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Interventions des élus écologistes au Conseil métropolitain du 7 novembre 2024

Interventions de Juliette Chesnel-Le Roux 

0.2 – Haut conseil local pour le climat et la biodiversité pour la stratégie d’adaptation de la Métropole Nice Côte d’Azur – Rapport de préconisations.

Mesdames et messieurs, monsieur le Président, LE CHANGEMENT CLIMATIQUE TUE. Dans les Alpes-Maritimes, le Var, à Valence, partout. C’est pourquoi ce rapport était très attendu. Et il ne nous réserve pas de surprise. 

Il est le fruit du travail d’une année mené par des experts reconnus et donne quelques pistes qu’il convient de mettre en actions.

J’espère que contrairement à Emmanuel Macron qui a écarté la majorité des recommandations de la convention citoyenne pour le Climat, nous prendrons ces préconisations en compte.

Cependant, je m’interroge : 

  • à la demande de “Réduire l’artificialisation des sols, maîtriser l’étalement urbain et désimperméabiliser les sols” : Que répondez-vous : Vous bitumez et bétonnez la Plaine du Var ! 
  • à l’injonction de “Encourager une économie bleue et verte, le tourisme balnéaire plus durable, au service de l’économie verte”, Que répondez-vous : Vous développez le yachting de luxe au Port de Nice et poursuivez l’extension de l’aéroport !
  • A la préconisation de “Prioriser sur les secteurs les plus émetteurs : [comme] les transports et déplacements”: que répondez-vous : Vous développez un des linéaires cyclables les plus courts de France ! 
  • A la demande : “Renforcer la sensibilisation aux écosystèmes marins et Questionner les activités nautiques et leurs impacts”, que répondez-vous ?  Vous autorisez la présence de bateaux de croisières dans la rade de Villefranche !

Ce ne sont que quelques exemples de votre duplicité. Alors, nous prenons acte de ce rapport, mais nous espérons qu’au-delà de vos déclarations grandiloquentes habituelles, ces recommandations seront appliquées sans attendre.

9.1 – Présentation du bilan à mi-parcours du Plan Climat.

Monsieur le Président,

Parce que le contexte politique des mois passés aurait pu nous le faire oublier, il reste un sujet majeur qui n’attend pas les élections. Un sujet sur lequel notre collectivité doit agir, c’est le Climat. 

Le Plan Climat mérite des actions fortes pour résister aux dérèglements auxquels nous assistons sur notre territoire : inondations, sécheresses, tempêtes. Auquel nous assistons dramatiquement cette année en Europe, en Asie, dans la péninsule arabique, aux Etats Unis. Le monde est en train de vivre ce que nous redoutions, la violence inouïe du changement climatique.

Nous devons agir, localement et sans hésitation.

Et donc, nous avons pu prendre connaissance du bilan mi-parcours de votre PCAET 2019-2025. Enfin dirais-je, avec 1 an et demi de retard, puisque ce plan climat s’achève l’an prochain.

Qu’en dire ? Ce bilan confirme ce que nous pouvions craindre pour Nice, la métropole et … la planète : les résultats sont très mauvais ! 

Et ce n’est pas bon signe pour les habitants de notre territoire, pour leur santé, pour leur avenir. Nous allons encore le prouver.

Commençons par vos objectifs : Ce bilan est incomplet, puisqu’il ne reprend que 4 des 6 objectifs. Il y manque les indicateurs de la réduction de l’artificialisation des sols et des déchets. C’est très grave quand on sait que les conséquences des inondations à Valence, comme dans les Alpes-Maritimes sont aggravées par l’artificialisation à tout-va.

Ensuite, comme tout le monde le sait, le climat se réchauffe du fait des émissions carbonées, dont les nôtres. Alors, parlons des émissions de gaz à effet de serre de notre métropole !

Nous apprenons qu’elles ont diminué de 12% entre 2012 et 2021. Merci à l’effet Covid, parce qu’elles n’avaient diminué, avant cette crise, que de 2,4% en 7 ans, soit -0,3% par an ! En intégrant les activités internationales de l’aéroport de Nice, les émissions de la métropole ont même augmenté de 4,6% entre 2012 et 2019 : augmenté ! Quel bel effort… 

Et nous sommes déjà assurés, avec la forte reprise des activités fossiles depuis 2021, que ce bilan va s’aggraver et que les -12% seront balayés. Alors, comment atteindre les -22% promis pour 2026, dans 2 ans, et, mieux, des -55% pour 2030 que vous avez promis, dans seulement 6 ans ? 

Malgré ce bilan déplorable, vous osez soutenir le projet d’extension de l’aéroport, qui engendrera une hausse du trafic de plusieurs milliers de vols chaque année, et vous ne cessez de vouloir attirer des touristes internationaux à Nice, avec votre obsession pour l’attractivité. Vous accueillez même un vol Nice-Nîmes, absurdité sans nom ! Mais où est votre écologie ?

Parlons maintenant des polluants atmosphériques. Là encore, même si la tendance est à la baisse, comme dans toutes les métropoles françaises, vos engagements ne seront pas respectés. Vous nous dites qu’ils ont été réduits de 18% entre 2012 et 2021. Quand on analyse les graphes, on comprend que c’est aussi grâce à l’effet Covid… Les -44% en 2026 sont donc bien loin !

Nous rappelons, d’ailleurs, que votre PCAET n’a jamais intégré l’indicateur-clé de l’exposition de la population aux dépassements des seuils de pollution, contrairement à la prescription du schéma régional SRADDET que vous êtes pourtant tenus de respecter. Eh bien, si l’on prend en référence les seuils de l’Organisation Mondiale de la Santé, ainsi que vous l’affirmez dans votre bilan, la population métropolitaine est exposée à 100% de dépassement de ces seuils OMS. 

Que faites-vous contre ce fléau de santé publique, responsable de centaines de décès prématurés chaque année sur notre territoire ? Eh bien, vous évoquez un Grand Prix de Formule 1 à Nice, et vous soutenez l’essor du trafic aérien ?

Autre indicateur majeur : la baisse des consommations d’énergie. On apprend dans votre bilan qu’elles ont diminué de 5,5% depuis 2012. Autant dire que l’engagement de -18% en 2026 est déjà hors-de-portée ! Et ce n’est pas l’augmentation du nombre de panneaux publicitaires numériques dans nos rues et dans les tram’ Ligne d’Azur qui va impulser une réduction de notre consommation. Celles et ceux qui doutent doivent juste regarder vos courbes du rapport pour comprendre. 

Et pour ce qui concerne les énergies renouvelables… Votre bilan annonce que leur part est stable depuis 2012, à 8% du mix énergétique de la métropole… Stable ! 8% ! Dans la région la plus ensoleillée de France ! Alors que vous vous êtes engagés à 18% d’EnR en 2026 et même 30% en 2030 ! Votre retard paraît irrattrapable. Où est votre écologie ?

Parlons enfin des transports doux, je parle du vélo. L’objectif du PCAET était de créer 160km d’aménagements cyclables. Nous sommes très loin de l’objectif, avec seulement 21,6km créés depuis le vote du plan vélo. Et l’enveloppe budgétaire de 3,5M€ par an, soit 6€ par habitant est très endessous des recommandations de la FUB. Lyon par exemple y consacre 60€/habitant et par an.

Alors qu’aucun objectif ne devrait être atteint, vous osez afficher votre label « Territoire durable – Une COP d’avance ». Hélas, le Climat ne peut se contenter de Communication.

 Ce bilan ne nous suffit pas. Parce que la lutte contre le dérèglement climatique relève d’une vraie volonté, de résultats concrets et d’engagements tenus.

Face au dérèglement climatique qui s’aggrave, il incombe aux collectivités d’agir. D’agir pour nos villes et nos métropoles, car ce sont elles qui subissent déjà, et subiront davantage, l’intensification des phénomènes extrêmes qui menacent les habitants, nos vies.

L’inaction ne peut pas être un choix. Ne soyons pas timorés. 

Je conclurai en citant Jacques Chirac, “dans un environnement qui change, il n’y a pas de plus grand risque que de rester immobile”.  

Merci de votre attention.

9.2  – Lancement du nouveau Plan Climat 2026-2032 et de la concertation publique associée.

Monsieur le Vice-président Chemla, cher collègues, nous voterons bien sûr pour le lancement d’un nouveau Plan Climat Air Énergie Territorial.

Par contre, nous vous demandons de pouvoir disposer, avant l’adoption de ce nouveau plan, d’un bilan actualisé, afin de partir sur un état des lieux. En effet, il nous faut des indicateurs chiffrés pour pouvoir établir les étapes de progression menant à nos nouveaux objectifs. 

De plus, nous comptons sur une organisation transversale des services comme votre directrice de la Mission Climat, Pauline Herrouan l’avait initiée afin de mettre toute la Métropole en ordre de bataille.

Nous ne pouvons plus tergiverser, l’urgence climatique et la perte de la biodiversité nous condamnent à agir fermement et à protéger nos concitoyens.

Interventions de Fabrice Decoupigny 

 0.3 – Délibération pour le lancement d’études approfondies sur la prévention et la gestion des risques exceptionnels d’inondation sur le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur, à la lumière de la multiplication des catastrophes climatiques dans le sud de l’Europe.

Vous nous proposez de lancer des études stratégiques sur le risque d’inondation sur l’ensemble du territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur, avec un accent particulier sur les zones urbaines densément peuplées, en intégrant les scénarios climatiques les plus critiques.

Nous ne pouvons que vous suivre sur ce sujet, mais permettez-moi de faire quelques remarques et suggestions car nous pensons que votre délibération devrait aller plus loin.

L’ensemble des PPRI que nous avons sur notre territoire sous estiment l’aléa et la récurrence des risques d’inondation.

Je vous rappelle que pour la révision du PPRI basse Vallée du Var en 2020, les études hydrauliques simulent la rupture de digue à 3800 m3/s mais pas pour une crue extrême à 5000m3/s.

Comment peut-on croire qu’une digue qui craque à 3800 m3/s résisterait à un débit 5000m3/s ?

Excusez-moi, ce type de scénario heurte mon esprit scientifique.

De plus, le PPRI en vigueur se base sur des chiffres qui datent de 2008, prenant comme base un débit de 3800m3/s pour la crue de référence.

Or depuis 16 ans, il y a un peu d’eau qui a coulé sous les ponts, les tempêtes Alex et Aline, nous ont largement montré que les crues extrêmes devenaient la norme.

Force est de constater, que les seuils des crues de référence sont aujourd’hui totalement obsolètes.

Dois-je rappeler que le réchauffement climatique est devenu une réalité et que nous commençons à peine à en subir les conséquences.

Les derniers évènements climatiques en France et en l’Europe sont là pour nous rappeler que nous allons subir de plus en plus d’événements extrêmes et plus en plus rapprochés dans le temps.

Un certain nombre d’experts considèrent, qu’à des fins de prévention, il faut que les PPRI prennent comme référence la crue extrême, pour nous cela veut dire relever le seuil à 5000m3/s.

Par conséquent, nous avons besoin d’avoir des études qui réévaluent les risques d’inondations et leurs impacts.

Sans préjuger des résultats des études qui vont être réalisées, j’ai bien peur qu’elles montrent que les PPRI sur la métropole soient tous obsolètes et qu’il faille tous les réviser dans leur totalité.

C’est pour cela que nous vous demandons dans votre troisième point délibérant de rajouter, aussi la révision des PPRI de la métropole.

3 – prévoir, à l’issue de ces études, de demander au Préfet la révision des PPRI, un plan d’investissement dédié pour améliorer la surveillance, l’information, la protection et la gestion des risques d’inondations, que les conclusions seront intégrées dans l’élaboration du Plan intercommunal de Sauvegarde, dans la révision générale du Plan Local d’Urbanisme métropolitain (PLUm) pour adapter les règles d’urbanisme aux nouveaux enjeux climatiques,

Il en va de la sécurité de nos concitoyens. A quoi serviront ces études, si nous ne révisons pas les PPRI avec des seuils de référence à la hausse.

4.1 – Arrêt du projet de Programme Local de l’Habitat 2024-2029

Vous nous présentez aujourd’hui le nouveau PLH 2024 / 2029.

Avant d’y venir, quelques mots sur le bilan du précédent PLH 2017/2024.

J’aime bien le rapport d’auto-évaluation que vous nous livrez, tout est positif, comme si la situation du logement était satisfaisante.

J’ai une tout autre lecture de la situation et du bilan de la production de logement sur notre territoire.

Si je ne me trompe pas, nous payons une pénalité de près de 11 millions d’euros pour la ville de Nice en 2024 et au total 16 millions d’euros pour les différentes communes carencées de la métropole.

Pendant des années, alors que nous devions budgéter 17 millions pour financer les 1721 logements sociaux par an comme le prévoyait le PLH 2017-2024, vous n’en n’avez même pas financé la moitié.

Sur la même période du 3ème PLH, 2 800 logements neufs ont été produits en moyenne chaque année (pour un objectif d’environ 3 500 logements par an).

Même jugement concernant la politique foncière.

Cela fait plusieurs années que vous avez supprimé, dans les Autorisations de Programmes, la ligne d’achat foncier pour le PLH.

Alors que la situation du logement devient très critique sur notre territoire, le nouveau PLH devrait mettre en place une véritable politique volontariste de production de logements.

Mais en réalité que nous proposez-vous ?

De ne rien changer. Je cite : « L’objectif de production du 4ème PLH s’inscrit donc dans la continuité de la production récente. »

C’est-à-dire tout simplement de rester dans la continuité de la sous production de logement. Alors que la population va croître.

En effet, l’ancien PLH prévoyait 3500 logements par an, on passe avec le nouveau à 2800, et pour les logements sociaux on passe de 1700 à 1200 !

Vous nous dites donc qu’avec une population en croissance on va construire moins de logements ???

En gros vous abaissez les seuils de production de logement en espérant peut-être que cela passera. En fait, cela me fait penser à un sauteur en hauteur qui abaisserait la barre pour passer un tour.

Intervention de Jean-Christophe Picard

Délibération 4.2 – Plan Partenarial de Gestion de la Demande de logement Social et

d’Information du Demandeur de logement social (PPGDID) –

Adoption du bilan annuel 2023.

Il est proposé au conseil métropolitain d’adopter le bilan annuel du Plan Partenarial de Gestion de la Demande de logement social et d’information des Demandeurs (PPGDID) de la métropole Nice Côte d’Azur…

Pour comprendre le contexte, il convient de rappeler que le parc social de la métropole, en 2023, était composé de 35 155 logements, contre 34 412, en 2022, soit une augmentation de seulement 743 logements alors que l’objectif fixé dans le programme local de l’habitat est de 1 721, par an. La Chambre régionale des comptes préconise, quant à elle, d’en produire 3 902, par an, pour respecter les objectifs de la loi SRU.

12 communes de la métropole viennent d’ailleurs d’être condamnées à payer de lourdes amendes pour plus de 11 millions – dont 7 millions rien que pour Nice – pour non-respect de la loi SRU. On est loin de la « gestion rigoureuse » tant vantée…

Ceci étant dit, nous ferons trois observations…

1/ On apprend dans ce bilan annuel qu’en 2023, il y a eu 1 833 attributions de logement pour 29 326 demandes, soit environ 1 attribution pour 16 demandes… C’est moins bien qu’en 2022 puisque nous avions 1 attribution pour 12 demandes (2 248 attributions pour 26 263 demandes) !

2/ Vous évoquez les premiers résultats de la lutte contre la sous-occupation et notamment la mise en place d’une bourse d’échange que le groupe écologiste avait proposé lors du conseil du 27 novembre 2020 (à l’époque nous avions dû faire face à votre scepticisme mais nous sommes ravis que les choses aient évoluées).

Même si le nombre de mutations est encore faible, ces dernières ont normalement dû avoir pour conséquence de libérer de grands logements, qui sont une denrée rare.

3/ Vous évoquez les premiers retours de la cotation que nous approuvons puisqu’elle permet de garantir l’équité de traitement et d’améliorer la transparence.

Vous dites que c’est une priorité pour la métropole. Nous n’en doutons pas même si la ville de Paris l’a mis en place depuis… 2014 ! Et c’est obligatoire depuis le 31 décembre 2023.

Néanmoins, nous sommes surpris de lire dans votre rapport que « la cotation est un outil supplémentaire d’aide à la décision qui peut permettre d’arbitrer des dossiers similaires. » En commission, il nous a été clairement dit que ce n’était pas forcément le dossier qui avait le plus de points qui avait le logement.

Nous tombons des nues. La cotation n’est pas un « outil supplémentaire d’aide à la décision »… Elle permet de classer les demandes de manière objective et transparente. Et, accessoirement, d’informer le demandeur de son score pour qu’il comprenne la décision.

Si le classement ne dépend pas des critères objectifs votés en conseil mais du bon vouloir de tel ou tel élu, ce n’est plus de la cotation mais de la communication !


Voeu du groupe écologiste

Objet : Voeu de demande de création d’un fonds de soutien de la Métropole Nice Côte

d’Azur pour la catastrophe naturelle survenue dans la région de Valence

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Dans la nuit du 29 au 30 octobre, des pluies torrentielles ont frappé la région de Valence,

causant des inondations dont la violence n’a laissé aucune chance aux populations les plus

exposées. Avec un niveau d’eau atteignant 2 mètre de hauteur, des quartiers entiers ont été

détruits. Le bilan humain provisoire est terrible : 95 personnes ont perdu la vie, et de

nombreuses autres sont encore portées disparues. Les destructions matérielles sont tout aussi

effroyables, avec des familles qui ont tout perdu.

La Métropole de Nice, durement touchée par le passé par des événements similaires, sait ce

que représente cette épreuve : la perte, l’incertitude, la nécessité de reconstruire.

C’est pourquoi, nous sollicitons aujourd’hui la solidarité de la Métropole de Nice pour la

mise en place d’un fonds de soutien exceptionnel.

Les conséquences dramatiques de ces catastrophes rappellent l’urgence de répondre

collectivement aux défis posés par le changement climatique. Le dérèglement climatique, en

aggravant l’intensité et la fréquence des événements météorologiques extrêmes, impose une

adaptation de nos territoires.

Cette adaptation n’est pas une option : l’inaction climatique tue.

En vous remerciant de l’attention portée à ce voeu, nous vous prions d’agréer, Monsieur le

Président et mes chers collègues, l’expression de notre profonde considération,

Juliette Chesnel-Le Roux pour le groupe des élus écologistes à la Métropole Nice Côte

d’Azur

Interventions des élus écologistes au Conseil municipal du 18 octobre 2024

Interventions de Juliette Chesnel-Le Roux 

25.7 – Ajustement et mise à jour des autorisations de programme et des crédits de paiement – Exercice 2024 – Budget Principal.

Monsieur le maire, chers collègues, 

Je souhaite attirer votre attention sur une anomalie au sujet de l’« autorisation de programme » relative au projet « Sommet de l’Océan – UNOC 2025 ». Ce projet, initialement inscrit dans notre budget municipal, a mystérieusement fondu dans le document des autorisations de programme, pour réapparaître, comme par magie, dans le prochain budget des activités portuaires du Conseil métropolitain.

Cette manœuvre, que je qualifierais de bonneteau ou jeu d’ombre, vise à déplacer un poids financier significatif du budget municipal vers celui de la métropole, ni vu ni connu. L’idée est simple : il s’agit de faire disparaître temporairement une charge financière d’un budget spécifique pour la faire réapparaître ailleurs, avec moins de visibilité.

Ce procédé est non seulement discutable, mais soulève des questions sur la transparence de nos actions et sur notre responsabilité financière.

Cette technique permettrait, en apparence, de soulager un budget très observé (celui du Sommet de l’Océan) en reportant une partie des coûts sur un autre poste budgétaire (les activités portuaires), moins surveillé ou jugé plus adapté pour accueillir ces dépenses. Au final, la charge financière ne disparaît pas, mais elle est diluée ou camouflée.

Votre méthode est simple : comment sauver le budget municipal de Nice ? Jouer les vases communicants avec la Métropole. Les contribuables métropolitains apprécieront.

Merci de votre attention.

1.5 – CROUS Nice -Toulon – Attribution de subventions pour la construction de deux résidences universitaires sises quartier Saint-Jean d’Angely Campus Saint-Jean d’Angely et 5 avenue Robert Schuman Campus Trotabas.

Monsieur le Maire, chers collègues,

Le marché du logement étudiant à Nice est dans une situation alarmante. Avec les  jeunes écologistes, nous avons  souligné récemment les résultats d’une enquête que les étudiants niçois connaissent trop bien : des prix immobiliers exorbitants et une offre de logement extrêmement limitée. Avec près de 50 000 étudiants à Nice, les logements du Crous ne couvrent qu’une petite partie de la demande, représentant à peine 8% des locations étudiantes. La majorité des étudiants doit se tourner vers le marché privé, où l’offre est hors de prix et maintenant restreinte

Aujourd’hui, Nice est classée comme la ville la plus chère de France après Paris. Pour un étudiant niçois en 2024, les loyers oscillent entre 700 et 900 euros par mois,c’est inacceptable. Le constat est sans appel selon une enquête du magazine l’etudiant : pour 100 étudiants, il n’y a que 8,1 lits en Crous, plaçant Nice en 19ème position en France.

À cela s’ajoute un fléau : la prolifération des locations touristiques de type Airbnb, qui absorbent une grande partie des logements disponibles, laissant les étudiants en difficulté. Ces locations sont devenues de véritables cancers pour nos villes, et les étudiants en sont les premières victimes.

Certes, on peut se réjouir de la construction de 415 studios étudiants, proposée par cette délibération. Mais il est clair que ces efforts sont loin d’être suffisants face à l’ampleur de la crise du logement étudiant à Nice. Il faut aller beaucoup plus loin et plus vite. Il est impératif de mettre en place une vraie politique ambitieuse de logements étudiants. Et en parallèle nous devons nous attaquer fermement au problème des plateformes comme Airbnb. Sans une régulation stricte et des mesures concrètes, les étudiants niçois continueront de payer le prix fort. 

Nous voterons favorablement cette délibération.

3.6 – Présentation du rapport annuel 2023 sur la situation en matière de développement durable de la ville de Nice.

Monsieur le Maire, 

Nous avons lu avec attention le rapport annuel sur le développement durable. Je salue les services et élus qui ont fourni un travail très détaillé, en rappelant notamment les fondamentaux onusiens des politiques de développement durable. Devant l’ampleur de l’enjeu, des questions d’atténuation et d’adaptation, penser et planifier des politiques locales est un réel défi. Aujourd’hui, je vais m’attarder particulièrement sur le volet climatique de votre rapport. Car ce défi est vital sur notre territoire, comme nous le rappellent les pluies intenses, les intempéries que nous subissons de plus en plus fréquemment et parfois fatalement. 

Alors face à ce défi, monsieur le Maire, au-delà des belles mises en page, soyons sérieux. 

Car comme avec vos sommets Nice Climate dont on ignore les résultats, vos mesures saupoudrées par ci par là, ne constituent pas une politique efficace de lutte contre le dérèglement climatique. 

Car quel est le constat ? 

  • Sur 7 grandes villes de la région Sud, Nice présente le plus mauvais indice de la qualité de l’air, très largement au-dessus des normes OMS, source Atmosud 2023.
  • L’aéroport de Nice, plus gros pollueur de notre ville et dont vous soutenez l’extension, va voir sa fréquentation augmenter de 20 000 mille vols par an, rejetant dans l’atmosphère plusieurs centaines de milliers de tonnes de CO2 supplémentaires
  • Et les 4 aller-retours Nice-Washington que vous célébrez pour mai 2025 vont rejeter à leur tour 180,000 tonnes de CO2 par an supplémentaires .
  • La bétonisation de la plaine du Var fragilise notre territoire en cas d’inondation, risque qui, comme vous le soulignez vous-même, va gagner en intensité. 
  • La voiture est encore centrale à Nice et notre réseau de pistes cyclables est un des plus court de France 
  • Vos politiques de promotion du sur-tourisme menacent nos écosystèmes et nuisent à la qualité de vie des niçois
  • Enfin, que dire de votre soutien aux JO d’hiver 2030, absurdes quand on connait l’état de nos montagnes et des finances publiques? 

Le bilan intermédiaire du PCAET que vous nous avez présenté au conseil métropolitain du 10 juillet l’a bien démontré, les indicateurs des émissions de gaz à effet de serre et de polluants atmosphériques sont très très loin des objectifs ( et ce ne sont pas les seuls) !

Alors au travail ! Les politiques de développement durable ne sont pas des mesures indépendantes les unes des autres. L’impact d’une décision politique peut mettre à bas tous les efforts engagés par ailleurs.

Les victimes des intempéries liées au dérèglement climatique sont chaque jour plus nombreuses.

Il en va de notre responsabilité.

Merci pour votre attention. 

Interventions de Fabrice Decoupigny 

25.1 – Débat d’orientations budgétaires – Exercice 2025.

Monsieur le Maire vous nous présentez aujourd’hui votre DOB en énumérant une liste d’actions et de programmation des investissements sans aucune estimation de budget,

Les travaux de l’Hôtel des Polices se poursuivent, L’approche du « 3-30-300 », Une programmation culturelle toujours riche, Le Guichet Nice Facile…

Dans cette longue liste à la Prévert, arrêtons-nous sur l’action : Améliorer l’accès au logement

Vous nous dites que vous voulez construire plus de logements sociaux d’autant plus que nous avons 11 millions d’euros de pénalités. Je ne vais pas revenir sur le fait que pendant des années nous n’avons pas construit les logements sociaux nécessaires.

La situation du logement est devenue insupportable pour les Niçois qui subissent un stress. Depuis de nombreuses années, les Niçois voient leurs conditions de logement se détériorer : suroccupation, mal logement, prix exorbitants.

Tous les Niçois sont touchés par ce phénomène, même les ménages issus des CSP supérieures galèrent pour trouver une location. 

On le sait, la principale cause semble le manque de logement. Mais en réalité, les logements existent, mais in ne sont pas disponibles

D’après la dernière publication de l’Insee, en date du 8 octobre dernier, sur 236 000 logements, 171 000 sont occupées en RP, 32 000 sont des RS et 32 000 sont vacants

64 000 logements, c’est énorme. C’est plus que Bordeaux et Toulouse réunis (57 000)

A titre d’information, j’ai comparé ces chiffres avec quelques grandes villes françaises :

 % RS% Vacants% Total
Nice13.613.727,3
Paris9.79.519.2
Lyon5.68.614.2
Toulouse3.88.212
Bordeaux5.47.212.6
Nantes4.76.210.9

27%, soit plus d’un logement sur 4 n’est pas sur le marché

Vous l’aurez compris monsieur le maire, nous sommes face à une situation d’urgence.

Il y a bien sur le levier de la construction de nouveaux logements (Délibération 1.3 : contrat de mixité) mais aussi le levier fiscal

Le taux d’imposition à 25.15% de la Taxe d’habitation des RS et autres locaux meublés non affectés à l’habitation principale (p11 du rapport) que vous maintenez (délibération 25.2 taux d’imposition) n’est pas suffisant bien que vous appliquiez une majoration de 60 %, que nous approuvons.

Depuis la mise place de la Taxe sur les Logements vacants (TLV), qui instaure un taux d’imposition de 17 % la première année où le logement est imposable et 34 % les années suivantes dans les zones urbaines tendues (dont Nice fait partie), on assite à un début de transfert.

En effet, on commence à voir des logements vacants (logements habitables et non-meublés) se transformer en meublé pour échapper au 34 % de taux d’imposition la deuxième année.

Je vous propose de faire passer le taux d’imposition des RS de 25% à 35 % comme ceux sur le foncier bâti et non bâti

Je suis d’accord avec vous, chez un gros choc fiscal. Mais pour qui ?

Sur les communes du littoral, 25% des détenteurs de résidences secondaires sont des résidents fiscaux étrangers et deux résidents français sur trois vivent à plus de 3 h de leur résidence secondaire (source INSEE).

Cela veut dire que 75% des propriétaires des résidences secondaires sur le Littoral habitent hors de la région PACA.

Ce sont des non-résidents fiscaux aisés qui ne passent que quelques semaines par an sur la côte d’Azur.

On parle aussi potentiellement de propriétaires qui spéculent sur les logements vacants en ne les louant pas.

De plus par tradition, si des Niçois possèdent des résidences secondaires, elles se localisent dans le Haut et Moyen Pays. (75 % des RS du Haut et Moyen Pays appartiennent à des propriétaires qui habitent la Région PACA)

Par conséquent, une augmentation du taux d’imposition des RS sur Nice n’affecterait pas les Niçois.

Si on applique un taux d’imposition de 35%, cela représenterait 33 millions d’euros de recettes supplémentaires qui pourraient être affectées au rattrapage de la construction de logements sociaux mais aussi à l’embellissement de la ville.

On peut même concevoir qu’une part du supplément de recettes soit affecté à un fonds de garanti de loyers afin de soutenir les jeunes actifs et les étudiants dans leur recherche de logements ce qui participerait aussi à l’attractivité économique de notre belle cité.

Nous pensons qu’un ensemble de mesures fiscales mais aussi de soutien et d’accompagnement à l’habitat durable peuvent permettre la remise sur le marché d’un certain nombre de logements ce qui nous permettrait aussi de moins construire et d’économiser des emprises foncières qui nous font cruellement défaut.

Délibération 1.3 : Approbation du Contrat de Mixité Sociale 2023/2025 relatif à la

production de logements locatifs sociaux sur la Commune

Il est bien entendu que nous voterons pour ce contrat de mixité sociale.

En premier lieu, je voudrais signaler une petite erreur qui s’est glissée dans votre rapport. Il n’y a pas 58 ERMS mais seulement 56 !

Les ERMS 34 et ERMS 52 n’existent pas, vous pouvez aller vérifier sur le PLUM en vigueur de Nice.

Précédemment, je mentionnais l’urgence à produire des logements pour l’ensemble des Niçois,

Ça l’est encore plus pour les logements sociaux

Dois-je rappeler que plus de 20% des Niçois vivent sous le seuil de pauvreté, que le salaire moyen à Nice est de 10% inférieur à la moyenne nationale.

Ces chiffres sont connus depuis des années, et depuis des années vous n’avez produit que 50% des objectifs annuels fixés par le PLH.

L’objectif au titre du PLH n°3 sur la commune de Nice était de produire 6.138 logements sociaux sur 6 ans, soit 1.023 logements sociaux en moyenne par an.

Nous avons en moyenne produit 575 logements sociaux par an, ce qui est bien éloigné des objectifs du PLH.

Sur l’ensemble des 56 Emplacements Réservés de Mixité Sociale, en 5 années vous avez réalisé 13 programmes (soit 606 logements), 15 sont agréés (pour 616 logements) et 28 non réalisés.

Le rythme de construction de logements sociaux est trop lent, et c’est pour cette raison que notre commune est carencée.

Aujourd’hui, nous payons 11 millions d’euros de pénalités.

Afin d’augmenter le rythme de construction, je pense qu’il faudrait adopter sur l’ensemble de la ville, un seuil de surface de plancher de 800 m2 et non de 1500 m2 à partir duquel, on fixe au minimum une part de 30% de logements sociaux sur les nouveaux programmes de construction comme le font de nombreuses villes françaises.

Ce qui est fort de café, c’est que vous nous présentez un programme qui dès le départ est faussé.

Car, rappelez-vous, vous avez devant la presse et le comité olympique, affirmé, que la future patinoire olympique sera construite sur l’emplacement ERMS 55 : Le Collet de Saint Veran – Saint-Isidore (le terrain à l’ouest du stade), sur lequel un projet de construction de logements est prévu.

Nous avons d’ailleurs alerté le préfet sur le fait que vous ne respectiez pas votre propre PLU.

C’est pour toutes ces raisons que nous doutons fortement que vous réussissiez à remplir les objectifs que vous vous êtes fixés.

Interventions de Jean-Christophe Picard 


1.11 – Présentation du rapport d’ activité annuel 2023 du médiateur de la ville de Nice.

Comme d’habitude, le rapport du médiateur est intéressant. La durée de traitement des demandes passe de 40 jours à 44, ce qui reste acceptable, surtout quand on se rappelle que le délai était de 86 jours, en 2020.

Le médiateur joue un rôle utile puisque, à l’issue de la médiation, la décision contestée n’est maintenue que dans 36 % des cas (contre 40 % en 2022).

Le médiateur formule des recommandations intéressantes comme, par exemple celle d’étendre son champ de compétences aux litiges entre la ville et ses agents.

La plupart des préconisations des rapports antérieurs semblent avoir été peu ou prou prises en compte ; ce qui est très bien.

Il reste néanmoins un point à améliorer… En effet, le médiateur préconise régulièrement à notre administration de répondre systématiquement aux administrés, ce qui ne semble pas être toujours le cas.

D’ailleurs, il explique qu’en 2023, « certaines demandes de médiation ne s’apparentent pas à des contestations mais interviennent simplement à la suite de l’absence de réponse de l’administration sous un délai de deux mois. » Nous vous remercions donc de votre vigilance sur le suivi de cette remarque récurrente.

25.29 – Déontologue du Conseil municipal de la ville de Nice – Actualisation des statuts et du règlement intérieur – Communication du rapport d’ activité 2022-2023 et prospectives.

Ce rapport d’activité fournit une documentation évidemment intéressante sur un sujet essentiel… 

2 remarques :

1/ C’est un peu dommage que le bilan des saisines (page 30) soit surtout quantitatif. On aurait aimé connaître les suites, c’est-à-dire les effets de ces saisines.

2/ Surtout, lors du Comité d’éthique mutualisé du 14 février 2024, M.  Expert avait insisté sur un point qui semblait lui tenir à cœur : celui des cadeaux. Il avait proposé de faire évoluer les modalités de déclaration… Or, je ne retrouve pas cette préconisation dans son rapport qui s’appelle pourtant « rapport d’activité ET prospectives ».

C’est pourquoi, nous souhaiterions que Comité d’éthique mutualisé se réunisse pour aborder cette question et d’en profiter pour examiner les éventuels trous dans la raquettes.

Question orale


Selon l’article 7 du règlement intérieur : « Les conseillers municipaux ont le droit d’exposer en séance du Conseil des questions orales ayant trait aux affaires de la commune. Le texte de ces questions orales, qui ne peut comporter des implications personnelles, et qui doit relever du domaine des compétences de la commune, est déposé auprès du bureau du Conseil municipal (bureau.conseil@ville-nice.fr) au plus tard l’avant-veille à 18 h, de la séance de façon à permettre au maire de préparer une réponse. »
La ville de Nice a lancé, en 2022, le site nice24.fr (et l’application du même nom) qui a vocation à être son « magazine en ligne ». Son contenu est constitué d’articles écrits spécifiquement pour ce site (distincts des communiqués de presse envoyés par la ville).
Nous n’avons pas l’intention de débattre de la qualité des textes même si nous serions tentés de féliciter l’auteur des deux long articles sur le budget 2024 qui a réussi à ne pas détailler l’augmentation des taux des impôts locaux !
Nous souhaitons néanmoins poser les questions suivantes :
1/ Quel est le bilan de « Nice 24 » (moyens déployés, coût, audience, etc.) ?
2/ Pourquoi la présentation de l’application « Nice 24 » ne précise pas qu’il s’agit du bulletin municipal de la ville ? En effet, la mention « Nice 24, suivez l’actualité de Nice en continue » est trompeuse et laisse à penser que « Nice 24 » est un vrai journal…
3/ Quand allez-vous respecter l’article 2121-27-1 du code général des collectivités locales en accordant un espace à l’opposition sur le site et sur l’application « Nice 24 » ? Il existe bien un onglet « Tribunes » peu explicite (il conviendrait de préciser qu’il s’agit des tribunes de l’opposition) mais la rubrique n’est plus à jour depuis le 2 janvier 2023 !
4/ Comme le précise le site, « les textes, logotypes, pictogrammes, ainsi que toutes oeuvres intégrées dans le site sont la propriété de la Ville de Nice ». Dès lors, pourquoi le site nice-ensemble.fr – qui héberge le micro-parti « Les Amis du Maire » – met en ligne plusieurs centaines d’articles strictement identiques à ceux de « Nice 24 » (textes et photos) ? Ce micro-parti verse-t-il des droits d’auteur à la ville en compensation ? 5/ Pouvez-vous nous expliquer pourquoi nice-ensemble.fr publie parfois des articles de « Nice 24 » avant même que ces derniers ne soient disponibles sur le site de « Nice 24 » (jusqu’à deux jours avant) ?

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Enquête publique portant sur le confortement des digues en basse Vallée du Var !

Les élus écologistes souhaitent exprimer leur inquiétude quant à l’impact environnemental du projet de réaménagement des digues dans la basse vallée du Var. Nous demandons que des mesures soient prises pour protéger la biodiversité et garantir une gestion durable des ressources naturelles.

Revue de presse de septembre 2024

Revue de presse des élus écologistes de Nice – Septembre

Ce mois de septembre a été marqué par de nombreux enjeux environnementaux et sociaux à Nice, et les élus écologistes ont continué à défendre une vision plus durable pour notre ville. Dans cette revue de presse, vous retrouverez les moments forts de leur action : des propositions concrètes. Ce bilan mensuel met en lumière leur engagement constant pour un avenir plus vert et solidaire à Nice.

Nice Matin du 19 septembre 2024 :

https://www.nicematin.com/social/-a-nice-les-premiers-prix-pour-un-studio-c-est-environ-650-euros-les-ecologistes-veulent-baisser-le-prix-des-loyers-etudiants-voila-comment-ils-comptent-s-y-prendre–945506

Nice Matin du 10 septembre 2024

« L’inflation est une fausse excuse »: un élu de l’opposition réagit à la hausse de la taxe foncière à Nice

https://www.nicematin.com/social/-a-nice-les-premiers-prix-pour-un-studio-c-est-environ-650-euros-les-ecologistes-veulent-baisser-le-prix-des-loyers-etudiants-voila-comment-ils-comptent-s-y-prendre–945506

Le Figaro du 9 septembre 2024 : Le «Nice climate summit» boycotté par des scientifiques et une députée en raison de la présence de TotalEnergies

https://www.lefigaro.fr/nice/le-nice-climate-summit-boycotte-par-des-scientifiques-et-une-deputee-en-raison-de-la-presence-de-totalenergies-20230926

Le Figaro du 9 septembre 2024 :

«Pas de solidarité pour les ennemis de la République !» : à Nice, une convention pour retirer aux dealers leurs allocations

https://www.lefigaro.fr/nice/pas-de-solidarite-pour-les-ennemis-de-la-republique-a-nice-une-convention-pour-retirer-aux-dealers-leurs-allocations-20240909?utm_source=app&utm_medium=share&utm_campaign=android_Figaro

Le Figaro du 9 septembre 2024 :

Nice Presse du 8 septembre 2024 :

Le Figaro du 4 septembre 2024 :

https://www.lefigaro.fr/nice/uniforme-a-l-ecole-a-nice-les-ecologistes-denoncent-un-coup-de-communication-d-estrosi-20240904?utm_source=app&utm_medium=share&utm_campaign=android_Figaro

BFM du 4 septembre :

Conseil Municipal du 15 juillet 2024

Fabrice DECOUPIGNY

Merci Monsieur le Maire

Je vous ai bien écouté mais j’ai aussi bien lu votre compte administratif

Dans votre rapport de présentation, vous avez mis en avant, p21 les 97,5 millions d’euros d’investissement.

Deux grands projets (50 millions)  hôtel de police pour 36 millions et l’extension coulée verte pour 14 millions

A première vue, cela peut apparaitre important voire suffisant par rapport à l’année dernière où le montant n’était que de 81,7 millions.

Mais lorsque l’on regarde la maquette p362 et 363 … (je laisse un peu de temps pour aller à la page è412 pages).

Vous y êtes ?

Ces deux pages (362 et 363) sont fortes instructives

Il s’agit du tableau des AUTORISATIONS DE PROGRAMME qui ont été prévues pour 2023 et celles qui ont été effectivement réalisées.

Le premier chiffre est simple : Lorsque l’on fait la somme des investissements on obtient 120 179 248 euros.

Soit plus de 22,5 millions d’euros d’économie.

Et ces économies vous les faites dans des secteurs biens déterminés

Le verdissement de la Ville : 18,14 millions d’euros, (21,4 millions de prévus) il manque soit : 3 ;3 millions d’euros d’économie sur le verdissement

Pour la vie scolaire vous annoncez 9,3 millions d’euros mais en réalité il y en avait 11,5 millions de prévusè encore 2,2 millions économisés

Le rayonnement culturel : 2,75 millions d’euros è (5.2 millions de prévus) è 2.7 millions d’économiser

La valorisation du patrimoine : 6,1 millions d’euros è (10 millions de prévus ) 4 millions d’économie

La politique de solidarité et de cohésion sociale : 7,5 millions d’euros (12.6 millions étaient prévu) soit plus de 5 millions d’économie.

Pas étonnant car les 5 millions de subvention aux bailleurs sociaux seulement 2.5 millions ont été donnés

Mais comment pouvez vous dire que vous vous préoccupez du niveau de vie des niçoises et niçois quand vous sabrez les budgets du logements social.

Les économies vous les faites sur l’Ecole, la culture et le social

Encore deux exemple

Dans le DOB de 2023 vous annoncier dans votre rapport de présentation p33

la végétalisation intégrale de la cour de la crêche de l’Eau Vive.

Vous savez quoi, je suis aller voir, vous savez quoi : il n’y a pas eu de végétalisation

Comme dans aucune école d’ailleurs. He oui aucune école

Car p25 (toujours de la maquette), on peut lire ligne 2121 (j’essaye d’être précis pour que vous me suiviez), intitulée plantation arbres et arbustes que 0 euros n’ont été investit pour végétaliser les cours d’école dans notre ville.

Pour terminer

Vous mettez toujours en avant la sécurité, parlons en :

Ligne 1011, celle qui concerne l’équipement de la police municipale On passe de 640 000 à 158 000 soit 75 % de baisse

La plus belle économie c’est sur Mise en accessibilité des bâtiments (ligne 5010)

Il était prévu d’investir 1.6 millions, seulement (400 000) soit plus de 1.2 millions d’économiser.

Juliette CHESNEL-LE ROUX

25.15 Communication du rapport d’observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur relatif au contrôle des comptes et de la gestion de l’Opéra Nice Côte d’Azur pour les exercices 2015 et suivants.

La chambre régionale des comptes nous montre ici un tableau à la fois élogieux du travail et des ambitions de notre opéra de Nice, mais pointe aussi l’état dégradé du bâtiment, nécessitant des travaux importants de rénovation. Cette vétusté fait peser un risque sur la pérennité de l’opéra, au moment où la commune a l’ambition d’obtenir le label « opéra national en Région »  en s’appuyant sur une nouvelle dynamique de l’activité artistique.

A ce sujet, nous nous trouvons dans une situation inextricable car la disparition de l’Acropolis nous prive maintenant de moyens de diffusion des œuvres qui nous auraient permis d’engager des travaux dans le bâtiment de l’opéra, et ne dites pas que la Cuisine fera l’affaire. La Cuisine n’est pas une salle de concert. Nous devrons donc attendre l’avènement du Palais des Arts et de la Culture en 2027, 2030 pour engager ces travaux nécessaires.

Faisant le pendant de l’éloge d’une politique artistique ambitieuse avec une multiplication des levers de rideaux et une augmentation de la fréquentation, l’autre point crucial soulevé par la CRC est la gestion du personnel : faibles rémunérations des artistes permanents sous gestion communale, renforts d’intermittents et de vacations sous gestion de la mairie.

Nous vous enjoignons de suivre les recommandations de la chambre régionale des comptes.

Afin de notre bel opéra puisse continuer de donner son meilleur et évoluer vers le label Opéra National en Région.

1.7  et 1.8 Locations touristiques 

Monsieur le Maire,

Chers collègues,

On nous propose de voter un protocole d’accord avec plusieurs plateformes de locations saisonnières en ligne. Ce protocole permettrait à la Ville de Nice d’améliorer le suivi et le contrôle des nombreuses locations estivales qui occupent son territoire.

Si je me félicite que la Ville de Nice ait fait de la location de courte durée un enjeu politique, je me désole qu’elle n’ait pas prêté plus d’attention aux mises en garde que je lui fait depuis de nombreuses années.

En effet, ce protocole d’accord ne concerne que la collecte de données relatives à l’occupation des logements loués via des plateformes de location saisonnière. 

C’est une étape nécessaire mais insuffisante.

Il ne permet en aucun cas de limiter la prolifération de ce commerce qui prive les Niçois de logements abordables. De plus, malgré un effort réel d’intégrer plusieurs entreprises aux négociations, force est de constater qu’on ne trouve pas le nom d’AirBnB parmi les signataires. Or, les locations saisonnières par AirBnB représentent la majeure partie des transactions immobilières de courte durée sur notre territoire.

Pour rappel, Nice est la troisième ville la plus prisée de France sur Airbnb. Elle compte aujourd’hui 20.000 biens touristiques à louer, dont 12.500 sur Airbnb. Nous sommes l’une des villes les plus touristiques de France. Dans le même temps, notre commune est l’une des plus chères pour les étudiants, les travailleurs aux revenus modestes et les seniors. Alors que nos concitoyens peinent à se loger, les locations estivales prolifèrent partout dans nos rues.

Soixante-dix ans après l’Appel de l’Abbé Pierre, le rapport de sa Fondation évoque une « année noire » pour le mal-logement. Une régulation plus adéquate est nécessaire.

Nous appelons donc la majorité municipale et nos nouveaux députés à mettre en place des règles qui favorisent un tourisme responsable et respectueux de l’environnement, tout en préservant l’accès au logement pour les résidents locaux. Ce nouveau règlement de changements d’usage est une bonne chose, en étant plus contraignant. Nous savons que vous êtes limité par le cadre légal. Mais nous faisons ici face à un cancer, qui se propagera d’autant plus vite si les actions sont timorées. Il faut désormais travailler de concert à la limitation, voire à l’interdiction pure et simple de certaines pratiques locatives.

Je vous remercie. 

14.1        Convention d’objectifs avec le Groupement d’Intérêt Economique et la Métropole Nice Côte d’Azur pour la mise en œuvre d’un projet de sécurisation de résidences et de logements sociaux dans le quartier des Moulins à Nice.

Monsieur le Maire, 

Chers collègues, 

La sécurité des habitants des Moulins s’est indéniablement dégradée depuis quelques années. Malgré l’arrivée du tramway et la rénovation de certains bâtiments. La mise en place de ce GIE Gaida, de cette garde, apparaît ainsi comme un élément de solution contre les trafics, les incivilités. Une sorte de police de proximité, semi-privée.

Toutefois, les citoyens de ces quartiers ont toujours besoin d’accompagnement, de dialogue. Lorsqu’il s’agit de retisser le lien social, restaurer la confiance, la coercition a ses limites. C’est un instrument parfois nécessaire mais ni suffisant, ni pérenne.

Ce n’est que par un travail toujours plus étroit avec les services sociaux, les associations, le CCAS, que la tranquillité de nos concitoyens sera effectivement améliorée. Ainsi, nous pourrons travailler sur les causes, plutôt que d’en affronter les conséquences.

Enfin, restons vigilants quant à la privatisation de la sécurité. 1,2M€ de budget subventionné par an, c’est un budget important, et si l’on devient dépendant de ces services, le poids ne sera que lourd pour nos collectivités.  

Merci

3.6 Energies renouvelables – Définition des zones d’accélération de la loi d’Accélération pour la Production d’Energies Renouvelables.

Monsieur le Maire chers collègues, je ne serai pas longue, ayant déjà commenté ce document en conseil métropolitain.

Le PCAET nous a donné comme objectif une augmentation de 40% d’énergies renouvelables dans le mix énergétique pour atteindre 30% en 2030, alors que nous n’en sommes qu’à 8%.

On est loin encore et nous avons besoin d’actions concrètes, installations de panneaux solaires sur les toits de nos bâtiments, nos ombrières et les toits de nos sites commerciaux et industriels. Encore très insuffisants.

Investissements massifs dans l’isolation thermique des copropriétés. Dans les chauffe-eaux solaires. ET tout ce que vous listez dans cette présentation.

Concernant les projets de zonage sur Nice, et rebondissant sur l’intervention de Mme Bonaldi lors du Conseil métropolitain, je note que sur la ville de Nice, il n’est pas prévu de déroger aux règles de protection des sites naturels protégés. Et je m’en félicite car nous n’aurions certainement pas souhaité voir fleurir des hectares de panneaux solaires au sol sur le Mont Chauve comme cela est prévu aujourd’hui sur le Mont Arpasse à Levens.

Nous voterons cette délibération.

3.7 Nice Climate Summit 2024 – Convention de parrainage avec la Métropole Nice Côte d’Azur et La Tribune Nouvelle.

Monsieur le maire, vous êtes une sorte de LAVOISIER du greenwashing : avec vous « rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ». Une fois de plus, notre ville va avoir le privilège de recevoir le si mal nommé Nice Climate Summit. Un sommet du climat financé par nos contribuables et quelques grosses entreprises. ET dont l’objectif est clairement affiché sur le site internet : “faire du business, maximiser le retour sur investissement”

Alors grosso modo on reprend les mêmes que l’an dernier et on recommence. Remarquez, c’est une forme de recyclage. Mais c’est le plus coûteux et le plus inutile qu’on n’ait jamais vu.

L’événement reçoit 150.000€ d’aides directes de la Métropole Nice Côte d’Azur, auxquelles s’ajoutent 205.000€ d’aides indirectes de la Ville et encore 172.604€ d’aides indirectes de la Métropole. 

Encore une fois, les prestations assurées par La Tribune coûtent fort cher au contribuable, plus de 500.000€ pour 2 jours à brasser du vent et du kérosène, comme l’an passé.

Ce Forum est une mascarade écologique. C’est un grand show en tournée dans toute la France où l’on vient se pavaner avant de retourner vaquer à ses occupations. Et pendant ce temps, le climat se réchauffe et les avions volent toujours plus nombreux dans notre ciel azuréen.

Alors, non, nous ne voterons pas cette convention.

Jean-Christophe PICARD

La CRC pointe la « situation financière tendue » de la ville de Nice

Il est proposé au conseil municipal du 15 juillet 2024 de prendre acte du rapport d’observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur relatif à la situation financière et à la gestion du patrimoine, pour les exercices 2015 et suivants.

Je suis intervenu au nom du groupe écologiste :

1/ Des objectifs trop imprécis

La Chambre déplore l’absence d’objectifs précis dans les politiques menées :

  • « À titre d’exemple, l’efficacité du dispositif de vidéoprotection sur la voie publique et son efficience (c’est-à-dire le résultat obtenu en utilisant le moins de ressources disponibles possible) n’ont pas fait l’objet d’une évaluation par la commune, hormis une enquête de satisfaction. »
  • « malgré une orientation vers la transition écologique depuis 2020, la politique de la commune a poursuivi, durant la période de contrôle, une visée essentiellement ornementale. […] En l’absence d’une description précise des objectifs dans la présentation du budget vert et d’une justification des choix de périmètre et de cotation en lien avec ces objectifs, les efforts entrepris pourraient être interprétés comme de « l’écoblanchiment ». »

2/ Une situation financière tendue

  • La Chambre constate que « la commune de Nice se trouve depuis plusieurs années dans une situation financière tendue. L’épargne brute dégagée par la section de fonctionnement ne couvre pas entièrement l’annuité en capital de la dette et le financement des investissements repose majoritairement sur le produit des cessions d’immobilisations et sur le recours à l’emprunt. »
  • La Chambre relève « des charges de gestion en augmentation malgré les transferts à la métropole et la mutualisation ». Ainsi, « en 2021, le niveau moyen des charges par habitant (1 506 euros) se situait nettement au-dessus de la moyenne de la strate (1 218 euros). » Par contre, « le ratio des dépenses brutes d’équipement par habitant de la commune de Nice reste faible par rapport aux autres communes de plus de 100 000 habitants : la commune investit moins que la moyenne des communes de la strate. »
  • « Le stock de dette augmente rapidement depuis 2020 ; il représente, au 31 décembre 2022, une dette de 1 521 euros par habitant, soit le deuxième niveau le plus élevé pour les communes de plus de 250 000 habitants, après Marseille. »
  • « la commune a été dans l’obligation de recourir à des cessions de patrimoine pour atteindre l’équilibre réel, donc rembourser les annuités d’emprunt. »

3/ Une gestion du patrimoine immobilier privé perfectible

  • « La commune de Nice dispose d’une connaissance partielle de son patrimoine. La stratégie immobilière reste inaboutie, même si elle a fait l’objet d’une préfiguration depuis 2022 avec l’adoption d’un schéma directeur. »
  • « Les cessions de terrain effectuées au bénéfice de promoteurs, de bailleurs sociaux ou de la métropole n’entrent pas dans la procédure intégrant l’avis du GTS [groupe de travail spécifique] car, selon la commune, elles s’inscrivent dans un projet d’intérêt public » La chambre « observe que, même si la commune n’y est pas assujettie, une publicité systématique des offres de cessions permettrait d’assurer une plus grande transparence de la vente. »

4/ Des logements de fonction gratuits

Nous découvrons les choses :

  • « S’agissant de la gratuité du loyer, la collectivité a expliqué qu’elle prenait en charge le loyer jusqu’à 2 500 euros mensuels et qu’il existait une règle interne non écrite exigeant le remboursement par les cadres concernés du montant du loyer au-delà de ce seuil ; ces remboursements n’étant pas systématiques, la commune s’est engagée à solliciter des intéressés le remboursement des sommes dues au titre de la règle interne. »

Question : est-ce que ces remboursements ont bien été faits ?

5/ Des remarques sur les projets immobiliers de la ville

La Chambre fait des remarques éloquentes sur plusieurs projets immobiliers de la ville :

  • Ancienne cuisine centrale : « la chambre relève que la commune n’a toujours pas pris de décision quant à la valorisation du site de l’ancienne cuisine centrale, qui n’est pourtant plus utilisé depuis trois ans. Cette absence d’anticipation, conséquence de l’absence de stratégie immobilière pluriannuelle, la prive de produits exceptionnels. »
  • Gare du Sud : « malgré la clause du BEA précisant que la société devait transmettre à la commune les justificatifs des travaux réalisés pour l’ouverture de la halle, la commune n’a jamais réclamé ces justificatifs ; elle n’a donc pas contrôlé les investissements réellement effectués par la société. »
  • Méga Hôtel de police : « La collectivité ne dispose, pour le financement de l’opération hors foncier, que des subventions de la région et du département et du fonds de concours de la métropole, soit 13,5 millions d’euros, ce qui ne représente que 15,2 % des 87,7 millions d’euros qu’elle devra financer. »

La CRC s’interroge sur les procédures de recrutement au sein de la ville de Nice

Il est proposé au conseil municipal du 15 juillet 2024 de prendre acte du rapport d’observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur relatif à la gestion des ressources humaines pour les exercices 2015 et suivants.

Je suis intervenu au nom du groupe écologiste :

La Chambre formule de nombreuses observations un peu techniques sur lesquelles je ne vais pas revenir. Elle utilise néanmoins 36 fois le mot « irrégulier » dans son rapport. Je me contenterai de revenir sur 3 points…

1/ De curieux recrutement de vacataires

La Chambre a épinglé le recrutement de plusieurs catégories de vacataires. Je cite 3 exemples :

  • « Un faisceau d’indices montre que de nombreux vacataires n’ont pas été recrutés pour accomplir une tâche ponctuelle et limitée. Les missions qui leur étaient confiées répondaient à un besoin permanent de la commune […] Les contrats de vacations ont couvert des recrutements échappant de facto à l’autorisation de l’assemblée délibérante et au contrôle de légalité. »
  • « À cinq reprises au moins, la commune a fait le choix de recruter comme experts conseils vacataires des personnalités issues du monde de la culture ou des sports dirigeant des entreprises de conseil ou salariés, plutôt que de procéder à un appel à concurrence »
  • « La commune a recruté comme vacataires, en raison de leur connaissance du terrain, d’anciens élus ou référents quartiers ayant dépassé la limite d’âge fixée pour la fonction publique. »

2/ Absentéisme élevé

  • « La commune de Nice a enregistré un taux d’absentéisme de 10,8 % en 2020, supérieur de plus d’un point à la moyenne ». Dans votre réponse, vous indiquez vouloir mettre un terme aux « comportements abusifs »… C’est une piste. Mais ce taux élevé d’absentéisme est peut-être le symptôme d’un mal-être. Ce serait bien d’explorer aussi cette piste.

3/ Un cas hors des clous

La Chambre consacre 4 pages à un agent dont la situation est clairement en dehors des clous…

Au 1er juin 2012, la commune a, en effet, recruté un attaché d’administration de l’État, par la voie du détachement, sur l’emploi de directrice de cabinet adjoint à temps complet puis sur celui de directrice générale adjointe des services. Son recrutement pose problème, ses fonctions posent problème et sa rémunération pose problème. Florilège :

  • « un fonctionnaire ne pouvant être positionné en situation de double détachement auprès de deux collectivités différentes, ce directeur de cabinet s’est trouvé en position irrégulière au regard de la loi du 1er juin 2012 au 15 juillet 2019 puis du 14 mars 2020 au 30 juin 2022. »
  • « l’agent, alors au 6e échelon du grade d’attaché territorial, n’aurait pas pu être détaché sur un emploi de directrice générale adjointe des services d’une commune de plus de 400 000 habitants »
  • « Depuis sa prise de fonction en qualité de DGA, l’agent a exercé une activité accessoire à la métropole Nice Côte d’ Azur […] La mise en position de disponibilité de l’agent par la métropole pour convenances personnelles ne lui permettait pas d’exercer des fonctions dans cette collectivité. »
  • « Ce niveau de rémunération correspond à celui de l’indice terminal de l’échelle indiciaire du grade de DGAS de communes de plus de 400 000 habitants, échelon qui n’est accessible qu’après 18 ans de carrière pour les agents remplissant les conditions de recrutement sur ce grade. »
  • « la chambre relève que la charge de travail de ce cadre administratif est difficilement compatible avec la durée légale du travail, a fortiori si l’agent concerné occupe, comme c’est le cas en l’espèce, des fonctions d’élu au sein d’une autre collectivité. »
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Conseil Métropolitain du 10 juillet 2024

Interventions de Juliette CHESNEL-LE ROUX

8.3 Enquête publique préalable à la DUP sur Roquebillière

Le sujet est grave et complexe. Très technique, mais aussi humain.

Il n’est que de lire les conclusions des enquêtes, que ce soit pour la 8.2 ou la 8.3, Boréon, Madone, Saint Martin Vésubie ou pour Roquebillière :

On y parle de désespérance, d’inquiétude en l’absence d’un planning clair…

Des interrogations sur les hypothèses d’études retenues par la Métropole, notamment les débits de crues de références indiqués, très en deçà des débits constatés lors de la tempête Alex. Qui posent questions pour les futures crues dont la violence est toujours plus grande eu égard aux dérèglements climatiques ?

Les hypothèses sont celles des inondations de 2008, 170m3/s sur le Boréon, alors qu’on approchait les 300m3/s lors de la tempête Alex.

Les habitants des Vallées sont devenus des experts en hydrologie et en géologie et s’inquiètent de ne pas disposer de données gravimétriques, d’études sur les phénomènes de résurgences et de geyser et aussi d’artésianisme, comme ceux constatés en 2020.

C’était une procédure lourde et complexe, mais considérons les habitants comme des partenaires, des vigies. Pour que les prochaines concertations soient mieux acceptées.

10.2 : Plan d’accélération des énergies renouvelables

Bien sûr, nous voterons ce plan car nos engagements nous y obligent. Mais il est clairement nécessaire de le rendre plus ambitieux.

Comme nous le disions précédemment, avec 8% de production d’énergies renouvelables dans le mix énergétique en 2022, il va falloir mettre les bouchées triples pour atteindre l’objectif annoncé de 18% en 2025 et 50% en 2050.

Et avec seulement 5,5% de baisse de consommation d’énergie depuis 2012 (selon le bilan du PCAET présenté plus tôt, nous allons devoir mettre des financements colossaux dans la rénovation énergétique des bâtiments pour atteindre l’objectif annoncé de baisse de 30% d’ici 2050.

Comme vous l’indiquez, 48 % du parc résidentiel est considéré comme passoire thermique.

Combien dans notre parc de logements gérés par Côte d’Azur Habitat ?

Combien de logements et de copropriétés ont engagé des travaux ?

Quelle est la part d’énergie renouvelable dans la consommation de chauffage et d’eau chaude des bâtiments Côte d’Azur Habitat ?

Pour cette guerre contre le dérèglement climatique, Monsieur le Président, quels sont les moyens mis en œuvre, les équipes, les services ?

Nous vous avions proposé, dès 2020, une incitation sous la forme d’une exonération temporaire de la taxe sur le foncier bâti pendant 3 ans pour les propriétaires qui entreprendraient des travaux de rénovation énergétique. Ce qui est autorisé par l’article 1383-0 B du code général des impôts.ET dont les contours sont très encadrés.

Pourquoi ne pas s’engager dans cette démarche ?

Intervention de Jean-Christophe PICARD

Il était proposé au conseil métropolitain de Nice Côte d’Azur du 10 juillet 2024 de se prononcer pour sur le compte financier unique du budget principal de l’exercice 2023.

Je suis intervenu au nom du groupe écologiste :

Les recettes fiscales ont augmenté de plus de 10 % (564 millions contre 510 millions en 2022).

Pour la fiscalité ménage, comme à votre habitude, vous vous vantez de votre taux qui vous placerez en 6e position dans le classement des métropoles. Mais, encore une fois, cela dépend de la valeur locative ! Si l’on veut vraiment comparer la fiscalité ménage entre les 19 métropole de droit commun, il faut regarder le produit par habitant. Et, avec 332 euros par habitant, la métropole de Nice Côte d’azur n’est pas 6e mais… avant-dernière ! Seule la métropole de Toulouse fait pire.

Le produit de la taxe d’enlèvement des ordures ménagères a augmenté de 32 %. Monsieur Leonelli avait expliqué que, si nous n’augmentions pas la TEOM en 2023, nous ne pourrions plus payer les agents affectés au service. La majorité l’avait applaudi ; c’était mérité tant l’argument n’était absolument pas démagogique. Par contre, les charges de personnel ont augmenté de 4 millions entre 2022 et 2023, tandis que le produit de la taxe a augmenté de presque… 30 millions ! Il y a comme un delta. C’est peut-être sans importance, mais je note que les flux financiers entre la régie des déchets ménagers et la ville de Nice, au titre des remboursements de charges d’administration générale, ont doublé : ils ont augmenté de 3,4 millions… Mais vous avez sans doute raison : il vaut mieux continuer à applaudir sans réfléchir, c’est plus simple.

Dans tous les cas, si les recettes fiscales ont augmenté de 10 %, les dépenses d’équipement ont baissé de 33 % (260 millions contre 346 millions en 2022).

À l’évidence, ce ne sont pas les travaux de la tempête Alex qui ont couté chers : nous n’avons dépensé que 9 millions sur les 27 millions prévus au budget, soit un taux de réalisation de 33 % ! Et je rappelle qu’initialement – c’est ce qui avait été voté en 2022 – les crédits de paiement pour l’exercice 2023 étaient de 65 millions d’euros. On est donc passé de 65 millions à 27 millions pour finalement dépenser seulement 9 millions…

En 2023, vous avez contracté de nouveaux emprunts à hauteur de 125 millions, souscrits principalement en taux variables.

La dette a progressé de 2,5 % (1,772 milliard contre 1,729 milliard en 2022).

Aujourd’hui, la durée de vie de la dette est de 18 ans et 10 mois, ce qui est un peu mieux que l’an dernier, mais, vous le savez, ce niveau reste très inquiétant.

La dette par habitant – portant sur l’ensemble des budgets de la métropole – est de 3 172 euros (contre 3 168 euros en 2022). Depuis votre élection, en 2008, la dette par habitant a augmenté de 366 % au niveau intercommunal.

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Revue de presse de juin 2024

Ce mois de juin 2024 est malheureusement marqué par le retour de l’extrême-droite et les tentatives d’alliances avec la droite traditionnelle. Nous nous battrons toujours contre la haine et l’intolérance.

Juliette CHESNEL-LE ROUX, 11-06-2024

Juliette CHESNEL-LE ROUX, 10-06-2024

Jean-Christophe PICARD 10-06-2024

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/replay-emissions/bonjour-cote-d-azur/dissolution-de-l-assemblee-nationale-le-conseiller-metropolitain-eelv-de-nice-jean-christophe-picard-evoque-une-diversion_VN-202406100204.html

Fabrice DECOUPIGNY 07-06-2024

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Revue de presse de mai 2024

En mai l’actualité concerne essentiellement les bateaux de croisière dans la rade de Villefranche. Le combat continue !



Jean-Christophe PICARD 29-05-2024

https://www.lefigaro.fr/nice/voeu-du-maire-de-nice-a-la-vierge-marie-estrosi-une-nouvelle-fois-confrontee-a-des-critiques-d-atteinte-a-la-laicite-20240528

Juliette CHESNEL-LE ROUX 28-05-2024

https://nicepresse.com/cote-dazur-autour-de-nice-les-elus-ecologistes-veulent-la-peau-des-croisieres/

Juliette CHESNEL-LE ROUX 25-05-2024

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/replay-emissions/bonjour-cote-d-azur/nice-juliette-chesnel-le-roux-reagit-a-la-polemique-sur-la-possible-fausse-question-posee-a-christian-estrosi-a-la-radio_VN-202404250267.html

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/replay-emissions/bonjour-cote-d-azur/nice-juliette-chesnel-le-roux-deplore-que-des-moyens-soient-concentres-sur-des-mesures-de-repression_VN-202404250280.html

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/nice-christian-estrosi-annonce-un-couvre-feu-pour-les-mineurs-de-moins-de-13-ans-dans-toute-la-ville-2959475.html

Juliette CHESNEL-LE ROUX 24-05-2024

https://www.lefigaro.fr/nice/a-nice-les-ecologistes-denoncent-l-hypocrisie-de-christian-estrosi-sur-l-accueil-des-bateaux-de-croisiere-20240524

Juliette CHESNEL-LE ROUX 23-05-2024

https://x.com/i/status/1793705610942226556

Juliette CHESNEL-LE ROUX 23-05-2024

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/une-mesure-simpliste-l-opposition-municipale-reagit-a-l-instauration-d-un-couvre-feu-pour-les-moins-de-13-ans-a-nice_AV-202404230909.html

 

Juliette CHESNEL-LE ROUX & Fabrice DECOUPIGNY 23-05-2024

https://www.nicematin.com/environnement/les-ecologistes-veulent-un-moratoire-sur-les-bateaux-de-croisieres-923014

Jean-Christophe PICARD 22-05-2024

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/hopman-cup-des-perquisitions-dans-les-locaux-de-la-ville-et-de-la-metropole-de-nice_AN-202405220400.html

https://www.lesechos.fr/politique-societe/regions/impots-a-nice-christian-estrosi-augmente-la-taxe-fonciere-au-nom-du-service-public-2096223

Juliette CHESNEL-LE ROUX 23-05-2024

https://x.com/i/status/1793703091407102029

https://x.com/i/status/1793707101283332267

https://x.com/i/status/1793708024478978457

https://x.com/i/status/1793711042746372557

https://x.com/i/status/1793712969420804363

https://x.com/i/status/1793714021633241579

https://x.com/i/status/1793716197512388737

https://x.com/i/status/1793714829607272705

Jean-Christophe PICARD 22-05-2024

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/replay-emissions/bonsoir-cote-d-azur/hopman-cup-des-perquisitions-dans-les-locaux-de-la-ville-et-de-la-metropole-de-nice_VN-202405220734.html

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Non aux bateaux de croisière dans la rade de Villefranche !

Chaque année, la rade de Villefranche est déchirée par d’énormes bateaux de croisières qui polluent l’air et la mer. La rade de Villefranche est notre joyau. Nous ne pouvons pas laisser ces immondices tâcher ce qui appartient à tout le monde.

Depuis 2023, nous demandons la création d’une Aire Maritne Protégée (AMP) dans la rade de Villefranche et un moratoire sur l’interdiction des bateaux de croisière.

Article de Nice-Matin du 23-05-2024 rappelant notre demande de moratoire sur les bateaux de crosières

https://www.nicematin.com/environnement/les-ecologistes-veulent-un-moratoire-sur-les-bateaux-de-croisieres-923014?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR1-RyQSH4dwsckmY-mOksxVbZph7tRcSMwGlYLg1mtFmFYeKXEtOAAFPAQ_aem_AY9rZP7bN4i28UdIeua49fTawGQzfsOdIf7TDfFqaFXuGtho6f0qT4-iuBHKuCdIycWps4T50hQj97S0SVBic8rM

Juliette CHESNEL-LE ROUX invitée de BFMTV le 23-05-2024 pour évoquer l’interdiction des bateaux de croisière

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/replay-emissions/azur-politiques/nice-les-ecologistes-demandent-un-moratoire-sur-les-bateaux-de-croisiere_VN-202405230923.html?fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTAAAR2LYo7E5u6OwWJNJi08iWoS0_tdhw2cWthK0yiIFT18XeAqqX1pdKavP4U_aem_AY__3DkdV5jMFP12nIhhA1D8NLwR3lWZS5E4GChaSrZMSXEACvJ8YqK_vZ2D8zcEe_vTS_XGjAiz2oTVBd7KNVz6

Article du Figaro du 24-05-2024

https://www.lefigaro.fr/nice/a-nice-les-ecologistes-denoncent-l-hypocrisie-de-christian-estrosi-sur-l-accueil-des-bateaux-de-croisiere-20240524

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Revue de presse d’avril 2024

Le mois d’avril 2024 est marqué par la hausse des impôts et notre victoire sur la dénomination du lycée Manouchian.

Jean-Christophe PICARD dans Nice-Matin à propos de la Hopman Cup(22-04-2024)

https://www.nicematin.com/sport/detournements-de-fonds-publics-a-nice-une-enquete-ouverte-a-paris-sur-la-hopman-cup-916607?utm_content=link&utm_term=Page.NiceMatin&utm_campaign=facebook&utm_source=nonli&utm_medium=Social+media&fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR18yTNIvbENrpxn1-yVtxPT2dmF5Ylym4OV0A5R9p9VC5EbVtP7tZfoAvk_aem_AelUF8Wut5DndwlZoaEBCMjnMH4yFoklK5JYeBg6rKeoZxc114Jd3PaRTpx3JgMpbz75dTAhHQNzvyjdGJgxxBzd

Juliettte CHESNEL-LE ROUX dans Nice-Matin à propos du lycée Manouchian (18-04-2024)

https://www.nicematin.com/education/savez-vous-comment-va-s-appeler-le-lycee-thierry-maulnier-de-nice–916252

Juliette CHESNEL-LE ROUX sur France Bleu à propos du lycée Manouchian (18-04-2024)

https://www.francebleu.fr/infos/education/le-lycee-nicois-thierry-maulnier-change-de-nom-pour-melinee-et-missak-manouchian-6095659

Jean-Christophe PICARD dans Nice-Matin à propos de la Hopman Cup(22-04-2024)

https://www.nicematin.com/sport/detournements-de-fonds-publics-a-nice-une-enquete-ouverte-a-paris-sur-la-hopman-cup-916607?utm_content=link&utm_term=Page.NiceMatin&utm_campaign=facebook&utm_source=nonli&utm_medium=Social+media&fbclid=IwZXh0bgNhZW0CMTEAAR18yTNIvbENrpxn1-yVtxPT2dmF5Ylym4OV0A5R9p9VC5EbVtP7tZfoAvk_aem_AelUF8Wut5DndwlZoaEBCMjnMH4yFoklK5JYeBg6rKeoZxc114Jd3PaRTpx3JgMpbz75dTAhHQNzvyjdGJgxxBzd

Juliettte CHESNEL-LE ROUX dans Nice-Matin à propos du lycée Manouchian (18-04-2024)

https://www.nicematin.com/education/savez-vous-comment-va-s-appeler-le-lycee-thierry-maulnier-de-nice–916252

Juliette CHESNEL-LE ROUX sur Actu à propos du lycée Manouchian (18-04-2024)

https://actu.fr/provence-alpes-cote-d-azur/nice_06088/nice-ce-lycee-va-changer-de-nom-voici-pourquoi-il-fait-polemique_60964083.html

Jean-Christophe PICARD sur Nice-Matin à propos de l’augmentation des taxes (12-04-2024)

https://www.nicematin.com/vie-locale/-sur-un-abonnement-a-netflix-on-est-pret-a-mettre-25-euros-de-plus-par-mois-christian-estrosi-defend-la-hausse-de-la-taxe-fonciere-votee-ce-jeudi-914991

Jean-Christophe PICARD sur BFM à propos de l’augmentation des taxes (12-04-2024)

https://www.bfmtv.com/cote-d-azur/replay-emissions/bonsoir-cote-d-azur/nice-le-conseil-municipal-vote-une-augmentation-de-la-taxe-fonciere-l-opposition-denonce-une-mauvaise-gestion_VN-202404110724.html

Jean-Christophe PICARD sur Nice-Matin à propos des toilettes publiques (10-04-2024)

https://www.nicematin.com/vie-locale/les-toilettespubliques-resteront-au-prive-914527

Juliette CHESNEL-LE ROUX et Fabrice DECOUPIGNY sur France Bleu à propos du budget des écoles en 2024

https://www.francebleu.fr/infos/economie-social/nice-l-opposition-ecologiste-denonce-une-coupe-budgetaire-dans-les-ecoles-centres-de-loisir-et-equipements-sportifs-3284718

Juliette CHESNEL-LE ROUX et Fabrice DECOUPIGNY sur Nice-Matin à propos du budget des écoles en 2024

https://www.nicematin.com/vie-locale/les-ecologistes-nicois-denoncent-des-coupes-dans-les-budgets-pour-les-ecoles-le-sport-et-les-loisirs-ils-ne-connaissent-rien-dezingue-la-ville-de-nice-914330

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