Catégorie : Notre activité

Destruction du Théâtre National de Nice et d’Acropolis : un scandale à multiples facettes

Contexte :

A quelques jours de la COP26, nous demandons à M. Estrosi de revoir sa copie ! 

Le projet de prolongation de la Coulée Verte est une aberration écologique et financière, un jeu de domino machiavélique.

Il cache bien d’autres travaux : destruction du Théâtre national de Nice (TNN), destruction du Palais Acropolis, reconstruction d’un nouveau palais des congrès à l’ouest, déménagement du Marché d’intérêt national (MIN) à La Gaude… 

Les contribuables niçois n’ont, pour l’instant, aucune idée du montant précis de tous les coûts (destructions, constructions, indemnisations…) qui seront générés par cette lubie. 

Bien évidemment, le coût écologique est complètement occulté tout comme les nuisances qui seront inévitablement causées par les travaux : rotation des camions, pollutions sonore et atmosphérique, etc. 

Le calendrier choisi est absurde. En toute logique, il faudrait attendre d’avoir reconstruit avant de détruire. Or, il est prévu de raser Acropolis en 2023… alors que le nouveau palais des congrès ne sera pas terminé avant 2025, voire 2026 !

Quelques faits :

  • Coût global estimé à plus de 100 millions d’euros soit un énorme gaspillage d’argent public – environ 5 fois plus qu’annoncé par le Maire lors de la campagne des municipales ; 
  • Si l’on rénovait le TNN plutôt que de le détruire, cela coûterait seulement 6 millions d’Euros ;
  • Suppression d’une activité de congressistes en centre-ville qui génère à chaque congrès un million d’Euros de chiffre d’affaires pour les hôteliers, restaurateurs et commerçants locaux. Repousser les congressistes à l’Ouest de la ville va faire perdre les petits commerces au profit des grands Groupes ;
  • Un bilan inquiétant sur l’emploi des salariés de l’Acropolis ; 
  • Destruction de 2 bâtiments récents et d’architectes renommés (Wilmotte et Bayard) ; 
  • Des tonnes de déchets à gérer ; 
  • Des tonnes de béton supplémentaires ; 
  • Sacrifice de 25 ha terres fertiles de la plaine du Var pour y déplacer le MIN (alors qu’en  2012, M. Estrosi déclarait dans Nice-Matin refuser tout bétonnage sur les terres agricoles de la Plaine du Var afin de protéger l’environnement » ;
  • Concertation publique tronquée, occultant les éléments ci-dessus. Un manque de transparence scandaleux avec de toutes façons, peu de participation. 

Nous proposons :

  • Permettre aux Niçoises et Niçois de se réapproprier les politiques structurantes de notre ville en co-construisant un contre projet. Ceci à travers des ateliers de travail ouverts à toutes et tous, avec bon nombre d’expert-e-s, associations, hommes et femmes politiques ;
  • Privilégier les travaux essentiels pour notre ville : rénovation du TNN, d’Acropolis, des écoles, isolation thermique des bâtiments etc ; 
  • Planter des arbres dans chaque avenue de la ville et pas seulement dans le carré d’or ;
  • Végétaliser et complanter les cours d’écoles. 

Revue presse :

Article de Nice Matin du 28 octobre 2021

https://www.nicematin.com/vie-locale/avec-la-destruction-d-acropolis-a-nice-les-commercants-et-les-salaries-dans-le-flou-723387

France 3 du 28 novembre 2021

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/a-nice-les-ecologistes-toujours-mobilises-contre-la-destruction-du-theatre-national-de-nice-2312797.html

ActuNice du 28 octobre 2021

https://actu.fr/provence-alpes-cote-d-azur/nice_06088/nice-les-ecologistes-passent-a-l-action-pour-sauver-le-tnn-et-l-acropolis_46007754.html

France Bleu du 28 octobre 2021

https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-opposants-a-la-destruction-du-tnn-entrent-en-scene-1635336711

Requalification du boulevard Gambetta, à Nice : nous déposons une contribution

La ville de Nice a lancé une enquête publique sur la requalification du boulevard Gambetta. Dans ce cadre, les six élus du groupe écologiste ont déposé une contribution.

·  La ville de Nice a lancé, du 15 décembre 2020 au 20 janvier 2021 inclus, une enquête publique sur la requalification du boulevard Gambetta

Dans ce cadre, les six élus du groupe écologiste ont déposé la contribution suivante :

Les écologistes soutiennent le maintien de la piste cyclable sur le boulevard Gambetta. Si son tracé aurait dû se faire bien en amont en concertation avec les habitants du quartier, il est indéniable qu’elle entraîne une baisse de la pollution dans le quartier. Le vélo est une priorité : c’est un mode de transport non polluant, rapide, sain et bon marché. Il contribue à répondre à l’urgence écologique et à l’urgence sociale. Sur les axes structurants de la ville, la possibilité de s’en servir est une nécessité : c’est le cas du tracé de la piste cyclable Gambetta, puisqu’elle structure la ville sur un axe nord-sud, avec environ 2.000 usagers par jour.

Les élus écologistes de Nice soutiennent la première option, celle de la voie cyclable centrale. Cependant, nous demandons des garanties pour la sécurité des cyclistes avant et après le pont sur le Carrefour Gambetta Thiers. Nous demandons également une piste sécurisée pour Gambetta Nord, qui soit donc réellement séparée. Nous demandons également le prolongement de l’aménagement cyclable sur Gambetta au-delà du pont de la voie ferrée et jusqu’au boulevard de Cessole, afin de créer une vraie piste Nord-Sud pour les vélos.

Nous demandons à ce que les arbres existants soient conservés.
 
Par ailleurs, à travers le reste de la ville, iI faut absolument développer des pistes de vélo pérennes et réaliser des aménagements qui permettent de quadriller la ville avec des itinéraires sécurisés, cohérents, attractifs et confortables. Il est également judicieux de promouvoir la pratique du vélo, et ce, dès le plus jeune âge. 

Nous demandons à ce que les arbres existants soient conservés.

Conférence de presse – Faire de Nice une ville végé-friendly ! – 20 janvier 2021

Faire de Nice une ville végé-friendly ! 

Le groupe écologiste demande à ce que la municipalité de Nice devienne une ville officiellement “végé-friendly” à l’image de Gand ou de Barcelone. 

Dans ces villes aussi, les options végétariennes ou vegan étaient peu connues avant la mise en place des options en lien entre la municipalité, les associations concernées, les institutions publiques … Or, modifier nos habitudes alimentaires, est bon pour la planète, la santé et l’emploi.

La réorientation de nos régimes alimentaires vers un modèle plus végétal représente l’un des leviers fondamentaux pour respecter les accords de Paris, mais aussi les engagements de M. Estrosi qui veut baisser de 55% les gaz à effet de serre de Nice d’ici 9 ans – 2030. 

Nous pouvons réduire de 50% les émissions de gaz à effet de serre de l’agriculture française d’ici à 2050 en créant 125 000 emplois en équivalent temps plein en réduisant de 50% la baisse de la consommation de protéines animales. En tant que ville très visitée et qui le redeviendra, nous avons un devoir d’exemple. 

C’est aussi une tendance de plus en plus voulue par les Français : sur Deliveroo par exemple, en 2020, les commandes vegans ont augmenté de 38% sur l’application. 

Alors, comment faire de Nice une ville végétarienne ? 

– Lancement d’une journée végétarienne par semaine (Belgique ; plus de 50% de la population mangent végé le jeudi, les écoles servent végé etc) ; 

– Recensement puis création d’un guide des lieux végés, largement diffusé dans les lieux de promotion du tourisme ; 

– Investissements de la ville pour former (gratuitement) les chefs, ainsi que les enfants et les parents ; 

– Créer des partenariats entre la ville, les associations, restaurants, comme en Belgique ; – Faire une campagne de communication massive de sensibilisation comme à Barcelone ; 

– Végétaliser les réceptions de de la ville et de la métropole ; 

– Encourager à une réduction de la consommation de protéines animales, et à un accroissement de la consommation de céréales complètes, légumineuses, fruits et légumes grâce aux moyens à disposition de la ville ; 

– Proposer une option quotidienne végétarienne dans la restauration publique, ainsi que dans les buffets de la mairie et de la métropole. 

Quels sont les avantages d’une telle décision ? 

– Faire de Nice un modèle à l’échelle française 

– Accroître la visibilité touristique de la ville 

– Sensibiliser la population scolaire et étudiante

– Réduire l’impact carbone de notre ville, surtout au vue de l’engagement de nos autorités 

– Améliorer la santé de nos concitoyens

Article Nice Matin du 21/01/2021

Categories: Janvier 2021, Presse
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