Enquête publique : Projet de centrale photovoltaïque du Mont Arpasse (Levens)

Contribution du Groupe des élus écologistes de la Métropole Nice Côte d’Azur 

Enquête publique : Projet de centrale photovoltaïque du Mont Arpasse (Levens)

Le Groupe des élus écologistes exprime un avis défavorable au projet de centrale photovoltaïque sur le Mont Arpasse.

  1. Des mesures de compensation inadaptées
    Les mesures proposées ne peuvent en aucun cas compenser la destruction d’un réservoir de biodiversité. Les sites retenus pour la compensation sont déjà riches et fonctionnels. Intervenir dessus risque même d’y provoquer des dégradations. La perte nette de biodiversité est donc certaine.
  2. Une valeur écologique du site clairement établie
    Le Mont Arpasse est identifié comme réservoir de biodiversité dans le PLUm, et cette valeur est confirmée par la LPO, la MRAe, le CNPN ainsi que par les propres études du porteur de projet, pourtant très incomplètes. Malgré des inventaires menés sur des périodes très limitées, de nombreuses espèces protégées y ont été observées : reptiles, oiseaux nicheurs et migrateurs, insectes, chauves-souris. Une étude annuelle complète aurait vraisemblablement révélé une richesse encore plus importante.
  3. Un impact écologique inévitable
    Ce secteur, situé entre mer et montagne, constitue un maillon essentiel de la trame verte et bleue. Toute artificialisation entraînera une fragmentation des habitats, une rupture de continuité écologique et une diminution durable des espèces présentes. Les mesures d’atténuation proposées sont très largement insuffisantes.
  4. Un projet contraire aux doctrines nationales et régionales
    La DREAL, la Région Sud, le Département et la Métropole stipulent que les installations photovoltaïques doivent d’abord être implantées sur les toitures, les parkings, les friches et les espaces déjà anthropisés. Le Mont Arpasse ne répond à aucun de ces critères. Il ne peut pas être considéré comme un site de « dernier recours ».

Conclusion


Nous demandons le refus du déclassement de la zone naturelle, le rejet du projet en l’état et la mise en œuvre d’une étude sérieuse du potentiel photovoltaïque sur les surfaces artificialisées du territoire.
Dans un département où les espaces naturels sont rares et soumis à de fortes pressions, leur préservation doit rester une priorité absolue.

Categories: Non classé
Social media & sharing icons powered by UltimatelySocial