Auteur/autrice : elusecologistes

Conseil Municipal du 4 mars 2022 – Intervention de Jean Christophe Picard

3.1 – Budget Primitif- Exercice 2022  

Monsieur le Maire,

Le candidat Estrosi avait annoncé que son 3e mandat sera le mandat de la proximité…

L’examen du budget 2022 montre pourtant que ce ne sera pas encore pour cette fois !

1/ Au menu du budget : toujours les grands projets !

Annoncé à 155 millions, en 2017, la facture du méga super hôtel de police atteint désormais 255 millions ! Nous avions déjà l’hôtel de police le plus cher de France, mais, si cela continue nous allons avoir l’hôtel de police le plus cher du monde !

En conséquence, pour la ville, l’autorisation de programme passe de 59 millions à 108 millions.

2/ Ce budget met également en lumière l’absurdité de vos calendriers.

Vous avez, en effet, voulu tout raser AVANT de tout reconstruire…

Résultat, comme nous l’avions prédit, nous sommes obligés de construire un théâtre provisoire pour 6,3 millions d’euros et un palais des congrès provisoire pour 3,5 millions (dont 2 millions prévus au budget 2022).

3/ Au final, nous n’avons plus beaucoup d’argent pour la proximité…

563 400 € seulement pour la rénovation des façades, contre 1,3 millions en 2021. C’est pourtant de l’argent bien dépensé !

De même, il ne reste plus que 450 000 euros pour le verdissement des écoles. Cela concernera 16 cours d’écoles qui s’ajoutent aux 3 déjà faites… Soit un total de 19 écoles : 19 écoles sur 151 !

Et vous ne prévoyez que 5,4 millions d’euros de subventions aux bailleurs sociaux pour permettre 1 000 logements sociaux, alors que le taux de logement sociaux, à Nice, n’est que de 13,3% (au lieu de 25 %).

4/ Une dernière question, le code général des collectivités territorial prévoit que, « chaque année, les communes établissent un état présentant l’ensemble des indemnités de toute nature […] dont bénéficient les élus siégeant au conseil municipal […]. Cet état est communiqué chaque année aux conseillers municipaux avant l’examen du budget de la commune. » (article L2123-24-1-1). Par conséquent, pourquoi n’avons-nous eu ce document ?

Je vous remercie de vos réponses.

10.1 Procédure de concession de cinq toilettes publiques Plage Beau Rivage, Parc du Château, Descente Crotti, Plage du Lido et Plage Bambou – Choix des délégataires et approbation des termes des contrats des toilettes Plage Beau Rivage, Parc du Château et Descente Crotti – Déclaration d’infructuosité pour les toilettes publiques plage Bambou et plage du Lido.

Lors du conseil du 21 mai 2021, pour des raisons d’hygiène publique, je proposai de reprendre en régie la gestion des toilettes et de les rendre gratuite plutôt que de chercher des concessionnaires à qui la ville reverse entre 300 et 1000 euros par mois…

À l’époque, vous aviez très gentiment qualifié mes propos de « censés » mais, ce n’est pas étonnant, vous êtes toujours très respectueux à mon endroit et je vous en remercie.

L’échec partiel de cette procédure – puisque 2 concessions n’ont pas trouvé preneur – doit nous inciter à accélérer la réflexion que vous avez lancée.

En commission, on m’a dit qu’il était envisagé de recourir à votre pouvoir de réquisition pour la gestion des 2 toilettes sans concessionnaire…

Je crois qu’on peut tout simplement les reprendre en régie et arrêter de nous noyer dans un verre d’eau.

3.24 Recrutement d’un(e) chargé(e) de projet Nice capitale européenne de la culture sur un emploi permanent existant au sein de la ville de Nice

Sur 68 candidatures reçues, il y a eu 9 titulaires ou équivalent. Un seul titulaire a été convoqué au jury, alors que, je vous le rappelle, les titulaires sont prioritaires et le recours a

ux contractuels ne doit se faire qu’en dernier recours…

Au final, vous avez recruté un contractuel. J’ai posé la question en commission – il faut d’ailleurs arrêter de dire qu’on ne dit rien au commission – mais je n’ai pas eu de réponse. Donc, je suis contraint de la poser en séance : est-ce que le contractuel retenu est quelqu’un qui vient de l’extérieur ou est-ce une personne déjà en poste à la ville ?

3.23 Agence métropolitaine de sécurité sanitaire, environnementale et de gestion des risques – Convention de mise à disposition d’agents de la ville de Nice et de matériels auprès de la Métropole Nice Côte d’Azur.

La ville de Nice a acheté, le 14 avril 2021, trois drones. En complément, des formations de télé-pilotage de drones ont été prodiguées à quatre policiers municipaux, à compter du 6 mai 2021…

Mais, le 20 janvier 2022, le Conseil constitutionnel a censuré plusieurs dispositions de la loi relative à la responsabilité pénale et à la sécurité intérieure, dont celles portant sur la police municipale, au motif qu’elles n’assurent pas une conciliation équilibrée entre la prévention des atteintes à l’ordre public et le droit au respect de la vie privée.

Vous êtes contraint, aujourd’hui, de mettre à disposition le matériel acheté et les agents formés à l’Agence de sécurité sanitaire environnementale à hauteur de 15 % du temps de travail de ces agents.

Mais tout cela ne peut cacher le fait que vous avez agi trop hâtivement en vous dotant de drones et en formant des agents, pour un coût de 90 000 euros aux frais des contribuables, uniquement pour avoir quelques beaux articles dans la presse sur le mode « on est les premiers » !

Conseil Municipal du 4 mars 2022 – Intervention de Juliette Chesnel – Le – Roux

Discours de Juliette CHESNEL sur l’Ukraine

Nous condamnons avec la plus grande fermeté l’agression menée par les troupes armées russes sur le territoire ukrainien. Ces agissements constituent une grave violation du droit international à l’encontre d’une démocratie européenne. 

En tant qu’élus de la République française, il est de notre devoir d’apporter un soutien clair au peuple ukrainien. Nous ne pouvons pas demeurer silencieux face à l’Histoire. 

De graves menaces pèsent sur la population ukrainienne.

Dans ce contexte, il convient d’assumer et d’assurer la capacité de notre ville à accueillir les réfugiés ukrainiens, en lien avec les ONG.

Dans le chaos de la guerre, des hommes, des femmes et des enfants luttent actuellement pour leur survie. Certains n’ont pas d’autre choix que de quitter la terre où ils sont nés pour fuir les combats et le spectre de la mort. Nous devons tendre la main à ces victimes innocentes de la barbarie. Plus que jamais les défenseurs de la démocratie et de la liberté en Europe doivent afficher leur unité pour refuser la violence, la guerre et la dictature. 

Et pour finir, j’aimerais terminer cette intervention par quelques mots à destination du peuple ukrainien :

Зараз у хаосі війни, чоловіки, жінки та діти борються за своє виживання.

Ми повинні допомогти цим невинним жертвам варварства.

захисники демократії та свободи у Європі, мають показати свою єдність, щоб зупинити насильство, війну та диктатуру.

Дорогі українці, Ніцца з тобою. 

Ми бажаємо вам миру. 

Слава Україні! Героям слава!

Interventions de Juliette CHESNEL-LE ROUX

0.2. Capitale européenne de la Culture 2028 – Calendrier et structuration de la candidature de Nice

Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux,

Il nous est demandé de soutenir la candidature de la Ville de Nice au titre de Capitale européenne de la Culture. Les élus écologistes sont évidemment favorables à cette initiative. Cependant, nous aimerions vous faire part de notre inquiétude vis-à-vis de vos dernières orientations dans ce domaine.

Vous dites avoir fait de la culture « la priorité de votre mandat ». Pourtant, derrière les beaux discours, il y a une réalité qui nous interpelle. Depuis le début de ce mandat, votre politique culturelle tient plus du démantèlement que de l’appui sincère aux institutions qui animent la vie artistique.

–        Tout d’abord, il y a eu le Théâtre National, que vous envisagez de démolir alors qu’aucun bâtiment n’est prêt à le remplacer.

–        Ensuite, l’Acropolis, qui accueillait encore le mois dernier la plus grande compétition e-sportive d’Europe et dont nous nous apprêtons à entériner la disparition.

–        Enfin, il y a le Centre International de Recherche Musicale, dont les membres ne savent toujours pas s’ils vont conserver leur emploi et pour lequel nous avons écrit au Ministère de la Culture.

Notre constat est simple. Nous ne comprenons pas qu’une ville qui envisage de devenir la Capitale européenne de la Culture se permette de réduire constamment l’offre culturelle à destination de ses propres habitants. 

Monsieur le Maire, vous dites avoir « la conviction que chaque euro investi dans la culture, est un euro utile ». Je vous rejoins entièrement sur ce point. 

Mais pourquoi faites-vous le choix de retirer les subventions que la Ville accorde au Centre International de Recherche Musical alors que sa survie en dépend ? 

Pourquoi choisissez-vous de dépenser 50 millions d’euros pour détruire le TNN et le reconstruire plus loin alors que seulement douze millions suffiraient à le rénover complètement et durablement ? Ce n’est évidemment pas qu’une question d’argent, car cet argent nous l’avons. C’est le budget que la majorité a dépensé pour ériger un théâtre éphémère censé pallier la disparition du TNN. Ironie du sort, le théâtre éphémère s’appelle « La Cuisine». Je n’aurais pas imaginé meilleur qualificatif pour évoquer l’état de la politique culturelle dans notre ville. En effet, Monsieur le Maire, nous nous demandons bien quelle drôle de cuisine vous êtes en train de préparer avec la culture des Niçoises et des Niçois.

En ce qui nous concerne, nous nous prononçons pour l’obtention du label de Capitale européenne de la culture. Cependant, nous souhaitons que cette expression soit porteuse d’un véritable sens. Nous refusons qu’elle serve de prétexte au démantèlement de grandes institutions qui bénéficient tous les jours à nos concitoyens. Nous avons la certitude qu’on ne devient pas Capitale de la culture en détruisant tous les espaces qui l’abritent.

 Je vous remercie.

2.2. Prolongement de la promenade du Paillon – Demande

d’accord du ministère de la culture pour la démolition des

salles de spectacle du Palais Acropolis.

Monsieur le Maire, Mesdames et Messieurs les Conseillers Municipaux,

Comme nous l’avons dit à de nombreuses reprises, aussi bien dans cette assemblée qu’en-dehors, nous estimons que l’actuel projet de prolongation de la coulée verte est une aberration économique et écologique. 

D’un point de vue écologique tout d’abord. Si nous sommes évidemment favorables à la végétalisation du centre-ville, nous refusons que ce soit au détriment des quartiers périphériques. 

Contrairement à ce que vous annoncez, la prolongation de la Coulée verte ne transformera pas Nice en “ville jardin”. En vérité, il s’agit ni plus ni moins d’une opération de déplacement du bâti, puisque vous prévoyez de reconstruire au Grand Arénas ce que vous aurez détruit sur la Promenade du Paillon. En regardant le projet dans sa globalité, on se rend compte que prolonger la coulée verte signifie en fait accroître la bétonisation de la Plaine du Var. Ainsi, sous prétexte d’écologie, vous vous apprêtez à sacrifier des espaces naturels gigantesques pour quelques mètres de jardin en ville. C’est à cela que nous nous opposons.

D’un point de vue économique maintenant. Vous dites qu’Acropolis n’est plus assez compétitif. Or, il suffit de quelques clics sur Internet pour se rendre compte que ce n’est pas vrai. En 2019, soit juste avant la pandémie mondiale, Acropolis était le Palais des Congrès le plus fréquenté de France après celui de Paris. De plus, grâce à un investissement de 300 000 €, tous les espaces du Palais sont équipés de la fibre optique  et d’un wifi ultra performant et sécurisé. C’est d’ailleurs pour cela qu’il a été choisi pour accueillir le plus grand championnat européen de sport en ligne le mois dernier. Pour rappel, 2.000 personnes ont assisté aux matches en direct et plus de 100.000 ont suivi la retransmission en temps réel. Monsieur Estrosi, sont-ce là les chiffres caractéristiques d’un Palais des Expositions en décrépitude ? 

Votre décision est d’autant plus incompréhensible que la Municipalité a financé un plan de rénovation d’une valeur de 36 millions d’euros il y a à peine dix ans. 

Et on nous propose de dilapider encore 3.5M€ pour acheter un Palais Jetable ? C’est absolument scandaleux. Vous détruisez des équipements qui fonctionnent pour les remplacer par des structures précaires et de nouveaux bâtiments à l’extérieur de la ville. Après la Cuisine culturelle, c’est La Tambouille des Congrès !

Et après, vous osez parler d’écologie ?

Un autre projet est possible, nous vous l’avons proposé…

Pour notre part, nous nous opposons à la destruction de l’Acropolis. Nous préférons la rénovation, l’isolation et la végétalisation . C’est bon pour le Climat. C’est bon pour le portefeuille des niçois.

 49.1 : Plan de soutien pour une pêche artisanale écoresponsable avec la Prud’homie de Nice.

Monsieur le Maire, chers collègues.

Cette délibération met la mer et les métiers de la mer à l’honneur et nous nous en félicitons. Cependant, il nous semble nécessaire de clarifier l’objectif.

Si le point focal est de créer une aire marine protégée, ce que nous demandons depuis plusieurs années, car, je le rappelle, la Méditerranée est une mer fragile et parmi les plus polluées du monde, dont la biodiversité est en grande souffrance, alors il est indispensable d’intégrer les pêcheurs dans ce projet d’aire marine. En effet, une aire marine doit disposer d’un plan de gestion.

Ils sauront dans quels lieux cela fait sens d’avoir une aire marine protégée., s’il y a des autorisations de pêche, et il faudra voir avec les pêcheurs quelles techniques de pêche seront autorisées. Il faudra s’assurer d’un bornage et d’une bonne signalisation.

Mais cette délibération semble plutôt se focaliser sur le rôle du pêcheur dans le folklore niçois. On y parle d’oursinnade, de bouillabaisse ( est-ce vraiment niçois ?).

Oui, nous sommes favorables aux principes de création d’une prud’homie, et nous proposons que la ville accompagne cette corporation à bénéficier des aides européennes comme le Fond européen des affaires maritimes de la pêche et de l’aquaculture . Ce fonds permettrait notamment d’embaucher des personnes pour la surveillance de l’aire marine protégée.

Nous sommes favorables au principe du circuit court de la mer à l’assiette.

Revue Presse 26 février 2022

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/cannes/guerre-en-ukraine-la-solidarite-et-les-collectes-s-organisent-a-nice-cannes-et-antibes-2475733.html

«  »A Nice, l’association franco-ukrainienne a trouvé un local pour aménager un lieu « d’accueil, d’échanges, de dialogue pour la diaspora ukrainienne azuréenne« . L’élue écologiste d’opposition à la mairie de Nice, Hélène Granouillac avait lancé un appel pour trouver un emplacement à Nice.

Ce local rue Trachel, permet :

  • La réception physique des Ukrainien.nes réfugié.es
  • La coordination des demandes (accueil, hébergement, liste des besoins),
  • L’accueil des familles, des enfants,
  • L’apprentissage du Français,
  • La pratique d’activités culturelles (arts plastiques, musique, couture, etc),
  • La possibilité de partager des plats, un repas, un café, un thé.  

Des vivres et vêtements militaires ont déjà été rassemblés et chargés dans des vans par l’association pour être acheminés au plus près de la population ukrainienne. «  »

Categories: Février 2022

Consultation Parc Méridia

Consultation Parc Méridia – L’avis du Groupe écologiste concernant la prévention des risques inondations

https://www.alpes-maritimes.gouv.fr/Publications/Avis-de-mise-a-disposition-du-public/Projet-de-creation-ZAC-Parc-Meridia-Nice

Ces dernières années, notre région a durement été touchée par les aléas environnementaux. Un peu plus d’un an après la tempête Alex et ses conséquences désastreuses, nous devons tirer les leçons des erreurs qui ont été commises. Nous avons toutes et tous été meurtris par cette tempête. Il faut désormais aménager notre territoire de la façon la plus intelligente qui soit afin que ces catastrophes ne se reproduisent jamais.

En l’espèce, construire dans le lit majeur d’un fleuve n’est pas anodin. 

Or, dans son avis délibéré n° 2021-72 du 20 octobre 2021, joint au dossier,  l’Autorité Environnementale signale plusieurs éléments extrêmement inquiétants : 

  • L’Autorité Environnementale indique des risques naturels importants :
    • Un risque fort d’inondation par remontée de nappe est également présent sur toute la zone d’étude.
    • La Zac, particulièrement concernée par cette thématique, est couverte par deux PPR (inondation et sismique). Malgré la présence de ces risques, l’urbanisation s’y est faite pendant des années sans réelle prise en compte de ces enjeux (puisque le PPRi date de 2011 et le PPRs de 2019), rendant vulnérables les personnes et les biens présents sur le territoire. Ainsi, le défi est d’opérer un changement de comportements, en ne niant plus le risque mais en l’intégrant.

  • L’Autorité Environnementale informe d’une inadéquation des dispositions du PPRI avec la réalité du terrain :
    • [S]es dispositions sont discutables en tant qu’il transpose au Var, rivière à crue rapide, la « doctrine Rhône » conçue pour des cours d’eau à crue lente, qui ouvre la possibilité de construction derrière des digues résistantes à l’aléa de référence et non détruites par l’aléa exceptionnel. […] Le PPRi donne l’illusion trompeuse que les digues protègent les espaces concernés, alors que, même consolidées, elles n’assurent qu’une protection partielle.”

  • L’Autorité Environnementale demande une mise à jour des études :
    • Elle recommande de présenter, dans l’analyse de l’état initial, les cartographies de l’aléa moyen et de l’aléa exceptionnel du territoire à risque important d’inondation de Nice/Cannes/Mandelieu qui concernent la métropole et de prendre en compte les informations nouvelles apportées par la tempête du 2 octobre 2020 sur l’aléa de crue torrentielle du Var.

  • L’Autorité Environnementale indique que les mesures compensatoires du projet ne sont pas à la hauteur des risques et qu’elle ne sont pas adéquates :
    • “le projet prévu ne présente pas de mesure compensatoire à la hauteur du risque encouru”.
    • “Pour autant,le projet prévu ne présente pas de mesure compensatoire à la hauteur du risque encouru. L’AE recommande donc de démontrer la fonctionnalité des compensations prévues, et de garantir l’aménagement d’accès hors d’eau, pour les piétons et pour les véhicules,ainsi que le fonctionnement jusqu’à la crue centennale des différents réseaux.”
    • “n’intègre pas de mesures de rehaussement du niveau d’accès aux bâtiments au-dessus de la cote des plus hautes eaux connues (PHEC), celle de la crue de 1994, alors qu’en cas de crue de référence, la majeure partie de la Zac se retrouverait inondée et traversée par un flux important qui devra pouvoir s’écouler sans obstacle.”

À la lecture du rapport de l’Autorité Environnementale nous ne pouvons qu’être inquiets quant au devenir de ce projet.

Nous souhaitons attirer votre attention sur la sous-estimation des risques d’inondations liés à ce projet. La ZAC Parc Méridia est pourtant en première ligne face à cet aléa puisqu’elle sera bâtie dans le lit majeur du Var, en pleine zone inondable.  

Malgré la volonté affichée de réduire l’exposition à ce risque, aucun engagement concret n’est pris en ce sens. L’étude d’impact qui a été réalisée ne donne que peu d’éléments tangibles sur les actions à mener, en particulier sur l’évacuation des parkings souterrains, le maintien de la circulation des véhicules (notamment de secours) et sur les modifications à apporter aux réseaux pour garantir leur résilience.

On ne peut que conclure que construire dans cette zone sans aménagement adéquat est dangereux pour les populations. Les crues de 1994 ainsi que la tempête Alex nous rappellent que le risque d’inondation dans la vallée du Var est présent.

Par conséquent, il nous paraît important :

  • De réaliser de nouvelles études sur le PPRI
  • De ne pas construire dans une zone inondable et extrêmement dangereuse d’un point de vue tant humain que matériel
  • D’installer des aménagements adéquats afin de protéger des crues centennales

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