnérabilité en renforçant les capacités d’adaptation et de résilience de ce territoire de montagne.Les témoignages que j’ai recueillis et les études scientifiques parcourues rappellent incontestablement que ce bassin versant est propice aux crues torrentielles. Pour la plupart d’entre nous ici, qui ne vivons pas dans ces vallées, il est cependant impossible de nier l’impact de nos activités sur le climat, nous vivons les prévisions du GIEC.La priorité pour ne pas dire l’urgence est de rendre aux habitants leur qualité de vie et la sécurité douloureusement et dangereusement mises à mal : réparation des réseaux routier, eau, assainissement, électricité. « Depuis trois ans certains d’entre nous ne sont pas raccordés ». Les eaux vannes (celles des toilettes donc), sont collectées et transportées par camions. « Du temporaire qui dure trois ans » c’est long surtout pour une riche et smart métropole comme la nôtre. D’autres s’étonnent, en colère, de faire les frais de lutte de pouvoir, dépités de voir la reconstruction de la Roya, depuis la tempête ALEX, mieux gérée que celle de la Vésubie ayant subi la lourde double peine avec Aline. »On aimerait participer aux études, y avoir accès, comprendre pourquoi les choses ont été mal faites. Si les routes repartent à chaque fois qu’il pleut, c’est quand même problématique. On a beaucoup de mal à être informés. » Ces collectivités sont en conflit permanent […] on voit que ça a des conséquences sur notre vallée « . Une question hante désormais tous les esprits : faut-il redouter de nouvelles tempêtes ? vraisemblablement oui, comme le rappelait Michel Bornancin le 26 novembre dernier dans la presse, ancien professeur et président de l’Université de Nice Sophia-Antipolis qui y habite depuis quarante ans : stupéfait et un peu en colère quand les ouvrages provisoires ont cédé quasiment sous [s]es yeux. La particularité de l’hydrogéographie de la vallée de la Vésubie, c’est que la rivière est alimentée par trois torrents : le Boréon, la Madone, la Gordolasque. Ces trois cours d’eau sont adossés aux dix plus hauts sommets de l’est du Mercantour. L’eau évaporée de la Méditerranée par un vent du sud se condense sur les sommets les plus hauts et les plus froids; ce qui entraîne de fortes précipitations. Le changement climatique, qui provoque des hausses de températures de la Méditerranée en automne, provoque des épisodes de pluie qui vont s’intensifier de plus en plus, d’autant qu’à cause de l’élévation de température, l’eau n’est plus stockée sous forme de neige.A l’évidence la nature est plus forte que nous. Outre une crue torrentielle nous avons assisté à des mouvements de terrain, des phénomènes d’engravement et d’érosion. Il y a le risque d’un effet domino à prévenir dans la reconstruction.Vos investissements doivent être avisés, transparents, dans les délais impartis. Rendez publique la carte des données gravimétriques, informez sur les résurgences, donnez le zonage des zones inondables. La reconstruction mentionne par ailleurs des procédures d’expropriation. La décence voudrait qu’après la première réunion d’échanges, réunissant le SMIAGE, l’ERTM et la DDTM du 10 novembre 2023 vous ne laissiez pas les citoyens sur les berges du lit de la rivière eux qui, dépités, ont lancé une pétition. Maigre consolation et indigne réparation.

Interventions de Jean-Christophe PICARD

Conseil métropolitain du 30 novembre 2023

29.1 Contrat de sous-concession du lot de plage n° 2 d’Eze – Avenant n° 1

Il est proposé au Conseil métropolitain d’approuver l’avenant n°1 au contrat de sous-concession du lot de plage n°2 d’Eze.

Vous proposez de mettre fin de manière anticipée au contrat de sous-concession de la plage « Papaya », à Eze.

Sur ce dossier, jusqu’à maintenant, on nous disait qu’il convenait d’attendre les décisions de Justice… Nous avons désormais le droit de le commenter. En effet, comme ne le précise pas la délibération, la décision de la Cour d’appel est devenue définitive puisque le pourvoi en cassation n’a pas été admis. En outre, il n’y aura pas de jugement sur le fond puisque l’avenant que vous nous soumettez a précisément pour objet d’éteindre ce contentieux.

Bref, nous pouvons commenter : quel beau gâchis ! Nous résumons : le sous-concessionnaire qui exploitait la plage depuis 30 ans a dû faire ses valises, la plage n’était pas ouverte pendant la saison 2023, nous avons dépensé des sommes conséquentes en frais d’avocats, nous devons verser 310 000 euros au nouveau sous-concessionnaire que nous n’aurions pas dû choisir et, bien sûr, nous allons certainement devoir indemniser l’ancien sous-concessionnaire qui a indûment été évincé…

Et ce n’est pas tout ! La métropole a relancé une mise en concurrence, mais les candidats ne devraient pas se bousculer au portillon puisqu’on leur demande de s’acquitter d’un droit d’entrée de 250 000 euros pour exploiter une plage pendant seulement 3 ans. Le seul qui pourrait être intéressé, c’est le candidat sortant ou un de ses proches puisqu’il sera amené à payer 250 000 euros pour récupérer ses équipements puisqu’il aura préalablement perçu 310 000 euros de la métropole pour ces mêmes équipements. Il ferait même un confortable bénéfice !

Ce qui nous embête le plus, c’est que la métropole a été dans le déni, dans cette affaire. Elle n’a pas écouté le préfet, elle a voulu absolument aller devant la justice administrative alors même que l’erreur grossière qui a été commise n’était pas régularisable. Il s’agissait d’un vice de procédure d’une « particulière gravité » pour reprendre la formule de la cour d’appel. Il n’est, en effet, pas possible d’attribuer un lot de plage à une société qui n’est pas à jour de ses obligations fiscales.

Il reste une question en suspens : quelles sont les mesures correctives qui vont être mises en place pour éviter qu’une telle bévue ne se reproduise ? Avez-vous prévu de renforcer les contrôles internes, d’organiser des formations pour les agents concernés voire – soyons fous – d’ouvrir les commissions de délégation de service public à l’opposition ?

5.3 – Approbation bilan et comptes administratifs de l’Office de Tourisme Métropolitain – Exercice 2022

Il est proposé au Conseil métropolitain d’approuver le bilan et les comptes administratifs de l’Office de Tourisme Métropolitain.

Le rapport d’activité 2022 rappelle le départ du directeur général Denis Zanon. Ce dernier n’est pas vraiment parti de sa propre initiative et il a fallu signer, avec lui, une rupture conventionnelle pour qu’il libère la place rapidement puisqu’apparemment on avait quelqu’un à recaser.

Or, son successeur n’est finalement resté qu’un an… Tout ça pour ça !

Dans ce contexte, j’ai trois remarques à faire :

1/ Ce turn-over à la tête de l’Office n’est pas propice à une bonne gouvernance.

2/ La rupture conventionnelle a couté 150 000 euros ; somme qui aurait sans doute pu être mieux employée.

3/ Mais surtout, je rappelle que Monsieur Zanon avait exercé les fonctions de directeur général pendant 14 ans. Et le fait de limoger avec une telle brutalité un agent public qui faisait bien son travail par le seul fait du Prince, c’est ignoble !

12.2 – Rapport relatif aux actions entreprises à la suite des observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la gestion de la politique de prévention et de gestion des déchets ménagers et assimilés de la Métropole Nice Côte d’Azur pour les exercices 2015 et suivants, et la réponse apportée par la Métropole

Il est proposé au Conseil métropolitain de prendre acte de la communication du rapport relatif aux actions entreprises à la suite des observations définitives transmises par la Chambre régionale des comptes sur la gestion de la politique de prévention et de gestion des déchets ménagers et assimilés de la Métropole Nice Côte d’Azur pour les exercices 2015 et suivants.

C’est peu dire que vous avez répondu en trainant des pieds à la Chambre régionale des comptes qui a même dû vous relancer pour que vous daigniez remplir cette obligation qui figure dans le code des juridictions financières…

C’est également avec mauvaise grâce que vous apportiez des réponses, un an après, aux critiques contenues dans le rapport rendu public le 6 octobre 2022.

Mais en réalité, vous ne présentez pas vos actions, vous essayez de justifier votre inaction ! Soit la Chambre a tort, page 24, alors que, bien sûr, vous avez raison. Soit, si vous ne faites rien, c’est à cause des touristes ou de notre topographie.

Dans son rapport, la Chambre avait rappelé que la mise en place d’une tarification incitative permettrait de réduire de 8 % la quantité de déchets ménagers, de 41 % la quantité d’ordure ménagère résiduelle et d’augmenter de 40 % la collecte des déchets recyclables. Nous avions d’ailleurs demandé la mise en place d’une telle tarification lors du conseil métropolitain du 27 novembre 2020. Votre réponse, aujourd’hui, est toujours la même : on ne change rien ! Vous ne proposez même pas de l’expérimenter dans une des 51 communes de la métropole.

Dans son rapport, la Chambre déplorait le faible impact de la redevance spéciale, chez nous : elle n’est payée que par 1,2 % des 50 000 entreprises qui produisent des déchets sur le territoire métropolitain. La Chambre disait également (je cite) : la redevance spéciale « s’applique aux usagers du service, sans aucune exonération possible. » C’est d’ailleurs exactement ce que nous avions dit lors du conseil métropolitain du 21 février 2021. Dans votre réponse, aujourd’hui, vous n’annoncez pas la suppression de l’exonération des entreprises dont le bac à ordures est inférieur à 240 litres. Donc, vous choisissez de ne rien changer.

Dans son rapport, la Chambre révélait que le coût complet du service était supérieur de 11 % à la moyenne nationale des collectivités appartenant à la même typologie urbaine. Sur ce point aussi, vous êtes silencieux.

Bref, devant un tel déni, c’est avec peu d’espoir que nous attendons le prochain rapport de la Chambre régionale des comptes, qui s’annonce aussi calamiteux que le dernier.

55.1 – Rapport d’activité annuel 2022 pour la Régie à Autonomie Financière de la Tempête Alex

Il est proposé au Conseil métropolitain de prendre acte du rapport d’activité annuel 2022 pour la Régie à Autonomie Financière Tempête Alex.

Comme le rappelle ce document, l’autorisation de programme est de 889 millions d’euros. En 2022, 57 millions ont été dépensés qu’il convient de comparer avec les crédits de paiement qui étaient de 70 millions pour cet exercice. Au final, 175 millions ont été dépensés de 2020 à 2022…

Dans l’autorisation de programme votée en 2022, il était prévu 717 millions de travaux étalés entre 2023 et 2026. Mais le 27 mars 2023, vous avez revu cette ambition à la baisse puisqu’il n’y avait plus que 59 millions de travaux prévus entre 2023 et 2026, le solde des travaux de 678 millions étant renvoyé à des « crédits de paiements ultérieurs », c’est-à-dire aux calendes grecques (je me permets de traduire). Donc, on est bien passé de 717 millions à 59 millions de travaux pour la période 2023-2026…

Nous ne mettrons pas en perspective ces 59 millions avec les 146 millions de travaux jugés nécessaires dans la note interne du 9 novembre 2022 à l’attention du directeur général des services, puisque vous ne souhaitez pas qu’on en parle. Donc nous n’en parlerons pas.

Mais nous avons le droit de comparer les phasages votés en 2022 et 2023 ! Pour l’année 2023, les crédits de paiement sont passés de 65 millions à 27 millions de travaux. Et si j’ai bien noté les chiffres que vous avez donnés oralement tout à l’heure, la régie n’a réellement dépensé que 16 millions, en 2023.

Dans ce contexte, pouvez-vous nous rassurer et nous garantir que votre choix de baisser, en 2023, l’effort de reconstruction post-tempête Alex n’a pas eu pour conséquence d’aggraver les dégâts provoqués par la tempête Aline ? Accessoirement, est-ce que le fait de diminuer autant nos investissements en matière de reconstruction ne nous prive pas bêtement de subventions ?

81.1 – Rapport d’activité 2021-2022 du déontologue de la Métropole Nice Côte d’Azur

Il est proposé au Conseil métropolitain de prendre acte du rapport d’activité du déontologue de la Métropole Nice Côte d’Azur pour la période 2021-2022.

Comme d’habitude, ce rapport est d’une grande qualité. Le déontologue et les membres du comité d’experts doivent être remerciés et félicités pour leur travail.

Leurs recommandations doivent retenir notre attention, notamment celle sur l’encadrement au niveau local des représentants d’intérêts et celle portant sur la formation des élus.

Nous souhaitons également saluer les 84 conseillers métropolitains (sur 133) qui ont « joué le jeu » en remplissant une déclaration d’intérêts.

Ceci étant dit, le conseil métropolitain avait voté le 11 mars 2022 toute une série de mesures assorties parfois d’un calendrier : création d’un comité d’éthique mutualisé et l’établissement d’un plan d’action qui comprend la réalisation d’une cartographie des risques dans le délai d’une année et la rédaction d’un code d’éthique et de déontologie.

Il me semble qu’on a pris un peu de retard. En ma qualité de membre du comité d’éthique mutualisé, je rappelle que je suis à votre disposition pour participer à la première réunion de cette nouvelle instance.

Categories: Non classé

Revue de presse Octobre 2023

Categories: Non classé

Revue de presse Septembre 2023

RDP 08 septembre 2023, notre Présidente Juliette CHESNEL-LE ROUX interpelle la Municipalité sur le sort des associations.

RDP 08 septembre 2023, Hélène GRANOUILLAC sur France Bleu

https://www.francebleu.fr/infos/environnement/une-elue-nicoise-se-mobilise-contre-les-stationnements-moteur-allume-8492489

RDP 14 septembre 2023, Jean-Christophe PICARD intervient sur le Grand Prix du Castellet

https://www.bfmtv.com/var/un-vrai-scandale-une-enquete-ouverte-sur-la-gestion-du-grand-prix-de-france-du-castellet_AV-202309140938.html

RDP 15 septembre 2023, notre Présidente Juliette CHESNEL-LE ROUX demande officiellement un Grenelle du social sur France Bleu Azur

https://www.francebleu.fr/emissions/l-invite-france-bleu-azur-de-8h15/azur

RDP 20 septembre 2023, notre Présidente Juliette CHESNEL-LE ROUX en direct de RCF

https://www.rcf.fr/articles/actualite/transports-a-nice-eelv-demande-une-baisse-des-tarifs-et-un-elargissement-de-la

RDP 21 septembre 2023 – Notre groupe défend la gratuité des transports pour les jeunes

https://nicepresse.com/a-nice-les-elus-ecologistes-reclament-la-gratuite-des-transports-pour-les-enfants-et-les-etudiants/

RDP 24 septembre 2023, notre Présidente Juliette CHESNEL-LE ROUX dans les colonnes de Nice-Presse

https://nicepresse.com/nice-climate-summit-un-sommet-inutile-qui-coutera-aux-nicois-500-000-euros-attaque-lopposition-ecologiste/

RDP 28 septembre 2023, Juliette CHESNEL-LE ROUX intervient dans les colonnes de Nice-Matin.

https://www.nicematin.com/politique/thierry-maulnier-est-un-raciste-un-colonialiste-selon-les-verts-qui-veulent-changer-le-nom-du-lycee-qui-porte-son-nom-a-nice-875599

RDP 29 septembre 2023, Juliette CHESNEL-LE ROUX intervient sur le Lycée Thierry MAULNIER à France Bleu Azur.

https://www.francebleu.fr/infos/societe/polemique-autour-du-nom-d-un-lycee-nicois-2275704

RDP 29 septembre 2023, Juliette CHESNEL-LE ROUX intervient sur BFMTV à propos du Lycée Thierry MAULNIER.

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/antirepublicain-raciste-nationaliste-eelv-demande-le-changement-de-nom-du-lycee-maulnier-a-nice_AN-202309290366.html

Categories: Non classé

Revue de presse de Juillet 2023

Categories: Non classé

Conseil Municipal du 07 novembre 2023

Interventions de Juliette CHESNEL-LE ROUX, Présidente

0.2 débat de politique générale.

Monsieur le Maire, chers Collègues,

Permettez-moi de commencer cette intervention en ayant une pensée pour les victimes du terrorisme et de la barbarie qui ont perdu la vie ces dernières semaines, ces otages qui attendent leur sort, ces familles qui vivent l’inquiétude de la prochaine attaque. Nous pensons aussi à Dominique Bernard, et aux enseignants qui redoutent aujourd’hui de faire leur métier. Nous vivons des heures sombres de notre Histoire et il me semble nécessaire de rappeler l’engagement de notre République pour la paix et la sécurité en France comme au Proche-Orient.

En tant qu’élus et citoyens d’une démocratie des Lumières, nous avons le devoir moral de condamner vigoureusement toutes les atrocités commises contre des civils. N’oublions pas Gaza qui devient un cimetière pour enfants, comme l’a dit le secrétaire de l’ONU, Antonio Guttierez.

Nos pensées vont donc à toutes les familles endeuillées, quelle que soit leur origine ou leur nationalité, car la douleur ne se soucie ni des frontières, ni des religions.

Nous vivons une crise de l’humanité.

Permettez-moi aussi d’avoir une pensée pour les victimes des tempêtes récentes, Aline, Ciaran. Tous ces événements climatiques violents qui ne devraient plus permettre à quiconque de douter de l’impact du dérèglement climatique sur nos vies, ici même. Voir de nouveau la montée des eaux qui balaient tout, à peine 3 ans après le drame de la Tempête Alex, c’est d’une grande violence pour les victimes de 2020. Cela nous engage encore plus à penser un avenir durable.

L’avenir, c’est tout l’enjeu des débats que nous nous apprêtons à avoir. Il faut parfois être doué d’une grande capacité d’imagination pour comprendre ce qui se joue à moyen et long terme. Je dis cela car vous, Monsieur le Maire, êtes passé maître dans l’art de la communication et de l’illusion. Avec vous, on sort le grand jeu. Quoi qu’il en coûte.

Plus de 120 millions pour le Commissariat Saint Roch, plus de 70 millions pour la Coulée Verte, déjà 20 millions pour la salle des Congrès du Port, combien pour le Palais des Congrès de l’Arenas ?

A bien des égards, vous faites de la politique comme du cinéma aux studios de la Victorine. Le décor est grandiose, l’action est calculée au millimètre et l’image finale est éblouissante. Ainsi, un spectateur extérieur pourrait croire que tout va bien dans notre Ville. Tout est lisse, tout est propre, la mer est calme. Mais dès lors qu’on veut y naviguer un tant soit peu sérieusement on s’aperçoit qu’il faut bien sortir les rames.

En effet, les eaux calmes en surface ne signifient pas que l’océan est dénué de vagues. Ainsi, nous naviguerons tant bien que mal jusqu’à 2030, et nous pourrons voir ce qui se cache de l’autre côté de la rive.

Les projets pharaoniques dans lesquels nous nous sommes engagés seront les premiers mirages que nous croiserons. Ils peuvent sembler spectaculaires à l’horizon, mais une fois que nous plongeons dans les détails financiers, nous découvrons des abysses de dettes et d’incertitudes. Comme un moussaillon embarqué de force par un capitaine peu scrupuleux, nous risquons de découvrir trop tard que les eaux claires sont en fait bien troubles une fois que nous atteignons le sol financier.

Comme au cinéma, sortons notre lunette du futur :

En 2030, la nouvelle version de la Coulée Verte est enfin achevée. Les Niçoises et les Niçois peuvent désormais se promener sur une pelouse synthétique posée sur une dalle de béton. Hélas les quelques arbres qui ont été plantés en 2025 dans la mal-nommée « Forêt Urbaine » n’ont pas survécu. Il faut croire qu’ils n’ont pas apprécié de coincer leurs racines entre béton et bitume. Qui aurait pu le prévoir ?

En 2030, le sur-tourisme, lui, n’a pas diminué en revanche. « Winter is the new Summer » a eu un succès retentissant. Et cet afflux touristique met une pression toujours plus forte sur notre patrimoine naturel. La ressource en eau est trop sollicitée et de moins en moins alimentée à cause du manque de neige sur nos montagnes.

L’aéroport de Nice, avec son extension, peut désormais faire voyager 26 millions de passagers par an. Au passage, il génère 990,000 tonnes de C02, avec 20.000 avions de plus qu’en 2019. Bref, la pollution aux particules fines n’a jamais été aussi oppressante.

Les transports en commun sont saturés et les touristes se demandent pourquoi la cinquième ville de France n’est pas équipée d’un véritable réseau de pistes cyclables, ni de bus et tramways à toute heure.

Dans le Vieux Nice, à chaque coin de rue, les promeneurs peuvent profiter des centaines de cadenas disposés ça-et-là près des lampadaires. Depuis l’explosion des plateformes de location en ligne, la Vieille-Ville ressemble de plus en plus au Pont Alexandre III. A ceci près que les clés ne sont pas utilisées pour sceller l’amour d’un jeune couple mais pour ouvrir la porte d’un Airbnb ou toute autre plateforme en ligne…

En 2030, le logement de centre-ville n’est plus accessible aux Niçois. Les meublés de tourisme ont proliféré, la gentrification s’est étendue et les jeunes et les foyers modestes n’arrivent plus à se loger. Ils déménagent parfois jusqu’à Saint-Martin du Var pour trouver des loyers abordables.

Le coût des projets pharaoniques est tout simplement exorbitant. Non seulement ils ont englouti d’importantes ressources financières, mais ils ont également nécessité des emprunts massifs, créant une dette monumentale pour les générations futures.

La facture pour les Niçois ne se compte pas seulement en euros. Le prix à payer est également social. Pendant que la Municipalité gaspille des millions pour sa « politique de la carte postale », nos services municipaux essentiels, tels que l’éducation, la  santé, et les infrastructures locales, sont à l’os. Les écoles manquent de financement, les routes se détériorent, les tarifs des transports ont explosé et nos services sociaux sont en crise.

En 2030 donc, le tourisme d’affaire s’est effondré après la destruction d’Acropolis et du Palais des Congrès. On nous avait promis de nouveaux bâtiments merveilleux censés remplacer “l’abominable trace des années 80” sur notre ville et nous n’avons toujours rien. De retards en ajournements, le nouveau Palais des Congrès n’est toujours pas livré et les conférences se tiennent dans des préfabriqués. Depuis plusieurs années, les congressistes préfèrent Cannes ou Antibes à la capitale.

En 2030, le TNN se trouve dans la même situation. Le centre névralgique de la création niçoise est éparpillé aux quatre coins de la ville. Après sept ans, les employés du TNN se font progressivement à l’idée que le provisoire est en bonne voie pour durer. Et tant pis si les spectateurs de la Cuisine entendent davantage la pluie sur le toit que les comédiens sur scène. Il faut bien faire des économies. Rien n’était prévu à l’avance.

Quid de l’écologie en 2030 ? Aura-t-on atteint les -55% de baisse des gaz à effet de serre promis dans le PCAET de 2019 ? Pas si l’on a maintenu l’extension de l’aéroport. Pas si l’on a construit encore et encore sans investir dans la rénovation énergétique du parc immobilier existant. Pas si le tramway Ligne 5 vers l’Ariane n’est toujours pas terminé. Et ce ne sont pas les énième Nice Climate Summit sponsorisés par Total Énergie qui feront changer les choses.

Monsieur DECOUPIGNY l’a dit à maintes reprises depuis l’année 2020, il était nécessaire de changer notre modèle d’urbanisme dans le dernier espace constructible de notre ville, sans empiéter sur les dernières terres fertiles. Il fallait penser à long terme, en finir avec le jetable et le clinquant pour se recentrer sur le durable. Hélas, rien n’a changé en sept ans et les constructions au coup par coup dans le lit majeur du Var n’ont pas cessé. Au mépris de toutes les règles de sécurité les plus élémentaires, et en dépit des catastrophes naturelles subies par notre Haut-Pays, la politique d’urbanisme de la Ville de Nice est un paquebot piloté sur le modèle du XXème siècle.

Ce récit d’anticipation de Nice en 2030 est vers où nous emmène cette municipalité.

Heureusement, l’avenir est une donnée malléable et il n’est pas encore trop tard pour le modifier positivement. Il est temps de cesser de nous bercer d’illusions et de faire face à la réalité. Nous devons affronter les défis financiers qui menacent notre capacité d’agir à l’avenir.

Il est de notre devoir d’élus de protéger les intérêts de notre territoire et nos concitoyens. Il est de notre devoir de préserver nos services de proximité, de protéger l’environnement de nos concitoyens Reconsidérons nos priorités, réorientons nos ressources vers des investissements plus responsables pour le bien-être de notre ville. Merci.

16.5 : AP modificative Salle des Congrès pour le Sommet des Océans

Vous demandez à cette assemblée d’ouvrir une enveloppe budgétaire de 20M€  pour le Sommet des Océans. Nous sommes stupéfaits de découvrir que cette autorisation de programme est ouverte avant même l’aboutissement des négociations avec le gouvernement et les Nations Unies qui devaient financer ce projet à hauteur de 90%.

La situation est préoccupante et l’absence de négociation préalable à un projet de cette envergure est hautement problématique. Dans le monde réel, les négociations sont censées être la première étape dans la réalisation d’un projet avec plusieurs acteurs. Sans négociation préalable, il existe un risque élevé d’ambiguïté et de conflits futurs puisque les parties pourraient estimer que le financement est déjà acquis.

Quelles sont les garanties du gouvernement ? Quelles sont les garanties de l’ONU ? Vous nous avez assuré que ce projet serait financé à 90% par l’ONU et pourtant c’est bien les Niçois qui sortent leur carnet de chèques sans garantie, alors que les caisses sont vides.

Rajoutons le fait que la crise avec la Chambre de Commerce et d’Industrie (CCI) n’est pas résolue. Cela ajoute de l’incertitude et un risque supplémentaire à ce projet.

L’utilisation de 20 millions d’euros de fonds publics pour un projet mal défini et sans négociation aboutie nous préoccupe.  

Que ce Sommet de l’ONU ne devienne pas un Océan de larmes pour la Ville de Nice !

13.3 : Environnement numérique de Travail pour les écoles

Permettez-moi de m’étonner de trouver dans cette délibération le choix de l’application ONE.

Pendant le confinement les enseignants ont testé plusieurs applications.

Leur objectif était de disposer d’un outil facile d’utilisation pour eux mais aussi et surtout pour les familles, parfois éloignées du numérique, parfois ne disposant pas d’un ordinateur et pour certaines ne maîtrisant pas le français écrit.

Pour beaucoup de ceux qui l’ont essayé, ONE s’est avéré très compliqué d’utilisation, peu intuitif et obligeant à une navigation complexe.

Nombreux sont les enseignants à avoir opté pour l’application Klassly qui offre la possibilité d’envoyer des messages vocaux, de disposer d’une traduction automatique et se présente comme une plateforme type Facebook.

Lors de son audience en Mairie un syndicat d’enseignants a exprimé son mécontentement et n’a visiblement pas été entendu.

En outre, on comprend bien l’intérêt de la Mairie pour cet outil qui lui permettra de faire de la communication municipale par ce biais.

Nous aurions préféré que la priorité soit donnée aux parents et aux enseignants. 

Interventions de Jean-Christophe Picard

1.1 Plan d’actions pour lutter contre les atteintes à la laïcité.

Vous proposez un plan d’actions pour lutter contre les atteintes à la laïcité. Vous souhaitez ainsi renforcer la défense de ce principe essentiel au vivre ensemble et vous avez bien raison.

Je fais partie des élus qui, comme vous, ont été consternés d’apprendre que des enfants de CM1 ou CM2 s’adonnaient à des prières dans trois écoles de la ville. Et il faut vraiment être naïfs pour ne pas trouver graves et préoccupantes ces atteintes à la Laïcité au sein d’écoles publiques censées protéger les enfants de toute influence religieuse.

Ceci étant dit, vous nous soumettez, aujourd’hui, un plan d’actions contenant 11 mesures. Vous proposez notamment de nommer un référent laïcité… Il était temps ! Le référent laïcité est préconisé dans une circulaire qui remonte au 15 mars 2017. Le groupe écologiste avait d’ailleurs réclamé la création de ce référent lors du conseil municipal du 14 décembre 2020. Et le référent laïcité est obligatoire depuis un décret du 23 décembre 2021. Mieux vaut tard que jamais, donc !

Vous proposez également de former les agents publics de la ville. À ce propos, nous réitérons notre demande, formulées lors du conseil municipal du 10 novembre 2021, de former aussi les élus de la majorité. Car, à l’évidence, il reste beaucoup à faire…

Est-ce normal que les moyens de la ville soient utilisés pour diffuser des invitations à participer à des messes ? La dernière en date, organisée dimanche dernier, était une messe en l’honneur des anciens chapelains de l’archiconfrérie, des bienfaiteurs, des administrateurs et des membres du personnel décédés du CCAS de la ville de Nice.

Est-on vraiment dans une République laïque quand le maire de Nice remet, chaque année, les clés de la ville à la Vierge Marie ?

Et puis, vous avez bien le droit de vous rendre à la messe, dans un cadre privé. Par contre, quand ces sorties mobilisent les services du protocole et des photographes payés par la ville, cela pose problème. Oui, quand des agents publics se trouvent à participer à la promotion d’une religion, cela pose problème. Cela ressemble fortement à une atteinte à la Laïcité.

Nous attendons donc impatiemment la mise en place de votre plan d’actions. Nous ne manquerons certainement pas d’utiliser la procédure de signalement d’atteinte au principe de Laïcité prévue.

26.2 Approbation des règlements de fonctionnement relatifs aux établissements Petite Enfance.

Vous proposez notamment de voter les règlements de fonctionnement des crèches collectives et haltes-garderies de la ville.

Nous ferons une remarque et une proposition portant sur les conditions d’admission des enfants…

1/ Vous précisez : « L’accès aux établissements est réservé aux enfants dont les parents sont domiciliés à Nice. » Nous supposons qu’il s’agit d’une coquille. Vous vouliez certainement dire « dont un des parents est domicilié à Nice » puisqu’il existe des couples séparés ; il pourrait donc arriver qu’un des 2 parents n’habite pas Nice.

2/ Vous proposez 3 critères d’admission : l’âge de l’enfant, la date d’inscription et un critère un peu fourre-tout : « Activité professionnelle ou assimilée, temps de travail, formation ou recherche d’emploi, situation sociale et familiale, handicap ».

Force est de constater que ces critères ne sont ni détaillés, ni hiérarchisés, ni pondérés.

Le nombre de places étant limité, il serait judicieux de renforcer la transparence et de garantir l’égalité de traitement entre les familles. À l’instar de ce qui a été fait pour l’attribution de logements sociaux, nous proposons donc la mise en place d’un système de cotation.

Cette cotation permettait de réaliser des classements des demandes en fonction des tranches d’âge. Les usagers pourraient être informés de leur classement et ainsi mieux comprendre, voire mieux accepter, une éventuelle décision de refus.

2.11 Prolongement de la Promenade du Paillon – Commission d’indemnisation et d’accompagnement – Règlement intérieur

Vous proposez d’approuver le règlement intérieur de la Commission d’indemnisation et d’accompagnement des professionnels riverains du chantier de prolongement de la Promenade du Paillon…

Cette commission a un but fort louable qui est « d’éviter des fermetures d’entreprises, des licenciements de personnel et de compenser des pertes de rentabilité anormales, liées aux conséquences des travaux de prolongement de la Promenade du Paillon ».

Nous ferons, là aussi, une remarque et une proposition…

1/ Vous indiquez que « l’indemnité est calculée à partir d’une perte de chiffre d’affaires constatée sur la période retenue par la Commission »

Or, selon la jurisprudence constante (arrêt de la CAA du 4 octobre 2019, jugement du TA de Rouen de 1er juin 2023) : « le manque à gagner subi par une entreprise commerciale du fait de la réalisation de travaux publics ne saurait être calculé en fonction de l’évolution du chiffre d’affaires de cette entreprise, mais doit l’être en fonction de sa marge nette, le montant indemnisable étant égal à la perte de bénéfice net subie du fait des travaux. »

Il conviendrait peut-être de mettre en conformité le règlement de la commission avec la jurisprudence administrative.

2/ Vous avez fixé des critères de recevabilité qui sont traditionnels puisqu’ils sont issus de la jurisprudence : « Le demandeur devra […] démontrer que son établissement subit un dommage direct, spécial et anormal caractérisé par une perte de chiffre d’affaires en relation directe avec les travaux liés au prolongement de la Promenade du Paillon. »

Mais vous introduisez une limite qui nous semble critiquable : « Pour prétendre à une indemnisation, la durée de la gêne subie par le professionnel devra être supérieure à 3 mois. »

Ce qui veut dire que nous pourrons être en présence d’un commerçant qui démontrera un dommage actuel, certain, direct, spécial et anormal, mais comme ce dernier aura duré moins de 3 mois, ce sera pour sa pomme pour dire trivialement les choses !

Nous trouvons que c’est un peu raide et un peu injuste. Nous proposons donc d’amender le règlement intérieur en supprimant ce seuil des 3 mois. Concrètement, il y aurait juste deux lignes à supprimer, à la fin de la page 4 du règlement.

Categories: Non classé

Conseil Métropolitain du 25 septembre 2023

Interventions de Juliette CHESNEL-LE ROUX,

Présidente du Groupe des élus écologistes

10.1 Levens

Sans surprise vous apprendrez que nous voterons contre cette délibération.

Premièrement, Nous contestons à cette concertation son objectif annoncé de « donner une information claire ».

En effet, et dans ces commentaires, le commissaire enquêteur a rappelé ce point important, je cite « l’étude d’impact aurait constitué un atout pour le dossier d’enquête et il aurait été judicieux de la joindre au dossier d’enquête. » C’est donc un point qui a faussé l’information portée au public. L’étude d’impact de la MRAE n’a pas été mise à disposition du public. Or elle pointait clairement des lacunes fortes du projet , une atteinte à la trame verte et bleue, une absence d’alternative sur les zones anthropisées et plus que tout,  une atteinte sévère à la biodiversité, que le processus de compensation ne peut rattraper.

Second point, Nous contestons à ce projet de parc photovoltaïque ses soi-disant mesures qui auraient garanti une absence de perte de biodiversité (ainsi que le déclare la Métropole en page 63 du rapport). En effet, ce même rapport indique en page 74 qu’un dossier de demande de dérogation aux espèces protégées sera présenté devant le conseil national de protection de la Nature. Traduction, on va effectivement détruire des espèces protégées .

Notre groupe ainsi que la députée européenne Caroline Roose nous sommes prononcés contre la pertinence du projet et contre le déclassement de la zone dans un DIRE . Les 4 raisons détaillées dans notre contribution n° 197 sont :

  1. le contournement des règles préconisées par l’Etat ( DREAL), la Région Sud, le département et la Métropole.
  2. le manque d’études suffisantes pour conclure à l’impossibilité de construire ce projet sur un terrain plus adapté 
  3. le danger d’anthropisation d’un espace actuellement protégé, 
  4. les conséquences qu’aura cette centrale sur la faune et la flore des collines de Levens.

Le développement des énergies renouvelables sur notre territoire mérite mieux que ce projet, sur un terrain protégé de la commune de Levens, porté par une société monégasque au profit des habitant de Monaco, et au détriment de la biodiversité.

21.1 – 21.2 Décisions modificatives des budgets principal et des transports

Mon intervention sera courte car nous avons déjà argumenté notre opposition au budget lors des votes du Compte Financier ou du Budget plus tôt dans l’année.

Dans la maquette budgétaire de ce DM2 du budget principal on y trouve 1 nouveauté :

+800K€ d’investissement pour l’auditorium du port. Ça y est, on commence à sortir le chéquier, pour un budget qui devrait, au final, coûter jusqu’à 6 millions d’Euros à la Métropole. Le reste devant être financé par l’ONU.

Je me demande d’ailleurs pourquoi ce nouvel investissement n’apparait pas dans le tableau des Autorisations de Programmes ?

En outre, je pense qu’il y a une erreur de frappe dans cette maquette qui indique une délibération sur ce sujet en janvier 2013.

Dans la maquette budgétaire DM2 du budget annexe des transports, on y trouve la concrétisation de l’acharnement financier sur nos concitoyens.

En effet, les nouvelles recettes de billetterie sont estimées à +7,2 millions d’€.

Les travailleurs qui doivent cette année débourser 98€ de plus que l’an passé avec l’abandon de l’abonnement salarié. Les parents d’écoliers et lycéens qui doivent débourser cette année 55€ de plus que l’an passé avec l’augmentation de +47% de leur abonnement. Les seniors +24%, l’abonnement social +28%. L’abandon de la gratuité pour les jeunes le week-end.

Tous ces efforts financiers demandés aux usagers de la métropole niçoise pour un service qui ne s’est pas amélioré dans des rames insuffisantes, et surtout, en pleine période d’inflation des budgets familiaux nourriture, énergie, hygiène.

Vos besoins d’investissements dans des projets pharaoniques ne doivent pas être endurés par la population. Circuit du Castellet, palais des congrès… ça suffit.

10.1 : Pour rappel : observation N°197 déposée le 22/02/2023 à 11:24 

Le Groupe des élus écologistes de la Métropole Nice Côte d’Azur et l’Eurodéputée Caroline Roose se prononcent contre la pertinence du projet et contre le déclassement de la Zone, pour 4 raisons détaillées ci-après :
(1) le contournement des règles préconisées par l’Etat ( DREAL), la Région Sud, le département et la Métropole.
(2) le manque d’études suffisantes pour conclure à l’impossibilité de construire ce projet sur un terrain plus adapté
(3) le danger d’anthropisation d’un espace actuellement protégé,
(4) les conséquences qu’aurait cette centrale sur la faune et la flore des collines de Levens.

La commune de Levens fait partie intégrante du territoire de la Métropole Nice-Côte d’Azur, qui est dotée d’un PLU métropolitain, approuvé le 25 octobre 2019. Le nouveau PLUm a été modifié le 21 octobre 2021 et est exécutoire depuis le 25 novembre 2021. L’une des orientations de son Plan d’Aménagement et de Développement Durable (PADD) est de promouvoir les énergies renouvelables, dont les filières de l’énergie solaire.
Dans ce cadre, la commune de Levens souhaite mettre au jour un parc photovoltaïque dans le but de valoriser la ressource solaire de son territoire auprès d’investisseurs monégasques.

Concrètement, il s’agit de créer, sur le mont Arpasse, une centrale solaire photovoltaïque d’emprise foncière de 11 hectares et de 8,5 hectares supplémentaires. L’équipement doit être construit, entretenu et exploité par une filiale de la Société monégasque de l’électricité et du gaz (SMEG).
Si les élus du Groupe écologiste saluent bien évidemment le recours aux énergies solaires et renouvelables pour tous les territoires, y compris ceux de la Principauté de Monaco, nous ne pouvons pas demeurer silencieux face à ce qui apparaît comme de graves contradictions sur le plan écologique.


Quatre éléments nous semblent particulièrement important à signaler : (1) les dérogations aux grands principes ; (2) le manque d’études suffisantes pour conclure à l’impossibilité de construire ce projet sur un terrain plus adapté ; (3) le danger d’anthropisation d’un espace actuellement protégé, et (4) les conséquences qu’aurait cette centrale sur la faune et la flore des collines de Levens.


1) Le contournement des règles
Nous rappelons que des grands principes ont été édictés par la DREAL, par la Région Sud, par le département et par la Métropole:
La DREAL (direction Régionale de l’Environnement de l’Aménagement et du logement ) précise où implanter du photovoltaïque. « D’abord sur les toits des bâtiments publics et privés, les ombrières des parkings. Et seulement ensuite sur certaines zones au sol anthropisé, carrières ou anciennes décharges, et enfin au sol sous certaines conditions. »
Le « cadrage départemental pour le développement de l’énergie photovoltaïque dans les Alpes Maritimes » ne dit pas autre chose.
« En accord avec le cadrage régional, le photovoltaïque sur toitures et ombrières de parking doit être privilégié́ dans les Alpes-Maritimes.
L’implantation de parcs photovoltaïques au sol devra être réservée aux espaces déjà̀ artificialisés ou dégradés. Les modalités sont précisées dans le présent cadrage.
Les espaces et sites naturels, en raison de leur contribution à la qualité́ des sites et à la biodiversité́ et les espaces agricoles, particulièrement rares dans le département, sont à préserver strictement. »

Le schéma régional de développement durable de la Région Sud (SRADDET) enfonce le clou : « Le SRADDET appelle les territoires à soutenir les innovations et les installations dans le respect des objectifs de réduction de consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers et de préservation du patrimoine paysager. Localisation de la production photovoltaïque sur des surfaces déjà anthropisées, choix d’aménagement innovants et économes en énergie, les défis à relever sont nombreux. »
Le Plan Climat Air Energie Territorial de la Métropole Nice Côte d’Azur s’appuie sur le SRADDET et appuie la préservation des espaces naturels : « Le SRADDET appelle les territoires à soutenir les innovations et les installations dans le respect des objectifs de réduction de consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers et de préservation du patrimoine paysager. Localisation de la production photovoltaïque sur des surfaces déjà anthropisées, choix d’aménagement innovants et économes en énergie, les défis à relever sont nombreux. »

2) Manque d’études suffisantes
Tout d’abord, à la lecture du dossier, nous sommes très désagréablement surpris par le peu d’études menées sur le terrain en vue de confirmer (ou d’infirmer) qu’il est bel et bien le plus adapté pour ce type de construction. Les documents mentionnent plusieurs études ayant supposément conduit au choix de cette parcelle. Pourtant, il apparaît que ce choix avait été fait par la Mairie de Levens et la société monégasque en charge de sa mise en œuvre dès 2018, soit plusieurs années avant le début des analyses de sites.
Il nous paraît inconcevable que les études comparatives aient été prises autant à la légère pour un projet de cette envergure, et aux enjeux environnementaux si conséquents. Le choix d’implanter une centrale photovoltaïque à Levens s’est donc fait en dehors de toute étude comparative sur le département, de toute étude alternative sérieuse, et, pire encore, en dehors des doctrines départementales et régionales qui imposent de ne construire ces centrales en zones naturelles qu’en dernier recours. Il est très clair que, dans ce dossier, le site de Levens n’est pas le dernier recours. De fait, toutes les recherches, les analyses les documents et les explications sont postérieures au choix de cette parcelle. Elles apparaissent comme des justificatifs a posteriori et non a priori.
D’ailleurs, l’avis de la Mission Régionale d’autorité environnementale met très bien en lumière l’opacité des motifs de ce projet, l’empressement de sa construction, ainsi que son incohérence environnementale, écologique et sociale. Celle-ci « regrette qu’une procédure commune d’évaluation et de participation du public, pour le projet de centrale et la mise en compatibilité du PLUm, n’ait pas été mise en œuvre comme le permettent les articles L122-14 et R122-27 du code de l’environnement. »
Afin de remédier à cela, la MRAe recommande notamment de :

« – Présenter les sites potentiels de réalisation de centrales solaires sur les surfaces bâties ou anthropisées, préalablement à la recherche de sites en milieux naturels ;

– Justifier le déclassement du niveau d’enjeu du réservoir de biodiversité concerné par le secteur de projet ;

– Présenter des mesures de compensation plus abouties démontrant l’absence de perte nette de biodiversité. »
Nous ne pouvons qu’abonder en ce sens.

3) Artificialisation d’espaces naturels et contradictions politiques
On ne peut décorréler la lutte contre le climat et la protection de la biodiversité. Ces 2 enjeux sont vitaux pour la survie de l’Humanité.
Nous ne comprenons donc pas comment il est possible de justifier l’artificialisation d’espaces naturels protégés au nom du développement durable. L’implantation de centrales photovoltaïques est une très bonne nouvelle pour la production énergétique éco-responsable. Elle perd toutefois toute crédibilité si elle se fait au détriment de la nature qu’elle est censée préserver. Or, dans le cas de la centrale photovoltaïque de Levens, nous constatons que c’est exactement ce qu’il se passe puisque le projet prévoit le déclassement d’une zone naturelle.
Durant l’été 2022, la Métropole Nice-Côte d’Azur a lancé une concertation pour une révision de son Plan Local d’Urbanisme. Le préambule de cette révision expose que celle-ci « introduit, des mesures spécifiques de lutte contre l’artificialisation des sols avec pour objectif de réduire de moitié l’artificialisation des sols dans les dix prochaines années afin de tendre à un objectif de zéro artificialisation nette à l’horizon 2050. »
Pour protéger les milieux et les espèces qui y vivent, les documents d’urbanisme ont donc introduit les notions de « trames vertes et bleues » : des parties de territoire essentielles au maintien de la biodiversité. Le Ministère de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires en parle comme « une démarche qui vise à maintenir et à reconstituer un réseau d’échanges pour que les espèces animales et végétales puissent, comme l’homme, circuler, s’alimenter, se reproduire, se reposer […] et assurer ainsi leur cycle de vie. »
Or, le projet de centrale photovoltaïque de Levens se trouve en plein cœur de la trame verte et bleue. Elle se trouve donc là où l’enjeu écologique est le plus fort. Si les autorités donnent le feu vert à cette construction, la centrale va rendre la zone constructible et artificialiser ce lieu. Malgré les « compensations », cette zone préservée va devenir une zone urbaine sur laquelle il deviendra possible de bétonner les sols. Comment justifier cela par des arguments écologiques ? Il serait illusoire d’imaginer qu’il n’y aura pas d’impact sur la biodiversité.
Alors que les limites planétaires sont franchies une à une, il est urgent de stopper les projets d’artificialisation et de laisser à la nature des lieux exempts des nuisances humaines.
Face aux modifications que le projet provoquera inévitablement sur la zone et alentours, les documents qui nous sont présentés n’apportent aucune réponse environnementale. Ils se bornent à proposer des solutions administratives telles que des changements de zonage, des autorisations ou des dérogations qui permettront in fine de déloger des espèces protégées dont certaines sont en péril d’extinction.
Ainsi, vingt hectares d’une riche zone naturelle vont être sacrifiés. Nous ne pouvons pas l’accepter. Ce projet va à l’encontre du bon sens, de la biodiversité et des règles administratives en vigueur.

4) Menace pour les espèces animales
Enfin, ce projet représente une véritablement menace pour les espèces vivant sur ce territoire.
De manière scientifique, la biodiversité désigne la variété des formes vie sur Terre ainsi que les écosystèmes accueillant ces êtres vivants. Elle comprend toutes les interactions de ceux-ci à tous les niveaux d’échelles. De nombreux écosystèmes fournissent des services essentiels à notre bien-être collectif, ils permettent de réguler le climat en créant un équilibre à la base de la vie sur Terre. La biodiversité et tout ce qu’elle englobe sont donc indispensables au bon fonctionnement de notre planète. Or, selon le rapport « Planète Vivante » du World Wide Fund for Nature (WWF) « en 50 ans les populations d’animaux sauvages ont chuté de 69% » et malheureusement ce chiffre s’accroît d’année en année. Un million de plantes et d’animaux sont menacés d’extinction. Et pour beaucoup la sixième extinction des espèces est déjà là. Selon l’Institut de pharmacologie et de biologie structurale (IPBS) « une espèce sur huit est en danger de mort ». Ce n’est évidemment pas sans conséquence sur la vie humaine.
Les naturalistes connaissent l’importance du site de Levens. Il y a plusieurs espèces protégées sur ce site. Lorsqu’on lit l’avis de la Mission Régionale de l’Autorité Environnementale (octobre 2022), on apprend que « le porteur de projet » déposera une demande de dérogation à la préservation des espèces protégées concernant :
• trois espèces d’insectes: Magicienne dentelée, Damier de la Succise et Zygène de l’Esparcette ;
• six espèces de reptiles : Lézard ocellé, Couleuvre verte et jaune, Lézard à deux raies, Lézard des murailles, Coronelle girondine, Psammodrome d’Edwards ;
• huit espèces d’oiseaux (Bruant ortolan, Chardonneret élégant, Fauvette pitchou, Linotte mélodieuse, Pie-Grièche écorcheur, Pipit rousseline, Serin cini, Tarier pâtre). »
Sans compter la présence sur la commune d’une dizaine d’espèces de chauve-souris, dont toutes sont vulnérables et protégées en France.

Cette demande de dérogation signifie non seulement que certains animaux trouvent bel et bien refuge dans la trame verte et bleue de Levens, mais aussi et surtout que les autorités vont demander expressément à ne plus préserver ces espèces et donc, en détruisant leur milieu, à pouvoir les détruire.

D’autre part, ce projet ruine l’espace pastoral de l’Arpasse. Le berger devra désormais accompagner en camion les brebis de Porte Rouge qui paissent actuellement sur l’Arpasse jusqu’au col de Château Neuf. C’est évidemment inconcevable dans le cadre d’un projet visant à favoriser le mieux-être écologique.


Sur ce point, nous regrettons d’ailleurs que l’enquête publique soit réalisée sans la mise à disposition du dossier de dérogation au titre des espèces protégées. A ce titre, l’avis du CNPN ou du CSRPN aurait été un élément particulièrement éclairant pour le grand public.


Comme le souligne l’autorité environnementale et malgré les éléments apportés en réponse, l’étude de l’absence de solution alternative à ce projet n’est pas réellement démontrée par le porteur de projet. Concernant la faune, les mesures de réduction d’impact sont dérisoires et inefficace (ex. : les nichoirs pour les oiseaux sont inadaptés aux espèces concernées). Par ailleurs, aucune mesure de compensation ne semble proposée alors même que le projet impacte le lézard ocellé, espèce menacée de disparition en France et qui fait actuellement l’objet d’un plan national d’action (PNA).
Encore une fois, dans ce domaine, les réponses apportées par les concepteurs de projet ne sont pas des réponses écologiques, naturelles, mais des pirouettes administratives. Ainsi la zone qui était classée zone 1 à enjeu écologique très fort sera transformée en zone 4 à enjeu écologique faible.

Conclusion et avis
Pour conclure, nous, élus de la Métropole Nice-Côte d’Azur et députée européenne, nous estimons que le projet de centrale photovoltaïque de Levens, tel qu’il est actuellement présenté, n’est pas cohérent sur le plan écologique. Il laisse l’amère impression que la Métropole Nice-Côte d’Azur brade ses espaces naturels au nom de grands principes qu’elle n’entend pas faire appliquer.


Nous sommes évidemment favorables à l’implantation de panneaux photovoltaïques pour la création d’électricité plus verte. Mais pas de cette manière, pas dans ces conditions.
Actuellement les objectifs de la France concernant le photovoltaïque sont de 100 gigawatts de production d’électricité d’ici à 2050. Pour atteindre cet objectif, il serait plus sensé d’implanter des panneaux sur les toitures ou des friches industrielles plutôt que de sacrifier des terres agricoles, naturelles et boisées.


Pour l’heure, il n’y a pas d’installation photovoltaïque sur de nombreux bâtiments publics de Levens, même les plus récents (Foyer Rural, complexe sportif du Rivet, parking au pied du village, crèche, école etc.). Il n’est pas prévu non plus d’en installer sur le futur collège du village. Cela est pourtant possible. Il convient d’utiliser les zones artificialisées du village avant d’utiliser des zones naturelles.
Nous refusons le déclassement de la zone naturelle protégée pour le terme fallacieux de zone « naturelle solaire » et qui n’est de fait qu’une zone constructible à terme.


Nous demandons une étude sur le potentiel d’implantation photovoltaïque sur les grandes toitures, et zones anthropisées, à l’échelle du département. Ces zones offrent l’avantage de ne présenter aucune concurrence d’usage, contrairement aux sols qui, eux, servent à bien d’autres finalités que la seule production d’énergie.


Le risque de ce type d’implantation est de monter les citoyens contre l’énergie solaire comme cela se passe en France contre les projets éoliens. Ce serait contre-productif.


La lutte contre le dérèglement climatique mérite mieux.


Interventions de Jean-Christophe Picard

1.7 Réseau de tramway – Ligne 4 – Enquêtes publiques conjointes – Prise en compte des réserves et recommandations de la commission d’enquête – Déclaration d’intérêt général du projet.

Nous approuvons évidemment ce projet de ligne 4. Le tramway va devenir véritablement intercommunal puisque, pour la première fois, il sort de Nice.

C’est peu dire que ce projet, annoncé dans le schéma directeur du réseau de transport urbain de 2009, était très attendu.

Force est de constater que l’enquête publique a permis de collecter 873 contributions, dont celles – avec un « s » – du président des amis du maire de Cagnes-sur-Mer qui a été particulièrement actif, semble-t-il, si l’on en croit un article de Nice-Matin paru le 12 septembre dernier.

La commission d’enquête publique a néanmoins émis quelques critiques sur la composition du dossier d’enquête ainsi que sur le calendrier choisi tant pour l’enquête que pour la concertation préalable. La commission regrette également « l’absence d’un garant de la concertation », qui est – nous vous le rappelons – une demande récurrente de notre groupe. Je suppose que ces observations seront prises en compte dans les prochaines procédures.

Sur le fond, la commission a fait des réserves intéressantes et vous vous êtes engagés à les lever. C’est donc une procédure globalement fructueuse et il faut s’en féliciter.

La fin des travaux de cette ligne 4 est désormais annoncée pour 2028. Nous profitons de l’occasion pour vous demander de clarifier la date de mise en service prévisionnelle de la ligne 5 (vers La Trinité et Drap) qui est, elle aussi, très attendue ?

39.1 Approbation du principe de délégation de service public sous forme de sous-concession d’exploitation pour la gestion du lot de plage n°2 à Eze – Lancement de la procédure de recherche d’un exploitant.

Vous nous demandez de relancer, par anticipation, la procédure d’attribution du lot de plage « Papaya », à Eze, suite à la décision du juge des référés du tribunal administratif de Nice de suspendre le contrat de sous-concession ; décision confirmée par la cour d’appel administrative de Marseille.

Vous ne fournissez aucune explication aux membres du conseil métropolitain susceptibles d’expliquer cette situation décevante puisque cette plage n’a pas pu être exploitée pendant la saison 2023 et qu’il y aura peut-être, au final, des indemnisations à verser.

La métropole a transmis, le 7 avril 2022, le contrat de sous-concession du lot de plage au préfet. Ce dernier a saisi le juge des référés 8 mois plus tard…

Mais dès le 30 mai, le préfet vous demandait de lui fournir des pièces manquantes. Et le 15 septembre, il vous demandait de résilier le contrat de sous-concession.

En effet, la société attributaire « n’était pas à jour de ses obligations fiscales lorsqu’elle a candidaté et sa situation n’était toujours pas régularisée à la date de la signature du contrat ». La cour d’appel parle d’un vice de procédure d’une « particulière gravité ». Je précise que le préfet a également évoqué d’autres problèmes liés à la crédibilité financière de l’offre retenue qui n’ont pas encore été tranchés par la justice administrative.

Quoi qu’il en soit, puisque la situation n’était pas régularisable, nous ne comprenons pas pourquoi vous avez souhaité aller jusqu’au contentieux, ce qui a forcément généré un coût pour notre collectivité et un retard dans l’apurement de ce dossier.

Par ailleurs, nous demandons, à nouveau, la présence de l’opposition dans les commissions de délégation de service public de la métropole.

1.10 Compte-rendu des attributions exercées par l’organe délibérant – décisions du Président – avenants et marchés n’ayant pas fait l’objet de décisions – procès-verbaux des bureaux métropolitains des 14 décembre 2022 27 mars 2023 et 12 juillet 2023 – délibérations des bureaux métropolitains des 12 juillet 2023 et 11 septembre 2023.

Dans l’annexe 4 « Procédures formalisées », nous découvrons 14 marchés d’assistances et conseils en matière budgétaire, pour un montant total de 917 202 euros. Parmi les attributaires, il n’y a pas McKinsey mais il y a d’autre cabinets.

En commission, il a été précisé qu’il s’agissait de marchés récurrents, ce qui ne nous rassure pas au regard de leur coût…

Deux observations :

1/ La métropole de Nice Côte d’Azur est un des employeurs qui rémunère le mieux ses agents territoriaux (c’est ce que montre la comparaison du montant des 10 plus hautes rémunérations de chaque collectivité qui est désormais public). Nous avons donc forcément des agents parmi les meilleurs. Dès lors, pourquoi externaliser ?

2/ En outre, les conseils de ces cabinets ne semblent pas très efficaces si l’on en croit le rapport sévère de la chambre régionale des comptes portant sur la gestion de la métropole.

Au final, ne pourrions-nous pas – sans passer par un cabinet de conseil – mettre en place une évaluation systématique de toutes les prestations de conseil, d’une part, et une stratégie de réinternalisation en valorisant les compétences internes, d’autre part ?

Categories: Non classé
Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial