Auteur/autrice : elusecologistes

Conseil Métropolitain du 10 février 2021

Vous trouverez l’ordre du jour du conseil métropolitain du 10 février 2021 et toutes les interventions des élu.e.s du groupe écologistes :

19/20 édition côte d’azur – Subvention du Castellet le 10/02/2021

Interventions des élus écologistes en Conseil métropolitain du 10 février 2021 

Interventions de Juliette Chesnel-Le Roux 

Débat d’Orientations budgétaires – Exercice 2021 

Monsieur le président, mes chers collègues, 

Lors du dernier conseil municipal, vous nous avez insultés. 

Vous nous avez dit que favoriser le local plutôt que l’hyper tourisme c’était avoir l’air bête. Vous nous avez dit que favoriser nos restaurateurs, nos artisans et le monde de la culture plutôt que des projets pharaoniques c’était avoir l’air bête. 

Donc, selon vous M. le Président de la métropole, il est bête d’avoir pour priorité absolue nos concitoyens. Il est bête d’avoir pour priorité la transition écologique de notre territoire. Il est bête de s’alarmer parce que la région méditerranéenne se réchauffe 20% plus rapidement que le reste de la France. Il est bête de vouloir adapter notre territoire parce-que les phénomènes climatiques comme la tempête Alex vont se multiplier et s’intensifier. Il est bête de vouloir axer notre développement et notre budget en faveur des exploitants, artisans, commerçants locaux plutôt que pour vos projets de grandeur. 

Voulons-nous un budget qui soit celui du béton, de la pollution, du surtourisme ? 

Ou voulons-nous un budget qui accroîtra notre résilience, préparera notre métropole aux enjeux climatiques et sociaux de ce siècle ? Voulons-nous un budget qui soit celui du 20ème ou du 21ème siècle ? 

Vous continuez avec vos projets pharaoniques alors que notre territoire souffre. Des centaines de millions d’euros sont dépensés dans des projets futiles alors que nos concitoyens souffrent ! 

Lors du prochain bureau métropolitain vous vous apprêtez à verser encore 6 millions d’euros pour le grand prix du Castellet. Voici vos orientations budgétaires, un cumul de 12 millions d’euros pour un événement dans le Var, à 170km de Nice, qui pollue et ne génèrera aucune retombée économique pour notre territoire. 

Cette subvention est indécente ! Cette subvention est irresponsable ! Cette subvention est inacceptable ! 

Elle est le symbole de l’incohérence de votre politique. 

 Vous êtes le Docteur Jeckyl du greenwashing et le Mister Hyde de l’hypertourisme ! 

Quand il s’agit de faire une opération de communication pour planter un arbre vous êtes le meilleur.

Quand il s’agit de verser une subvention de 6 millions d’euros au grand prix de f1 dans le var, là étrangement cela est fait en catimini. 

Nous vous le redisons, vos projets pharaoniques étaient déjà contestables avant la crise, maintenant alors que notre métropole souffre, ils ne sont plus acceptables ! Ils nous endettent sur des décennies et contribuent au dérèglement climatique. 

Non, M. Estrosi, le greenwashing ne suffit pas pour être efficace: les émissions de gaz à effet de serre n’ont pas baissé depuis des années. Est-ce cela l’héritage que vous souhaitez laisser aux générations futures ? 

Protéger nos concitoyens, c’est d’abord et avant tout assurer leur avenir. C’est d’abord et avant tout préserver notre magnifique territoire. 

Protéger nos concitoyens, c’est proposer un budget qui ait pour priorités absolues et inconditionnelles la transition écologique et la justice sociale. 

Est-ce le cas lorsque les subventions pour la sensibilisation du Grand public et des scolaires au développement durable ne s’élèvent qu’à 89 850 euros ? Lorsque le plan vélo pour la métropole s’élève à 500 000 euros ? Lorsque 2 millions d’euros chaque année offerts au Castellet pourraient largement couvrir tout le budget de la politique de la ville de la Métropole ?!! 

Alors M. Estrosi, répondez à nos concitoyens : un évènement sportif est-il plus important qu’eux? Quelle est votre priorité pour ce budget ? Quelle est votre vision pour notre Métropole ? Comment justifierez-vous ces 12 millions d’euros ? 

Réseau de tramway ligne 4 – Modalités de concertation – Définition des objectifs 

Monsieur Nègre, Mesdames et messieurs représentants de notre assemblée, je voudrais adresser 2 points concernant ce projet. 

Tout d’abord, tout ce qui peut permettre de délaisser la voiture est une initiative à encourager. Et la création d’une ligne de tramway est toujours une bonne nouvelle. Et je rends hommage à notre digne prédécesseur, Guy Marimot qui a tant œuvré en ce sens. 

Nous voterons donc POUR cette délibération qu’attendent de nombreux habitants de la Rive Droite du Var. 

Cependant, nous sommes très surpris de voir s’engager aussi prestement ce projet de Ligne 4 alors que la Ligne 1 n’est toujours pas sur les rails, si je puis dire. 

En effet en Aout 2020, notre président de Métropole s’est engagé à poursuivre la Ligne 1 du Tramway vers l’Ariane, La Trinité, Drap et même Cantaron. 

Et depuis ? Rien. Pas d’enquête publique, pas de planification, pas de phasage, pas de calendrier. 

Alors on se demande.

Pourquoi la Ligne 4, en priorité ? 

Et la Ligne 1 reportée aux calendes grecques. Les habitants de l’Est de Nice et de la vallée du Paillon apprécieront. 

Monsieur le Vice-président délégué aux transports, Monsieur Le Président de la Métropole, merci de nous transmettre un agenda pour la Ligne 1. 

Création du guichet métropolitain de la rénovation énergétique 

Chers collègues, c’est une bonne nouvelle d’étendre à 1500 logements par an. Cela n’atteint pas encore les 5000 logements par an prévus par le SRADDET pour notre territoire. Mais c’est déjà mieux. 

Pouvez-vous nous indiquer où sera localisé ce guichet ? 

Sera-t-il complémentaire ou redondant de la maison de l’Habitant qui est à Nice ?  Merci, nous voterons pour ce financement européen. 

Signature d’une convention de partenariat avec l’association départementale d’information sur le logement, la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et la Chambre de Commerce et d’Industrie portant sur le service d’accompagnement pour la rénovation énergétique (SARE) 

Cette convention qui nous est proposée est plutôt emberlificotée. 

 En gros on comprend qu’il s’agit de mettre en œuvre la rénovation énergétique. 

Mais cette convention, quel est son objectif ? Mettre en relation des professionnels avec les particuliers ? 

Pouvez-vous nous expliquer concrètement comme vont s’inscrire les professionnels ? Comment vont solliciter les particuliers ? Qui paie qui ? 

Comment s’assurer de la qualité des prestations ? 

 Merci 

Plan local d’urbanisme métropolitain PLUm – Déclaration de projet Saint-André-de-la-Roche – Résistex. 

On nous demande de modifier des dispositions du PLU métropolitain pour permettre à ce projet de se réaliser. 

Considérant que les dispositions actuelles du plan local d’urbanisme métropolitain en vigueur ne permettent pas la réalisation de ce projet,

Considérant qu’après analyse du projet, certaines dispositions du PLUm approuvé sont en discordance avec le projet, 

Considérant qu’il convient de modifier les dispositions réglementaires et graphiques . Pouvez-vous nous dire clairement quelles dispositions du PLUM devront être modifiées ? 

Plan local d’urbanisme métropolitain – Déclaration de projet Villa Eiffel Beaulieu-sur-Mer.

On nous demande de modifier des dispositions du PLU métropolitain pour permettre à ce projet de se réaliser. 

Pouvez-vous nous dire quelles dispositions du PLUM doivent être modifiées ? « Modifier les polygones d’implantation, la hauteur ainsi que les espaces boisés classés, »  A quoi sert un PLU s’il ne sert pas à protéger les espaces boisés classés ? A quoi sert un PLU s’il suffit d’une délibération pour y déroger ? 

 Nous voterons CONTRE. 

Interventions de Jean Marc Governatori 

Mise en place d’une expérimentation commerciale pour un nouveau support de communication métropolitain dans le tramway 

M. Le Président de la métropole, mes chers collègues, 

La publicité est aujourd’hui imposée dans les rues, les gares, les centres commerciaux, les parcs, le moindre recoin de notre métropole. A cela, vous souhaitez désormais ajouter des panneaux publicitaires très lumineux jusque dans nos déplacements. 

Vous souhaitez “évaluer l’impact des publicités sur les usagers du tramway” ? Permettez-moi de vous faire gagner du temps … 6 écrans à l’intérieur d’une rame ! Cela signifie que nos yeux ne pourront pas se reposer, que nos enfants seront sans cesse exposés à un flux publicitaire et lumineux dont on sait qu’il nuit à la santé. Vous qui êtes si friands des sondages, demandez donc aux usagers du tramway s’ils souhaitent être confrontés chaque jour à des messages publicitaires … 

Et savez-vous, M. Estrosi, qu’un seul panneau lumineux représente l’équivalent de la consommation annuelle hors chauffage de trois familles ? A l’heure où vous prétendez faire de l’écologie votre cheval de bataille, cela vous semble-t-il raisonnable ? A l’heure ou économistes et scientifiques nous appellent à faire preuve d’un peu plus de sobriété, trouvez-vous raisonnable de pousser à la consommation effrénée jusque dans nos transports collectifs ? Le tout, à coup de pollution lumineuse ? 

Nous le savons, la publicité contribue largement à nous faire désirer, à nous faire acheter encore plus de vêtements, de SUV, de smartphones … produits que nous importons déjà dans des quantités énormes… Et ces produits représentent un quart des émissions des Français ! Les appétits commerciaux de quelques-uns ne doivent pas passer avant le confort et la santé de nos concitoyens ! 

Règlement Local de Publicité métropolitain RLPm – Modification des modalités de concertation 

M. le Président de la métropole, mes chers collègues, 

Je serai bref. Au regard des enjeux économiques, écologiques et sanitaires que représente l’encadrement de la publicité, je demande à ce que la réunion publique prévue pour la seconde phase de la concertation soit maintenue et se fasse en ligne. Par ailleurs, elle pourrait être retransmise en live sur le site de la métropole, afin de toucher le plus grand nombre. 

Les conditions sanitaires doivent bien sûr être respectées. Mais la démocratie également. Cette assemblée le prouve, nous savons nous adapter. Et nous devons le faire. Le Règlement Local de Publicité métropolitain (RLPm) concerne tous nos concitoyens et ils doivent pouvoir s’exprimer sur ce sujet. 

La publicité qui bénéficie souvent aux grandes entreprises au détriment des petites, accélère nos problématiques comme la raréfaction des matières premières : les spécialistes prévoient la fin des possibilités d’extraction d’or et de zinc en 2025. Le plomb en 2030. Le cuivre et l’uranium en 2040. Le pétrole en 2050. Le gaz et le fer en 2075. Bref, nous écologistes, préférons l ‘écologie pour la qualité de vie à votre écologie de la croissance productrice d’impasses.

Education et sensibilisation à l’environnement et au développement durable – Renouvellement de la convention triennale et tripartite avec la ville de Nice et l’Etat 

M. Le Président de la métropole, mes chers collègues, 

Le groupe des élus écologistes salue cette convention tripartite entre l’Etat, la métropole et la ville. Elle est un signe de votre prise de conscience, de l’urgence d’agir pour les générations présentes et futures, de préparer l’avenir. Mais le problème est déjà dans l’intitulé : le développement durable est cause de problèmes en tous genres. Il faut parler d’activité soutenable qui est le bon terme écologiste. 

Et, une fois n’est pas coutume, avec vous, on s’interroge. Les objectifs sont intéressants, ce sont ceux fixés par les écologistes, depuis des décennies. Heureux de voir que vous, à l’instar des décideurs nationaux, suivez les pas des écologistes. Mais quid des moyens ? Alors là, on nage dans les grandes ambitions qui comme par trop souvent… ne sont que des promesses creuses. Réunions, mise en place de commissions, signatures de conventions et autres chartes… Mais qu’attendez-vous pour agir concrètement ! Vous vous dites écologiste, mais personne n’est dupe et certainement pas la jeune génération qui se mobilise ! 

Que lui proposez-vous à cette jeunesse ? Je cite la Convention : « Les signataires s’engagent, dans la mesure de leurs moyens… ». On les connaît vos moyens M. Estrosi. Chaque budget prouve bien quelles sont vos priorités. Nous sommes bien obligés de nous offusquer, quand nous lisons, dans la délibération 9.2 que vous n’allez octroyer que 89 850 euros en tout aux associations visant à sensibiliser le grand public et des scolaires au dérèglement climatique. 

89 850 euros pour des dizaines de milliers d’élèves … Dans le même temps vous osez donner 12 millions pour les 22 coureurs du Grand prix du Castelet ? Et le désastre financier, écologique potentiel du déménagement d’Acropolis et du théâtre ?! 

 Cette indécence doit cesser. 

Alors, nous votons pour. Mais cela ne suffit pas. Car protéger la jeunesse de notre ville, souvent déjà bien plus écologiste que vous, ce n’est pas signer à bout de bras des conventions. Protéger notre jeunesse, c’est investir massivement et durablement dans son avenir. Protéger notre jeunesse, c’est réduire notre empreinte carbone. Protéger notre jeunesse, c’est adapter notre territoire. Protéger notre jeunesse, c’est agir maintenant.

Interventions de Jean-Christophe Picard 

Déontologie des élus métropolitains : création de la fonction de déontologue 

C’est une divine surprise ! En effet, lors du conseil métropolitain du 23 juillet 2020, M. Pradal avait une position différente sur cette question : 

« Cela pourrait à nos yeux consister à une forme d’immixtion dans les autres communes que de donner à un déontologue d’un EPCI et non pas d’une collectivité, la possibilité de veiller ou d’assister très fortement. C’est pour cela que nous avons fait le choix de considérer que cette question devait être réglée au niveau des communes ». 

Nous nous félicitons de cette initiative. De coup, il aurait fallu l’ajouter dans le nouveau règlement intérieur du conseil métropolitain, sur le modèle du règlement intérieur du conseil municipal de Nice. 

Et n’oublions pas de mettre en place le référent alerte éthique − qui a vocation à recueillir les signalements des lanceurs d’alerte − obligatoire depuis le 1er janvier 2018 ! 

Convention relative à la mise en place d’une tarification multimodale sur le périmètre des Alpes-Maritimes et de la Principauté de Monaco – Avenant n° 1 

Vous nous demandez d’approuver les termes de l’avenant n° 1 qui « a pour objet d’acter cette intégration de la Principauté de Monaco dans le Pass Sud Azur au 1er octobre 2020 »… Nous espérons que la métropole sera prête pour le 1er octobre 2020 ! 

Ceci étant dit, ayant fait le choix de ne pas avoir de véhicule, je suis moi-même un grand utilisateur du Pass Sud Azur. Et je peux témoigner que c’est un vrai progrès… 

Par contre, on pourrait peut-être faciliter l’achat car il existe pas moins de 7 zones mais la carte des zones n’est disponible que sur le site internet et pas à proximité des bornes SNCF en libre-service. 

Et peut-être pourra-t-on, à terme, recharger sa carte sur les bornes du réseau Lignes d’Azur… 

Règlement intérieur de la Métropole Nice Côte d’Azur – Modification 

Il était proposé d’annuler le règlement intérieur adopté le 23 juillet 2020 et d’en approuver un nouveau. 

Dans la délibération, vous expliquez que ce nouveau règlement intérieur fait suite « aux observations formulées »… 

Je comprends que vous n’ayez pas envie de préciser qu’il s’agissait des observations formulées par le groupe écologiste, mais vous auriez dû au moins, préciser que le préfet, suite à notre saisine d’ailleurs, vous a demandé de retirer la précédente délibération au motif qu’elle était entachée d’illégalité.

Ce contexte étant rappelé, nous vous remercions de nous avoir associé au groupe de travail et d’avoir pris en considération nos observations.

 

Concession des plages de Nice – Approbation de l’avenant n° 2 

Plages de Nice – Sous concession lot n° 15 d’activités balnéaires – Approbation de l’avenant n° 1 

Dans la délibération 102.1, il est indiqué : 

« Considérant que cet avenant ne modifie pas la surface totale du lot n° 15 et n’a aucun impact financier, 

Considérant que cet avenant ne modifie pas la surface totale exploitable, » 

Mais l’avenant porte sur « la création d’un plancher supplémentaire de 45 m² situé sur le lieu anciennement dénommé « bains de la police », en sus des 660 m² de surface pouvant accueillir un plancher démontable autorisés pour le lot d’activités balnéaires n° 15 Castel plage »

Le plancher destiné à accueillir des tables et des chaises va donc augmenter de 7 %. Comment peut-on dire qu’on ne modifie pas la surface du lot et que cela n’a aucun impact financier ? Pourquoi ne pas augmenter la part fixe de la redevance ? 

Compte-rendu des attributions exercées par l’organe délibérant 

Vous avez signé un avenant n° 5 au marché « Section souterraine du Tramway – Travaux de Génie Civil et équipements liés » d’un montant de 7 777 568 euros au bénéficie du groupement conduit par Bouygues. 

Par courrier en date du 9 février 2021, le directeur général des services me précise que « cet avenant clôture un éventuel recours de la part de l’entreprise »… 

Nous sommes un peu étonnés de ce surcoût et de cette menace de recours. Toutes les entreprises soumissionnaires ont eu connaissance des études préalables. Elles avaient d’ailleurs le loisir de réclamer des études complémentaires, le cas échéant. 

En outre, certains géologues, comme votre ami Éric Gilli, avait alerté l’opinion publique sur la réalité du contexte géologique. 

Les entreprises ne peuvent donc pas dire qu’elles ont rencontré des problèmes imprévus. Elles devraient même verser des indemnités de retard à la métropole… 

Je me permets de rappeler que la ligne 2, qui devait coûter 650 millions d’euros, a finalement coûté 950 millions, soit un dérapage de 46%.

Interventions de Sylvie Bonaldi 

Solidarité Région Tempête ALEX – Avenant exceptionnel au Contrat Régional d’Equilibre Territorial. 

La région Sud a décidé de soutenir la Métropole dans sa reconstruction des infrastructures endommagées par la tempête Alex en complément des mesures d’urgence déjà votées, en augmentant de 20 millions d’euros, l’enveloppe financière du contrat régional d’équilibre territorial (CRET) qui était de 46.928.128 euros pour la période 2019-2021. Ce soutien est bien-sûr le bienvenu ! 

Mais que représente le CRET ? Le dossier d’orientation budgétaire nous éclaire sur sa vocation et précise qu’il se fait en accord avec le plan Climat voté par la région en octobre 2017 sur les axes suivants : écomobilité, région zéro carbone, moteur de croissance verte, préservation du patrimoine naturel en Provence-Alpes-Côte d’Azur. 

Or, dans sa deuxième tranche, parmi les projets pour lesquels des financements ont été votés en 2020, figure la Plateforme agroalimentaire et horticole de la Baronne MIN d’Azur ( 2 750 000 euros en 2020 après les 7 millions votés en 2019). Ce projet de construction sur 17 hectares dans le lit majeur du Var est écocide. Il nécessite des dérogations sur la préservation d’espèces protégées. Il est en contradiction avec le plan Climat, l’écomobilité, une région zéro carbone et la préservation du patrimoine naturel. 

Il sera potentiellement une prochaine zone sinistrée lors d’une prochaine crue du Var, et représente à lui seul la moitié du montant de l’aide accordée par la région ! Décidément, sur notre territoire les catastrophes passent, mais aucun enseignement n’en est tiré, puisque du même budget sort un financement de réparation, indispensable, et un projet à risque inutile ! C’est faire bien peu de cas non seulement des impacts environnementaux mais de l’argent du contribuable ! 

Stratégie vaccinale – ouverture de la vaccination du personnel de la Métropole et de ses régies présentant des pathologies aggravantes à la covid-19. 

Nous avons déjà eu cette délibération en Conseil municipal pour les agents de la ville. 

Pourquoi pas ? Sauf que nous espérons que les agents de la ville comme de la métropole présentant des pathologies aggravantes sont déjà soit en télétravail soit sur des postes non exposés. Et comme précisé dans la délibération et encore par la cellule de crise réunie par le Préfet hier, la problématique actuelle est vraiment la disposition d’une quantité suffisante de doses, dont la priorité doit être donnée pour une deuxième injection. 

Un vaccin a au minimum 2 effets : il rassure celui qui l’attend et l’immunise. Le stress est source de pathologies, il convient donc de le limiter. Alors pourquoi ne pas faire preuve de plus d’originalité et ne pas réitérer une initiative que vous avez eue pendant la première vague : proposer des tests sérologiques à tout le personnel ? En effet, ils ne sont pas remboursés sauf cas particuliers, et donc pas aussi accessibles que les tests PCR pourtant beaucoup plus onéreux pour la collectivité. Car pour moins de 10 euros le testeur, vous

pourriez organiser ces examens faciles, au résultat immédiat. Ils rassureraient ceux dont l’immunité serait décelée. Leur vaccination deviendrait également inutile pour quelques mois. 

Nous savons bien que dans cette maladie il y a des cas positifs au test virologique mais asymptomatiques. Donc potentiellement immunisés. Alors empressons-nous de les rassurer.

Interventions d’Hélène Granouillac 

Compétence GEMAPI – Contrat de délégation de missions au Syndicat Mixte Inondations, Aménagement et Gestion de l’Eau Maralpin (SMIAGE) pour des travaux post-Alex en cours d’eau 

Considérant que la Métropole exerce la compétence de Gestion des Milieux Aquatiques et de Prévention des Inondations (GEMAPI) conformément à l’article L5217-2 du code général des collectivités territoriales depuis le 1ER janvier 2018 

Nous saluons bien sûr les efforts fournis. Cependant qu’en est-il des engagements précédents, prévenir étant guérir. Coordonner une politique globale de l’eau requiert de prendre en considération l’ensemble de ses cours. Douce donc potable ou salée, de mer, la métropole Nice Côte d’Azur les regroupe d’autant depuis qu’elle a créé sa propre régie. Le cycle de l’eau, comme chacun le sait, c’est la vie. D’où la bataille engagée pour sa préservation. Elle parcourt l’océan, le ciel, les sommets pour pourvoir à nos besoins, dont les plus vitaux, étancher notre soif et permettre l’agriculture qui nourrit l’humanité. 

Il existe ici un plan lancé en 2012 qui intègre 10 communes littorales (les 8 communes littorales de Nice Côte d’Azur plus Antibes et Villeneuve-Loubet) et les 5 bassins versants associés aux fleuves du territoire dont le fleuve VAR (Brague, Loup, Cagne, Var, Paillons). Il a fait l’objet en 2015 avec tous les partenaires de ce contrat d’un pré-bilan à mi-parcours ? comportant 98 actions visant à la préservation commune, cohérente et globale du patrimoine littoral* cf ci-dessous. 

Il semble très difficile d’obtenir des données sur cette question sensible car vitale qu’est ce commun qui, comme son nom l’indique ne peut faire l’objet d’un monopole, se gère en toute transparence, dû à toutes et tous. 

Je réitère donc pour la troisième fois la demande de bilan du CONTRAT DE BAIE signé en 2012** qui, sauf erreur, n’a pas été transmis. 

*Quelques exemples d’actions inscrites dans la dynamique du contrat de baie et déjà réalisées par les différents maîtres d’ouvrage : 

· Création d’une application Smartphone (DONIA) de localisation des fonds sous-marins pour les bateaux, permettant d’éviter les espaces remarquables recouverts, par exemple, de plantes marines à fleurs, posidonies ou cymodocées. 

· Optimisation de la station HALIOTIS, station d’épuration qui récupère les eaux usées des habitants de Nice à Cap d’Ail avec une amélioration des traitements des boues d’épuration et la réhabilitation de l’émissaire de rejet en mer. 

· Raccordement des eaux usées au collecteur général à Colomars. 

· Création d’une station d’épuration à Duranus. 

· Inauguration d’un sentier sous-marin dans l’Anse de Saint Jean Cap Ferrat accessible gratuitement à tous. 

· Création d’un espace « Mer et Littoral » dédié aux expositions et aux animations pour les adultes et les enfants sur 2 hectares au Cap d’Antibes. 

· Panneaux de sensibilisation au milieu marin installés au bord de mer en face de l’hippodrome de Cagnes-sur-Mer.

· Les campagnes ECOGESTES, sensibilisation faite directement auprès des plaisanciers par canoë kayak. 

· Les formations « La Rivière à la Loupe » auprès des enfants (primaires et collèges) : actuellement « La Brague à la loupe » pour les enfants du secteur de Sophia Antipolis et « Les Paillons s’exposent » à la Maison de l’Environnement de Nice. 

· L’amélioration de la collecte et du traitement des déchets liquides sur le port de Nice. 

** Programme local et contractualisé, le Contrat de Baie d’Azur, signé en janvier 2012, comporte un plan d’actions en faveur du développement environnemental et de la protection du littoral et du milieu marin, soit 75 km de côtes qui correspondent à 10 communes littorales (les 8 communes littorales de Nice Côte d’Azur plus Antibes et Villeneuve-Loubet) et aux 5 bassins versants associés aux fleuves du territoire (Brague, Loup, Cagne, Var, Paillons). 

Plan local d’urbanisme métropolitain – Déclaration de projet Villa Eiffel Beaulieu-sur-Mer 

Considérant qu’il est projeté une restructuration du site par la réalisation d’un hôtel 5 étoiles, et d’un centre de bien-être, 

Considérant que le projet de la Villa Eiffel développe trois éléments fondamentaux qui sont le développement d’activités économiques, l’aménagement et la mise en valeur du site et la requalification paysagère. 

Ce projet pose une question déterminante quant au modèle de tourisme qu’il porte, indifférent au changement que les temps nous enjoignent d’opérer. D’autant plus que mitoyen d’un joyau du patrimoine culturel méditerranéen, la Villa Kérylos, mais pas que. La nouvelle destination de la Villa Eiffel construite par Joseph Durandy et son parc va faire l’objet d’une consultation publique qui déterminera son avenir. Deux considérants relevés : « 1 Considérant qu’il convient de modifier… la hauteur ainsi que les espaces boisés classés, CLASSÉS. 

2 Considérant que les enjeux sur les habitats et la flore sont faibles car aucune donnée concernant une espèce de flore protégée n’est recensée dans le secteur d’étude et ses limites proches ; 

Comment peut-on évoquer, sur un seul et même site autant d’incohérences en annonçant préserver tout en modifiant, on coupe tout mais on garde la longueur ? 

Pour rappel, acquise en 2008 pour la somme de 100M€ cette propriété appartenait à un groupe de Caisses de retraite de cadres depuis 1977, emplacement exceptionnel, parc, balcon sur la mer. Son acheteur est (est-ce toujours lui ?) Léonard Blavatnik, président du groupe d’investissement Access Industries, par ailleurs propriétaire depuis 2006 du Grand Hôtel du Cap Ferrat, dans un « lot » comprenant l’Hôtel Vendôme à Paris et des villas à Megève. A la tête d’un groupe présent dans le gaz, le pétrole (TNK-BP, troisième compagnie pétrolière de Russie), l’aluminium, le plastique, les télécommunications, l’immobilier, l’hôtellerie de luxe… 

J’invite vivement les citoyen.ne.s à participer à l’enquête publique qui décidera de la destination de ce lieu d’exception et à choisir la plus appropriée aux impératifs économiques, écologiques et touristiques de notre époque.

Je cite, à la « la décision de prescrire la déclaration de projet emportant mise en compatibilité du PLU métropolitain sur la commune de Beaulieu-sur-Mer » pouvez-vous garantir que ce projet ne portera pas atteinte aux bois classés ? 

Commune de Cagnes-sur-Mer – approbation du cahier des charges de la concession des plages naturelles 

M. Nègre, j’ai bien entendu ce qui confinerait presque à de la schizophrénie votre plaidoyer pour la nouvelle ligne du tram réduisant la pollution, face à la tentation, il y a quelques mois, d’accueillir le long du même segment un port commercial et son trafic de containers augmentant la pollution. Ironique, désolant et bien pire que le hors-sujet auquel le président recourt, impuissant quand à court d’arguments sans doute destabilisé par nos interventions. 

Concernant cette délibération donc, alors que le littoral se fragilise, surexploité, exposé à des contraintes de plus en plus fortes – tourisme de masse, pollutions dont trafic aérien proximité avec l’aéroport, trafic routier, maritime, en plus des nuisances sonores dues aux activités existantes – alors que vous prévoyez des AMP aires marines protégées « un atoll pour la faune subaquatique… constituant une installation unique dans le 06 » peut-on lire sur le site de votre mairie, est-il écologiquement responsable de vouloir exploiter cet espace littoral et prolonger son occupation qui est déjà de 8 mois donc 32 semaine à 48 semaines soit quasiment toute l’année qui en compte 52 ? Cet écosystème a tant besoin de se régénérer. Le propos n’est pas ici de remettre en question l’activité économique donc touristique et sa reprise que nous espérons prochaine, mais de ne pas amplifier, de ne pas empirer les erreurs du monde d’avant la crise. Pensez-vous que prolonger l’usage non-stop de ces milieux, terrestre et marin, soit bénéfique pour ces « plages naturelles » exposées à l’érosion, à des éléments et conditions météorologiques de plus en plus redoutables et redoutés ? allez-vous prendre et faire prendre ce risque ? 

Considérant que le projet de concession fixe, d’une part à 87 669 m², la surface totale de la plage concédée, à 9 325 m² la surface exploitable (soit un pourcentage de 10,6%), à 3 166 m la longueur totale de la plage et à 464 m la longueur exploitable (soit un pourcentage de 14,66%), Considérant que le projet prévoit une durée d’exploitation annuelle des plages de 8 mois, du 15 mars au 15 novembre, qui pourra être portée à 48 semaines sur demande de la commune et sur agrément de la Préfecture, Considérant que la Métropole est autorisée à exploiter 6 lots de plages et 2 lots de bases nautiques de Cagnes-sur-Mer par des délégations de service public sous forme de 8 sous concessions d’exploitation. 

La Zone Marine Protégée (ZMP) constitue une installation unique dans le 06. La zone est submergée à quelques mètres de l’embouchure de la Cagne. Afin de permettre la colonisation des récifs, toute pêche, y compris depuis le rivage, chasse sous-marine et plongée sont interdites. Les panneaux d’informations installés permettent aux néophytes de découvrir les espèces qui le peuplent : castagnoles, mendoles, oblades, blennies, gobies, céphalopodes, crustacés, étoiles de mer, pennatules, vers de feu, algues gorgonnes et éponges viennent compléter cet écosystème qui s’enrichit d’année en année.

Question orale 

Selon l’article 38 du règlement intérieur : « Tout membre du Conseil métropolitain a le droit, dans le cadre de sa fonction, d’être informé des affaires de la Métropole qui font l’objet d’une délibération. […] Toute demande d’informations complémentaires devra être adressée au Président de la Métropole, au plus tard deux jours francs avant la séance. » 

Dans ce cadre, je vous avais posé, le 24 novembre 2020 (dans les délais requis), la question suivante : 

Dans son rapport d’observations définitives sur la gestion de la métropole Nice Côte d’Azur pour les exercices 2012 et suivants, la Chambre régionale des comptes relève qu’entre 2014 et 2018, « le délai global de paiement constaté sur le budget principal ainsi que sur les budgets annexe transports et assainissement a toujours été supérieur à 30 jours. » 

Or, comme le rappelle la Chambre, « le défaut de mandatement du solde d’un marché dans les délais qu’il prévoit fait courir de plein droit et sans autre formalité, au bénéfice du titulaire ou du sous-traitant, des intérêts moratoires à compter du jour suivant l’expiration de ce délai »

Par conséquent, je vous serais reconnaissant de me communiquer le montant des intérêts moratoires payés par la métropole tant pour son budget principal que pour ses budgets annexes (transports et assainissement), depuis 2008. 

Le 27 novembre 2020 (le jour du conseil métropolitain), le directeur général des services me répondait que des éléments de réponse me seront communiqués dans « les plus brefs délais »… 

Ne voyant toujours rien venir, je vous demande, au nom du groupe écologiste, de rendre publique la réponse à ma question légitime au regard des observations inquiétantes soulevées par la Chambre régionale des comptes.

Vœu du Groupe Ecologiste au Conseil Métropolitain  

Contribution Financière au Circuit du Castellet  

Monsieur le Président, l’ordre du jour du bureau métropolitain de ce jour, 10 février 2021, propose  dans son point 5.2 d’autoriser la Métropole Nice Côte d’Azur, à … « renouveler sa contribution  financière au Groupement d’Intérêt Public ‘’Grand Prix de France Le Castellet’’ pour les années 2021 à  2023 ».  

Considérant que les dernières contributions ont été d’un montant que l’on peut qualifier d’exorbitant  de 2 millions d’euros chaque année, depuis 3 ans,  

Considérant que Le Castellet n’est pas situé dans notre département,  

Considérant que notre collectivité a déclaré l’état d’urgence climatique,  

Considérant que les perspectives climatiques sont absolument alarmantes, et particulièrement sur le  bassin méditerranéen comme l’a clairement rappelé l’expert lors de l’installation du Conseil pour le  Climat la semaine dernière le 04 février 2021.  

Considérant que nous avons subi les terribles effets d’une bombe climatique avec la tempête Alex il  n’y a que 4 mois, dont la plupart des experts attribuent la violence au réchauffement climatique, et  particulièrement celui de la mer Méditerranée, qui est 20% plus important que sur le reste de la  planète !  

Considérant la période de crise sanitaire, environnementale et sociale que nous traversons,  

Nous vous demandons de renoncer à verser ces nouveaux 6 millions d’Euros d’argent public azuréens  pour une manifestation varoise, non essentielle,  

Nous vous demandons formellement de ne pas autoriser la Métropole Nice Côte d’Azur à renouveler  cette contribution financière et de décider de l’arrêt définitif de ces contributions indécentes.  

Le Grand Prix du Castellet : un scandale écologique et économique – Conférence de presse du 09/02/2021

La délibération du Bureau Métropolitain :

Au total, nous donnerons 12 millions d’euros à un grand Prix de Formule 1 dans le Var … C’est tout bonnement scandaleux ! C’est un symbole de l’hypertourisme aussi inutile que polluant. 

12 millions d’euros à un grand Prix de Formule 1 dans le Var … C’est tout bonnement scandaleux !

Juliette chesnel – le roux

Alors que nos restaurateurs, nos commerçants, le monde associatif et culturel meurent à petit feu, le président de la Métropole va verser au total 12 millions d’euros, issus de la poche des contribuables, à un événement inutile et extrêmement polluant. 

En pleine période de Covid, alors que notre territoire souffre encore des effets de la tempête Alex c’est d’autant plus inacceptable est scandaleux. Un événement dans le Var à plus de 170 kms de Nice ! Et qui aura, on le sait, de graves conséquences écologiques ! C’est tout aussi irresponsable qu’indécent. 

Il est tout aussi scandaleux que cette décision de la honte se fasse en cachette, en catimini. Cette subvention passe en Bureau métropolitain et non en Conseil métropolitain : soit sans débat de l’assemblée. Comment accepter qu’une telle somme, soit attribuée sans débat démocratique et public ? Etrange de la part de Monsieur Estrosi le champion de la communication à outrance. 

L’attribution de la subvention au grand prix du Castellet est un scandale tant sur le fond que sur la forme. La priorité de notre métropole doit être le bien-être de nos concitoyens et la transition écologique de notre territoire.

19/20 édition côte d’azur – Subvention du Castellet le 10/02/2021

Article de 20 minutes – 10/02/2021 :

https://www.20minutes.fr/nice/2972971-20210209-nice-ecolos-denoncent-subvention-grand-prix-castellet-utiliseraient-plutot-tourisme-durable

Article de Nice Matin- 10/02/2021 :

Categories: Février 2021

Question Orale à M. le Maire quant à son approbation de l’extension du T2 – Conseil municipal du 29 janvier 2021

Monsieur le Maire,

En août 2019, vous vous êtes prononcé en faveur de l’extension du T2 de l’aéroport urbain Nice Côte d’Azur et donc de l’inévitable augmentation du trafic aérien et de son corollaire d’émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

 Pourtant, vous avez lancé votre nouveau Plan Climat, le PCAET 2019-2025. Vous avez signé le Pacte Finance Climat et vous avez rejoint les signataires de l’État d’Urgence Climatique.

 Depuis, nous avons subi la tempête Alex, et nous savons aujourd’hui que la Méditerranée se réchauffe beaucoup plus vite que le reste du globe. Depuis, nous subissons la pandémie Covid-19, et vous avez vous-même déclaré que le tourisme en était un facteur de propagation.

 Enfin, 500 Niçois meurent prématurément chaque année de la pollution atmosphérique, et vous savez que la pollution va d’ailleurs de pair avec le CO2.

Le groupe écologiste souhaite connaître votre position aujourd’hui, Monsieur le maire, à la lumière de tous ces événements. Notre question est très claire : êtes-vous toujours favorable à l’extension du T2, naturellement une fois la pandémie jugulée ?’

Interventions de Jean Marc Governatori lors du conseil municipal du 29 janvier 2021

Délibération 12.1 : Développement de l’agriculture urbaine et des jardins nourriciers sur la commune de Nice

M. Le Maire, mes chers collègues, 

Ah quel bonheur de voir que mes rendez-vous et mon lobbying auprès des adjoints dédiés a porté ses fruits ! Quel bonheur de voir que vous partagez ma vision : que vous souhaitez diminuer la vulnérabilité de notre territoire, accroître autonomie alimentaire, sécuriser ses approvisionnements et leur qualité… Vous comprenez enfin que la première pierre pour accroître notre résilience est de bâtir une production alimentaire locale dynamique. Ouf ! Avec une autonomie alimentaire de moins de 5 % à Nice, cette délibération est urgente comme stipulé par un rapport du sénat de novembre 2019.

L’insécurité alimentaire est une réelle menace lorsque l’on sait à quelles pénombres climatiques extrêmes notre territoire est confronté. Que se passerait-il si l’approvisionnement alimentaire est interrompu ? En cas de grève des chauffeurs routiers ? Comment protégerez-vous alors les Niçois M. Estrosi ? 

Quelle joie enfin de voir que vous constatez que les potagers urbains ont aussi une vocation sociale et pédagogique. 

Alors, cela vous a pris 13 ans, mais on y est. Vous prévoyez 20 jardins partagés sur 6000 mètres carrés supplémentaires. Puisque de plus en plus, vous essayez d’imiter les écologistes, laissez moi vous donner encore quelques conseils. Face à l’urgence, 20 jardins sont dérisoires. 

L’ambition des grands travaux inutiles et ruineux doit laisser sa place à l’ambition de l’autonomie énergétique et alimentaire de notre ville.

À Nantes, ville plus petite, il y a déjà 1 000 parcelles, soit 29 jardins. À Lyon, ville plus petite, il y en a 143 ! Nous vous proposons d’être plus ambitieux : que la 5ème ville de France soit un modèle sur ce sujet, un exemple à suivre. 

Il faut d’avantage accompagner, développer et stimuler l’agriculture urbaine individuelle (sur les balcons, trottoirs, toits, terrains abandonnés, jardins privés et collectifs…). Entamer la sensibilisation des copropriétés, occupants et syndics d’immeubles pour utiliser le maximum de toits exploitables. Idem pour les grandes surfaces commerciales. Il faut créer un jardin pédagogique dans chacune des écoles de Nice mais aussi un jardin collectif par quartier. Cela pourra passer par la mise en place d’un service municipal dédié aux jardins potagers, avec pour missions : 

  • Un accompagnement méthodologique ;
  • La prospective foncière afin trouver les terrains non constructibles fertiles ;
  • La prise en charge de l’accompagnement de création de jardin.

Nous vous demandons également d’imposer dans la plaine du var des jardins collectifs dans les nouvelles constructions, ainsi que la réalisation de « parc potager », qui allient parcelles individuelles et espaces collectifs de jeux et de promenade. 

Une fois de plus, nous sommes à votre disposition pour faire de Nice une véritable ville écologiste. Vous êtes très forts pour les discours verdis. Notre compétence est de les rendre concrets. 

Délibération 5.1 : Éducation des scolaires au développement durable – Octroi de subventions en 2021 à diverses associations.

M. Le Maire, mes chers collègues, 

Le groupe des élus écologistes salue cette convention tripartite entre l’Etat, la métropole et la ville. Elle est un signe de votre prise de conscience, de l’urgence d’agir pour les générations présentes et futures, de préparer l’avenir. Mais le problème est déjà dans l’intitulé : le développement durable est cause de problèmes en tous genres. Il faut parler d’activité soutenable qui est le bon terme écologiste.  

Et comme à l’accoutumée avec vous, on s’interroge. Les objectifs sont intéressants, ce sont ceux fixés par les écologistes, depuis des décennies. Heureux de voir que vous, à l’instar des décideurs nationaux, suivez les pas des écologistes. Mais quid des moyens ? Alors là, on nage dans les grandes ambitions qui comme par trop souvent… ne sont que des promesses creuses. Réunions, mise en place de commissions, signatures de conventions et autres chartes… Mais qu’attendez-vous pour agir concrètement ! Vous vous dites écologiste, mais personne n’est dupe et certainement pas la jeune génération qui se mobilise, subit et subira de plein fouet vos politiques de greenwashing.  

Que lui proposez-vous à cette jeunesse ? Je cite la Convention : « Les signataires s’engagent, dans la mesure de leurs moyens… ». On les connaît vos moyens M. Estrosi. Chaque budget prouve bien quelles sont vos priorités. Nous sommes bien obligés de nous offusquer, quand nous lisons, dans la délibération 5.2 que vous n’allez octroyer que 37 400 euros en tout aux associations visant à sensibiliser le grand public et des scolaires au dérèglement climatique. 

37 400 euros pour 28 000 élèves soit … 1,33 euro par tête ? Dans le même temps vous osez donner 2 millions pour les 22 coureurs du Grand prix du Castelet ? soit 90 909 euros par tête ? Et le désastre financier, écologique potentiel du déménagement d’Acropolis et du théâtre ?! 

Cette indécence doit cesser. 

Alors, nous votons pour. Mais cela ne suffit pas. Car protéger la jeunesse de notre ville, souvent déjà bien plus écologiste que vous, ce n’est pas signer à bout de bras des conventions. Protéger notre jeunesse, c’est investir massivement et durablement dans son avenir. Protéger notre jeunesse, c’est réduire notre empreinte carbone. Protéger notre jeunesse, c’est adapter notre territoire. Protéger notre jeunesse, c’est agir maintenant.

Vœux sur la 5G du groupe écologiste porté lors du conseil municipal du 29 janvier 2021

Voeu sur la 5G 

Lors du Conseil Municipal du 14 décembre 2020, nous vous présentions un vœu pour vous demander de stopper l’installation d’antennes 5G sur les bâtiments publics, de garantir un périmètre de sécurité autour des écoles et hôpitaux , d’assurer la plus grande transparence concernant l’exposition de la population.

Vous avez balayé M. le Maire l’argument selon lequel cette nouvelle technologie entraînerait l’augmentation de la consommation énergétique et les émissions de gaz carbonique.

Pourtant,  quatre jours plus tard, le Haut conseil pour le Climat publiait un rapport dans lequel il affirme que le déploiement de l a 5G augmentera de 18% à 50% en 2030 l’empreinte carbone induite par les activités numériques du pays aujourd’hui  équivalente à celle du trafic aérien …   

Dans votre réponse vous faisiez allusion aux économies d’énergies qu’au contraire cette technologie permettait. 

Mais Corinne le Quéré, climatologue et présidente du HCP n’en est pas convaincue et a déclaré « Si on examine une pratique précise, comme dans les ports par exemple, on peut estimer la réduction des émissions. Mais la 5G va créer de nouvelles demandes, et donc avoir un effet rebond que la hausse d’efficacité énergétique ne viendra pas compenser ». 

Considérant que vous avez signé le Pacte Finance Climat, vous ne pouvez donc favoriser cette technologie qui va à contresens des exigences climatiques .

Considérant d’autre-part, que vous faites savoir que vous avez à cœur de protéger vos concitoyens, les enfants de votre ville, vous ne pouvez laisser des zones, des écoles  peut-être,  exposées au- dessus du seuil  du principe de précaution ou au moins au-delà du seuil atypique d’exposition.

Le groupe des écologistes à la Mairie de Nice demande :

– de stopper la poursuite des implantations des antennes 5G sur les bâtiments publics ;

– de mettre à disposition des niçoises et des niçois sur le site de la ville les dossiers de simulation d’exposition des antennes ;

– de sensibiliser dans les écoles et dans les futures maison de la Santé à un usage sobre de l’outil numérique afin de limiter à la fois la dépense énergétique et les impacts sur la santé. 

Sylvie Bonaldi pour le groupe des élus écologistes à la ville de Nice   

Interventions de Juliette Chesnel-Le Roux sur le débats d’orientation budgétaire – exercice 2021

Conseil municipal du vendredi 29 janvier 2021 

Interventions de Juliette Chesnel-Le Roux  

Délibération 3.1: débats d’orientation budgétaire – exercice 2021

M. le Maire, mes chers collègues,

Le débat d’orientation budgétaire est crucial : il conditionne l’avenir de notre ville et de ses habitants.

M. Estrosi, vous nous présentez un projet de « budget aux mille déguisements », comme dirait Maurice Leblanc.

A la lecture de ce rapport, Je m’étonne ! J’ai bien l’impression qu’il nous manque des documents. J’ai beau parcourir les 45 pages du rapport avec attention, je n’y vois presque aucune mention de vos projets pharaoniques.

Pourquoi les escamoter ? Assumez donc ! Vous dissimulez les projets pharaoniques mais pourtant ils sont tous là.

Oui il y a toujours la destruction de l’Acropolis

Oui il y a toujours le commissariat le plus cher de France

Oui il y a toujours la construction d’un deuxième centre des congrès inutile

Ne cachez pas vos projets ! Assumez-les !

Et répondez clairement aux Niçois : Comment pouvez-vous poursuivre avec la même feuille de route après la crise Covid, après la tempête Alex ? Tous les jours des artisans, des restaurateurs, des commerçants mettent la clef sous la porte dans notre cité !

Le dernier rapport de la CCI estime qu’environ 15000 emplois maralpins sont menacés. Les pertes correspondent à plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires ! Ce ne sont pas que des chiffres. Il s’agit d’hommes et de femmes qui souffrent, qui perdent leur travail, dont les projets d’une vie s’effondrent. C’est un drame économique, c’est un drame social, c’est un drame sanitaire mais cela est surtout un drame humain !

Cette période est analogue à l’incendie de Rome. Nous ne pouvons regarder notre cité se consumer sans rien faire.

Les restaurants clandestins se multiplient ! Des restaurants cités au guide Michelin tirent le rideau !  Des restaurateurs à bout de souffle bravent les interdits et ouvrent. Ils savent pertinemment que les autorités vont les arrêter ! Nos restaurateurs ont le courage du désespoir, nous devons les aider !

Vous nous dites que la vie reprendra le 15 septembre ? Allons-nous regarder crever notre ville en attendant ? 

Non ! C’est maintenant que nous devons agir !

Combien de centaines de millions allez-vous dépenser dans des projets futiles alors que nos concitoyens souffrent ? Des projets qui verront le jour dans 5 ans – 10 ans. 

Vous ne pouvez pas être Néron qui une fois l’incendie passé bâtit ses palais majestueux et indécents.

Vos projets pharaoniques étaient déjà contestables avant la crise, maintenant alors que notre ville se désespère, ils ne sont plus acceptables !  Ils nous endettent sur des décennies et contribuent au dérèglement climatique. 

Jean Marc Governatori vous l’a déjà demandé : « que la ville fasse plus ! Qu’elle centralise les dossiers d’assurances de nos entreprises pour négocier la perte d’exploitation en leur nom, qu’elle prenne en charge les loyers des restaurateurs et des commerces ». Il est nécessaire d’instaurer un véritable plan Marshall pour sauver nos commerces, nos restaurants, nos artistes et nos associations !

Et en parallèle, nous vous demandons de repenser l’avenir de notre territoire à l’aune des évènements récents et pour une réelle transition écologique.

Vous avez signé, en grande pompe, à la Métropole, une déclaration d’état d’urgence climatique : appliquez-la, respectez-la !

Les orientations budgétaires, à la façon des écologistes, seraient bien plus ambitieuses en termes de santé environnementale, d’autonomie alimentaire, d’autonomie énergétique, de création d’emplois, de logements pour tous, de soutiens aux quartiers, si l’on s’économisait les grands projets inutiles. L’hyper tourisme n’est plus la solution, nous devons nous tourner vers une économie locale, pour nos concitoyens.

Nous devons soigner notre ville, et puis… la repenser !  Ne pas refaire les erreurs du passé.

Vos volontés de destruction, construction et autre bétonisation à tout va, c’est fini.

Arrêtez de vouloir bâtir le Nice de demain avec vos fantasmes du passé.

Conseil Municipal du 29 janvier 2021

Vous trouverez l’ordre du jour du conseil municipal du 29 janvier 2021 et toutes les interventions des élu.e.s du groupe écologistes :

Interventions des élus écologistes 

Conseil municipal du vendredi 29 janvier 2021 

Interventions de Juliette Chesnel-Le Roux  

Délibération 3.1: débats d’orientation budgétaire – exercice 2021

M. le Maire, mes chers collègues,

Le débat d’orientation budgétaire est crucial : il conditionne l’avenir de notre ville et de ses habitants.

M. Estrosi, vous nous présentez un projet de « budget aux mille déguisements », comme dirait Maurice Leblanc.

A la lecture de ce rapport, Je m’étonne ! J’ai bien l’impression qu’il nous manque des documents. J’ai beau parcourir les 45 pages du rapport avec attention, je n’y vois presque aucune mention de vos projets pharaoniques.

Pourquoi les escamoter ? Assumez donc ! Vous dissimulez les projets pharaoniques mais pourtant ils sont tous là.

Oui il y a toujours la destruction de l’Acropolis

Oui il y a toujours le commissariat le plus cher de France

Oui il y a toujours la construction d’un deuxième centre des congrès inutile

Ne cachez pas vos projets ! Assumez-les !

Et répondez clairement aux Niçois : Comment pouvez-vous poursuivre avec la même feuille de route après la crise Covid, après la tempête Alex ? Tous les jours des artisans, des restaurateurs, des commerçants mettent la clef sous la porte dans notre cité !

Le dernier rapport de la CCI estime qu’environ 15000 emplois maralpins sont menacés. Les pertes correspondent à plus d’un milliard d’euros de chiffre d’affaires ! Ce ne sont pas que des chiffres. Il s’agit d’hommes et de femmes qui souffrent, qui perdent leur travail, dont les projets d’une vie s’effondrent. C’est un drame économique, c’est un drame social, c’est un drame sanitaire mais cela est surtout un drame humain !

Cette période est analogue à l’incendie de Rome. Nous ne pouvons regarder notre cité se consumer sans rien faire.

Cette période est analogue à l’incendie de Rome. Nous ne pouvons regarder notre cité se consumer sans rien faire.

jULIETTE CHESNEL LE ROUX

Les restaurants clandestins se multiplient ! Des restaurants cités au guide Michelin tirent le rideau !  Des restaurateurs à bout de souffle bravent les interdits et ouvrent. Ils savent pertinemment que les autorités vont les arrêter ! Nos restaurateurs ont le courage du désespoir, nous devons les aider !

Vous nous dites que la vie reprendra le 15 septembre ? Allons-nous regarder crever notre ville en attendant ? 

Non ! C’est maintenant que nous devons agir !

Combien de centaines de millions allez-vous dépenser dans des projets futiles alors que nos concitoyens souffrent ? Des projets qui verront le jour dans 5 ans – 10 ans. 

Vous ne pouvez pas être Néron qui une fois l’incendie passé bâtit ses palais majestueux et indécents.

Vous ne pouvez pas être Néron qui une fois l’incendie passé bâtit ses palais majestueux et indécents.

JULIETTE CHESENEL LE ROUX

Vos projets pharaoniques étaient déjà contestables avant la crise, maintenant alors que notre ville se désespère, ils ne sont plus acceptables !  Ils nous endettent sur des décennies et contribuent au dérèglement climatique. 

Jean Marc Governatori vous l’a déjà demandé : « que la ville fasse plus ! Qu’elle centralise les dossiers d’assurances de nos entreprises pour négocier la perte d’exploitation en leur nom, qu’elle prenne en charge les loyers des restaurateurs et des commerces ». Il est nécessaire d’instaurer un véritable plan Marshall pour sauver nos commerces, nos restaurants, nos artistes et nos associations !

Et en parallèle, nous vous demandons de repenser l’avenir de notre territoire à l’aune des évènements récents et pour une réelle transition écologique.

Vous avez signé, en grande pompe, à la Métropole, une déclaration d’état d’urgence climatique : appliquez-la, respectez-la !

Les orientations budgétaires, à la façon des écologistes, seraient bien plus ambitieuses en termes de santé environnementale, d’autonomie alimentaire, d’autonomie énergétique, de création d’emplois, de logements pour tous, de soutiens aux quartiers, si l’on s’économisait les grands projets inutiles. L’hyper tourisme n’est plus la solution, nous devons nous tourner vers une économie locale, pour nos concitoyens.

Nous devons soigner notre ville, et puis… la repenser !  Ne pas refaire les erreurs du passé.

Vos volontés de destruction, construction et autre bétonisation à tout va, c’est fini.

Arrêtez de vouloir bâtir le Nice de demain avec vos fantasmes du passé.

Délibération 7.1 :  Convention constitutive d’un groupement de commandes pour besoin permanent avec la Métropole Nice Côte d’Azur relative à la fourniture de bancs et divers équipements urbains.

Monsieur d’adjoint, mesdames et messieurs,

Je voudrais porter à votre attention l’importance des bancs dans l’espace public.

Les bancs pour nos anciens qui ont besoin de faire une étape dans leur promenade dans la ville.

Les bancs pour les amoureux, si joliment célébrés par Georges Brassens.

Mais aussi les bancs pour ceux qui vivent dans la rue, qui errent toute la journée, qui ne peuvent même plus s’asseoir dans un café, ou à la bibliothèque, et qui attendent l’heure d’ouverture de l’asile de nuit.

Aussi je vous le demande, je vous supplie de vous engager, n’investissez pas dans les bancs anti-SDF. Ces bancs inclinés ou à l’assise individualisée, qui interdisent aux pauvres hères de s’allonger le soir venu.

 Délibération 0.1 :  Dénomination d’espaces publics.

Monsieur le Maire, chers collègues, notre commission a effectivement validé à l’unanimité ces noms, proposés.

Cependant, en séance de commission, je me suis permise de proposer plusieurs noms de femmes, car il faut bien admettre que à Nice, comme dans la plupart des villes, les femmes ne sont pas assez mises à l’honneur.

Ces noms n’ont pas été retenus pour cette fois,

Mais j’espère que Anita Conti, célèbre scientifique océanologue du XXème siècle, toujours citée en référence notamment pour avoir été la 1ère à dresser des cartes de pêche et qui a célébré la Méditerranée pourra trouver un espace où elle pourra être révélée au public.

J’espère que Germaine Dulac, spécialiste du cinéma et une des pionnières de la réalisation et de la production cinématographique d’avant-guerre trouvera un lieu qui la fera connaitre au plus grand nombre.

Ces 2 noms ont été pris en considération par notre commission et, je l’espère, trouveront un lieu pour leur faire honneur.

Par contre, je regrette que notre commission ait refusé d’intégrer Françoise Sagan à la liste de ces femmes, alors qu’elle fut une femme de lettres reconnue et qu’elle a passé du temps sur notre Côte d’Azur.

Enfin, je réitère ma demande d’ajouter sur les plaques de rues un minimum de description du personnage ou de la mémoire ainsi honorés. Président, résistant, scientifique, sans oublier la date. Cela fait œuvre de pédagogie.

Interventions de Jean Marc Governatori 

Délibération 12.1 : Développement de l’agriculture urbaine et des jardins nourriciers sur la commune de Nice

M. Le Maire, mes chers collègues, 

Ah quel bonheur de voir que mes rendez-vous et mon lobbying auprès des adjoints dédiés a porté ses fruits ! Quel bonheur de voir que vous partagez ma vision : que vous souhaitez diminuer la vulnérabilité de notre territoire, accroître autonomie alimentaire, sécuriser ses approvisionnements et leur qualité… Vous comprenez enfin que la première pierre pour accroître notre résilience est de bâtir une production alimentaire locale dynamique. Ouf ! Avec une autonomie alimentaire de moins de 5 % à Nice, cette délibération est urgente comme stipulé par un rapport du sénat de novembre 2019. L’insécurité alimentaire est une réelle menace lorsque l’on sait à quelles pénombres climatiques extrêmes notre territoire est confronté. Que se passerait-il si l’approvisionnement alimentaire est interrompu ? En cas de grève des chauffeurs routiers ? Comment protégerez-vous alors les Niçois M. Estrosi ? 

Quelle joie enfin de voir que vous constatez que les potagers urbains ont aussi une vocation sociale et pédagogique. 

Alors, cela vous a pris 13 ans, mais on y est. Vous prévoyez 20 jardins partagés sur 6000 mètres carrés supplémentaires. Puisque de plus en plus, vous essayez d’imiter les écologistes, laissez moi vous donner encore quelques conseils. Face à l’urgence, 20 jardins sont dérisoires. 

L’ambition des grands travaux inutiles et ruineux doit laisser sa place à l’ambition de l’autonomie énergétique et alimentaire de notre ville.

À Nantes, ville plus petite, il y a déjà 1 000 parcelles, soit 29 jardins. À Lyon, ville plus petite, il y en a 143 ! Nous vous proposons d’être plus ambitieux : que la 5ème ville de France soit un modèle sur ce sujet, un exemple à suivre. 

Il faut d’avantage accompagner, développer et stimuler l’agriculture urbaine individuelle (sur les balcons, trottoirs, toits, terrains abandonnés, jardins privés et collectifs…). Entamer la sensibilisation des copropriétés, occupants et syndics d’immeubles pour utiliser le maximum de toits exploitables. Idem pour les grandes surfaces commerciales. Il faut créer un jardin pédagogique dans chacune des écoles de Nice mais aussi un jardin collectif par quartier. Cela pourra passer par la mise en place d’un service municipal dédié aux jardins potagers, avec pour missions : 

  • Un accompagnement méthodologique ;
  • La prospective foncière afin trouver les terrains non constructibles fertiles ;
  • La prise en charge de l’accompagnement de création de jardin.

Nous vous demandons également d’imposer dans la plaine du var des jardins collectifs dans les nouvelles constructions, ainsi que la réalisation de « parc potager », qui allient parcelles individuelles et espaces collectifs de jeux et de promenade. 

Une fois de plus, nous sommes à votre disposition pour faire de Nice une véritable ville écologiste. Vous êtes très forts pour les discours verdis. Notre compétence est de les rendre concrets. 

Délibération 5.1 : Éducation des scolaires au développement durable – Octroi de subventions en 2021 à diverses associations.

M. Le Maire, mes chers collègues, 

Le groupe des élus écologistes salue cette convention tripartite entre l’Etat, la métropole et la ville. Elle est un signe de votre prise de conscience, de l’urgence d’agir pour les générations présentes et futures, de préparer l’avenir. Mais le problème est déjà dans l’intitulé : le développement durable est cause de problèmes en tous genres. Il faut parler d’activité soutenable qui est le bon terme écologiste.  

Et comme à l’accoutumée avec vous, on s’interroge. Les objectifs sont intéressants, ce sont ceux fixés par les écologistes, depuis des décennies. Heureux de voir que vous, à l’instar des décideurs nationaux, suivez les pas des écologistes. Mais quid des moyens ? Alors là, on nage dans les grandes ambitions qui comme par trop souvent… ne sont que des promesses creuses. Réunions, mise en place de commissions, signatures de conventions et autres chartes… Mais qu’attendez-vous pour agir concrètement ! Vous vous dites écologiste, mais personne n’est dupe et certainement pas la jeune génération qui se mobilise, subit et subira de plein fouet vos politiques de greenwashing.  

Que lui proposez-vous à cette jeunesse ? Je cite la Convention : « Les signataires s’engagent, dans la mesure de leurs moyens… ». On les connaît vos moyens M. Estrosi. Chaque budget prouve bien quelles sont vos priorités. Nous sommes bien obligés de nous offusquer, quand nous lisons, dans la délibération 5.2 que vous n’allez octroyer que 37 400 euros en tout aux associations visant à sensibiliser le grand public et des scolaires au dérèglement climatique. 

37 400 euros pour 28 000 élèves soit … 1,33 euro par tête ? Dans le même temps vous osez donner 2 millions pour les 22 coureurs du Grand prix du Castelet ? soit 90 909 euros par tête ? Et le désastre financier, écologique potentiel du déménagement d’Acropolis et du théâtre ?! 

Cette indécence doit cesser. 

Alors, nous votons pour. Mais cela ne suffit pas. Car protéger la jeunesse de notre ville, souvent déjà bien plus écologiste que vous, ce n’est pas signer à bout de bras des conventions. Protéger notre jeunesse, c’est investir massivement et durablement dans son avenir. Protéger notre jeunesse, c’est réduire notre empreinte carbone. Protéger notre jeunesse, c’est adapter notre territoire. Protéger notre jeunesse, c’est agir maintenant.

Interventions de Jean-Christophe Picard

Délibération 0.3 : Commission d’appel d’offres – Désignation des membres.

La désignation des membres des commissions d’appel d’offres et des commissions de délégation de service public se fait à la représentation proportionnelle au plus fort reste. Mais le résultat de ce mode de calcul ne permet pas forcément une réelle représentation de l’opposition au sein de ces commissions, étant rappelé que la liste arrivée en tête aux élections municipales a bénéficié d’une prime (soit un nombre de sièges égal à la moitié du nombre des sièges à pourvoir).

Cette faille juridique a d’ailleurs inspiré une question écrite posée le 17 décembre 2020 au ministre de l’Intérieur par le sénateur écologiste Guy Benarroche qui a justement pris comme exemple les cas de la ville de Nice et de la métropole…

Comme vous le savez, le groupe écologiste a demandé, à plusieurs reprises, tant au conseil municipal qu’au conseil communautaire, d’être représenté au sein des commissions d’appels d’offres et des commissions de délégation de service public. Parmi les solutions légales envisageables, nous avions d’ailleurs proposé de soumettre au conseil municipal une liste unique…

Le groupe écologiste ne peut que se féliciter d’avoir été écouté et entendu et nous vous remercions de cette décision qui va indiscutablement dans le bon sens.

Délibération 1.2 : Rapport d’activité annuel 2019/2020 du Médiateur de la ville de Nice.

Du 1er janvier 2020 au 31 décembre 2020, le service médiation a reçu 250 demandes de médiation, soit une augmentation de 25% par rapport à la période précédente (qui elle-même avait enregistré une hausse de 25%).

Le recours à cette intéressante procédure pourrait être encore amélioré si, comme le demande le médiateur, son existence était mentionnée dans les réponses faites par les services aux administrés.

Lors du conseil municipal du 31 juillet 2020, nous avions regretté le délai moyen de traitement des saisines qui était, en 2018, de 73 jours. Il est désormais de 86 jours, alors même qu’il convient de rappeler que le recours au médiateur intervient nécessairement après une réclamation préalable faite auprès de l’administration.

Ce délai est d’autant moins satisfaisant que les demandes des requérants sont loin d’être fantaisistes puisque 35% des décisions sont favorables aux requérants et qu’il y a 22% de solutions médianes.

Comme nous l’avions déjà suggéré, il convient d’augmenter les moyens alloués au médiateur. Nous demandons au conseil municipal et au conseil métropolitain de fixer comme objectif un délai moyen de traitement d’un mois et de mettre à disposition du médiateur les moyens nécessaires à la réalisation de cet objectif.

Outre le délai, les recommandations du médiateur méritent qu’on s’y attarde…

On apprend que les agents de Moovia ont verbalisé indûment les personnes à mobilité réduite stationnés qui sont pourtant détentrices de la carte mobilité inclusion ou de la carte européenne de mobilité. On espère que le problème est définitivement réglé.

Mais il y a plus gênant : certaines recommandations des années précédentes ne sont toujours pas prises en compte !

Par exemple, le médiateur demande, à nouveau, à la régie Lignes d’Azur « d’appliquer le délai de 48h dérogatoire pour le paiement des contraventions dressées à l’égard des mineurs ». De même, il demande également à cette régie de « clarifier les voies de recours en cas de procès-verbal ».

Au regard des critiques récurrentes, Monsieur le Maire, pourriez-vous donner instruction à vos services de prendre en compte les recommandations du médiateur ?

Délibération 1.3 : Règlement intérieur du Conseil municipal – Modification

Le règlement intérieur du conseil municipal et celui du conseil métropolitain ont été adoptés en juillet 2020.

Le groupe écologiste avait, à l’époque, expliqué que le règlement intérieur, tel que vous nous le proposiez, comportait plusieurs dispositions illégales. Votre majorité avait néanmoins décidé de l’adopter en l’état.

Nous n’avions pas eu d’autre choix que de saisir le préfet des Alpes-Maritimes qui a considéré que cette délibération était effectivement entachée d’illégalité et vous a demandé de la retirer.

Dans ce contexte, nous vous remercions de proposer au conseil municipal une nouvelle délibération qui nous satisfait tant sur le fond que sur la forme…

Sur le fond, vous avez pris en compte nos observations.

Sur la forme, pour parvenir à ce résultat, vous avez organisé une réunion de travail à laquelle les oppositions étaient associées. C’est une bonne méthode de travail qui démontre que chacun veut et peut travailler dans un esprit constructif.

Délibération 10.2 : Délégation de service public – Casino – Approbation du principe de délégation de service public sous forme d’une concession pour la gestion d’un casino à Nice – Lancement de la procédure de recherche d’un délégataire.

Cette délibération vise à lancer une procédure d’appel public à la concurrence en vue de trouver un nouveau délégataire pour exploiter un des deux casinos de Nice.

Vous indiquez que les  candidats pourront « proposer un lieu d’implantation sur la commune de Nice »…

Sur le principe, pas de problème.

Mais vous précisez que « la future concession de service public aura une durée de 5 ans ».

Pour justifier cette durée, vous faites curieusement référence à la durée d’une autorisation de jeux qui est certes de 5 ans mais qui est renouvelable. D’ailleurs, il existe ailleurs des concessions portant sur l’exploitation d’un casino qui ont une durée de 20 ans ; ça ne pose absolument aucun problème.

En commission, on m’a également expliqué que ce délai avait était choisi au regard des incertitudes engendrées par la situation sanitaire…

Ce sont des arguments pour le moins inédits. Comme le rappelle l’article L3114-17 du code de commande publique, la durée d’une concession dépend d’une seule chose : « de la nature et du montant des prestations ou des investissements demandés au concessionnaire ».

Or, en 5 ans, personne ne peut construire ou aménager un casino qui comprend a minima, comme vous le rappelez vous-même dans le rapport, une salle de jeux, une salle de spectacle et un lieu de restauration.

Par voie de conséquence, ce délai de 5 ans favorisera inévitablement le candidat sortant et empêchera tout autre candidat de déposer une offre.

Interventions d’Hélène Granouillac 

Délibération 9.1 : Plan d’action solidaire en faveur des étudiants 

  Monsieur le Maire, cher. chères collègues,

Nous approuvons bien sûr ce « Plan d’action solidaire en faveur des étudiants et étudiantES ». Cependant ce libellé n’inclut pas plus généralement les jeunes dans la 4ème ville la plus pauvre de France en 2020. Peut-on donc étendre ces dispositifs aussi aux jeunes compte tenu de l’important décrochage observé, des non scolarisés, chez celles et ceux privés de perspective de travail dans le contexte actuel et pour, c’est à redouter, un moment :

–   si oui, selon quels critères ?

–  que prévoyez-vous pour TOUS les jeunes, sans distinction, étudiants, non étudiants, non actifs ? Un partenariat avec les organismes et agences d’accompagnement, d’apprentissage ?

–     Le service est-il déjà opérationnel ?

–     une communication promouvant cette plateforme de services est-elle prévue, via quels supports, le seul site de la mairie ou la PQR n’étant pas des réseaux réflexes spontanément consultés par ce public ?

–    Afin de faciliter et d’optimiser les échanges, une plateforme unique centralisant tous les services dédiés aux jeunes et étudiants est-elle prévue ?

Délibération 17.1  : Plan pluriannuel d’investissement pour les principaux musées de la Ville – Lancement des travaux en 2021 et études en vue de la modernisation des musées de rayonnement national et international Matisse, MAMAC et Beaux-arts

L’unité architecturale est un principe fondamental favorisant l’adhésion de tous, comme l’esthétique qui renvoie aux riverains un reflet de leur environnement : unité des matériaux, des couleurs, des techniques constructives, équilibre.

Quand ils ont été pensés et réalisés, le Mamac et son alter ego, le TNN répondaient précisément à ces principes élémentaires, les deux pieds plantés au-dessus du lit sage, heureusement, du Paillon, surplombant les alentours, s’offrant à tous les regards. Du haut de ses millénaires le théâtre, antique ou moderne, éminent lieu de culture populaire, national de surcroît, est aussi symboliquement un lieu qui se montre, se fait désirer, nous appelle à gravir tant par les textes ou par les émotions qu’il sert, l’espace à parcourir pour que la rencontre advienne.

Nous, écologistes artisans et penseurs de la première coulée verte (utile et honnête rappel) regrettons que le projet d’extension sur le Paillon que vous imposez désolidarise ces deux blocs conçus justement pour dialoguer. D’un côté un musée, le Mamac  qu’ici ironiquement vous voulez moderniser en détruisant autour, en l’amputant, privé de son interlocuteur naturel, le théâtre, va donc se retrouver tel un roi nu. Etre visionnaire requiert aussi bon sens, sagesse, altruisme. Nice a besoin d’une politique urbanistique plus sociale et plus égalitaire.

Est-ce donc ainsi, bancale, que se dessine l’extension faramineuse de la coulée verte qui pourrait, devrait voir le jour ailleurs, dans d’autres quartiers que vous délaissez où parcs et jardins manquent si cruellement ? Nice et ses habitants méritent mieux que bétonnage aveugle et goût douteux.

Intervention de Fabrice Decoupigny 

Délibération 3.2 : Projet de création d’un centre de cancérologie – Approbation de la vente de la Villa Paradiso      

Merci Monsieur le Maire,

Nous voterons cette délibération pour plusieurs raisons. La première parce que c’est un beau projet innovant et ambitieux. Cela permet de garder dans son intégrité la Villa et éviter qu’elle soit livrée à la découpe d’un marchand de biens.

La seconde parce que derrière cette vente, au-dessus de l’estimation des domaines (7,2 millions d’euros), il y a un vrai projet de santé public avec la mise en place d’un centre de cancérologie post soins qui va permettre non seulement de restaurer la villa mais aussi le jardin en supprimant les algeco.

La troisième parce que ce projet permet de créer dans un quartier un espace de vie et de fréquentation. qui vont l’animer et qui va permettre de garder toute une partie du jardin en un espace vert public.

Voeux du groupe écologiste 

  1. Voeu sur la 5G 

Lors du Conseil Municipal du 14 décembre 2020, nous vous présentions un vœu pour vous demander de stopper l’installation d’antennes 5G sur les bâtiments publics, de garantir un périmètre de sécurité autour des écoles et hôpitaux , d’assurer la plus grande transparence concernant l’exposition de la population.

Vous avez balayé M. le Maire l’argument selon lequel cette nouvelle technologie entraînerait l’augmentation de la consommation énergétique et les émissions de gaz carbonique.

Pourtant,  quatre jours plus tard, le Haut conseil pour le Climat publiait un rapport dans lequel il affirme que le déploiement de l a 5G augmentera de 18% à 50% en 2030 l’empreinte carbone induite par les activités numériques du pays aujourd’hui  équivalente à celle du trafic aérien …   

Dans votre réponse vous faisiez allusion aux économies d’énergies qu’au contraire cette technologie permettait. 

Mais Corinne le Quéré, climatologue et présidente du HCP n’en est pas convaincue et a déclaré « Si on examine une pratique précise, comme dans les ports par exemple, on peut estimer la réduction des émissions. Mais la 5G va créer de nouvelles demandes, et donc avoir un effet rebond que la hausse d’efficacité énergétique ne viendra pas compenser ». 

Considérant que vous avez signé le Pacte Finance Climat, vous ne pouvez donc favoriser cette technologie qui va à contresens des exigences climatiques .

Considérant d’autre-part, que vous faites savoir que vous avez à cœur de protéger vos concitoyens, les enfants de votre ville, vous ne pouvez laisser des zones, des écoles  peut-être,  exposées au- dessus du seuil  du principe de précaution ou au moins au-delà du seuil atypique d’exposition.

Le groupe des écologistes à la Mairie de Nice demande :

– de stopper la poursuite des implantations des antennes 5G sur les bâtiments publics ;

– de mettre à disposition des niçoises et des niçois sur le site de la ville les dossiers de simulation d’exposition des antennes ;

– de sensibiliser dans les écoles et dans les futures maison de la Santé à un usage sobre de l’outil numérique afin de limiter à la fois la dépense énergétique et les impacts sur la santé. 

Sylvie Bonaldi pour le groupe des élus écologistes à la ville de Nice   

  • Voeu sur la retransmission des mariages en ligne 

La situation sanitaire empêche les jeunes mariés de partager un moment unique de leur vie avec leurs proches et leurs familles. A cause des contraintes sanitaires liées au coronavirus, certaines communes offrent aux mariés la possibilité de filmer et diffuser en visioconférence.

Nous pensons que cette initiative est innovante. Elle permettrait d’apporter un sourire à ces jeunes mariées et à leurs proches dans cette période trouble.

C’est pourquoi nous proposons au Conseil Municipal de mettre en œuvre les moyens techniques afin de pouvoir proposer cette solution à nos concitoyens.

Question Orale à M. le Maire quant à son approbation de l’extension du T2

Monsieur le Maire,

En août 2019, vous vous êtes prononcé en faveur de l’extension du T2 de l’aéroport urbain Nice Côte d’Azur et donc de l’inévitable augmentation du trafic aérien et de son corollaire d’émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques.

 Pourtant, vous avez lancé votre nouveau Plan Climat, le PCAET 2019-2025. Vous avez signé le Pacte Finance Climat et vous avez rejoint les signataires de l’État d’Urgence Climatique.

 Depuis, nous avons subi la tempête Alex, et nous savons aujourd’hui que la Méditerranée se réchauffe beaucoup plus vite que le reste du globe. Depuis, nous subissons la pandémie Covid-19, et vous avez vous-même déclaré que le tourisme en était un facteur de propagation.

 Enfin, 500 Niçois meurent prématurément chaque année de la pollution atmosphérique, et vous savez que la pollution va d’ailleurs de pair avec le CO2.

Le groupe écologiste souhaite connaître votre position aujourd’hui, Monsieur le maire, à la lumière de tous ces événements. Notre question est très claire : êtes-vous toujours favorable à l’extension du T2, naturellement une fois la pandémie jugulée ?’

Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial