Skip to content
Repenser la sécurité
- Plutôt que le « solutionnisme technologique » coûteux et inefficace de l’armement et de la vidéosurveillance, un rétablissement d’effectifs de terrain formés à la médiation, à la prévention, sensibilisés aux discriminations et à l’égalité femmes-hommes, pour contribuer à l’apaisement des relations entre gardiens de la paix et citoyens, à la reconstruction du lien de confiance et à la réponse aux besoins de proximité. Par exemple, les caméras ont un effet dissuasif limité car elles déplacent plus qu’elles ne réduisent la délinquance. Les images ne permettant d’identifier les auteurs que dans 1 à 3% des cas ;
- Développer les brigades mixtes, notamment avec les acteurs de proximité. Exemple : rapprocher les policiers municipaux des autres services tels que la voirie, l’urbanisme ou la propreté, là encore afin de favoriser les échanges avec les habitants ;
- La création d’espaces de dialogue plus pérennes réunissant toutes les parties (habitants, policiers, travailleurs sociaux, associations) pour améliorer relations police-population, apaiser les tensions, renouveler les politiques de sécurité et de tranquillité publique et imaginer des modes de résolution des problèmes allant au-delà des seules réponses répressives, en concertation avec toutes ces parties ;
- La réforme de la formation initiale et continue, pour y intégrer un volet prévention/médiation, ainsi qu’une sensibilisation au sexisme et à toute discrimination, avec une vigilance particulière sur les agents de surveillance de la voie publique (ASVP) ; Voir la nouvelle marge de manoeuvre niveau municipal avec la montée en compétence des polilciers municipaux dans le cadre de l’expérimentation décidée en juillet ?
- La valorisation de la mission des ASVP en leur conférant un rôle de médiation, de conseil et de prévention auprès de la population. Une formation spécifique sera faite sur les problématiques que les femmes peuvent rencontrer ;
- Le développement des politiques d’éducation et de prévention dès le plus jeune âge, notamment axées sur les discriminations ;
- La mise en place du système « un quartier-un îlotier » pour remettre la sûreté au plus près des citoyens et donner davantage de visibilité et de mobilité aux agents avec une implantation dans tous les quartiers d’antennes rassemblant les policiers municipaux et les éducateurs de rue ;
- La mise en place d’un suivi des dispositifs « voisins vigilants « et solidaires, notamment par une campagne d’identification de bénévoles et formations ;
- La mise en place d’une équipe de police municipale référente en protection de l’enfance par collège et lycée, notamment afin d’agir contre les trafics de drogue ;
- L’application d’une une réelle tolérance zéro pour les nuisances sonores ;
- La création d’une Police municipale « verte » chargée d’identifier les lieux de décharges sauvages, d’assurer que les déjections canines, les mégots ne jonchent pas nos trottoirs, et que le tri sélectif soit effectué correctement… ainsi que de condamner l’usage illégal de terrain.