Auteur/autrice : elusecologistes

Conseil Municipal du 10 décembre 2021 – intervention de Sylvie BONALDI

Les interventions de Sylvie Bonaldi lors du conseil municipal du 10 décembre 2021

Interventions de Sylvie Bonaldi 

2.2 – Quartier Caucade – Réaménagement d’un équipement sportif communal 

Cette désaffectation, déclassement par anticipation est prévue en vue de la vente d’un volume à bâtir pour la construction d’un centre commercial de 4 .517 m2 environ de surface totale de plancher dont 2.350 m2 de surface de vente. 

La parcelle concernée est actuellement un plateau sportif utilisé par le Lycée des Eucalyptus et une association pour la pratique du hand-ball, mais en dehors de ces créneaux elle est accessible gratuitement et individuellement pour le public à des fins d’activité sportive. 

La ville de Nice prévoit de réaménager ces installations sur le toit de la future construction. 

Nous espérons et demandons des garanties afin que cela ne porte pas atteinte à l’accessibilité libre pour le public, en dehors de l’occupation prioritaire des scolaires et clubs sportifs, comme actuellement prévu à l’article 2bis du règlement intérieur des salles et terrains de sport relevant de la gestion de la direction des sports. (http://www.nice.fr/uploads/media/default/0001/01/regle_inter_salles_sports.pdf) 

10.4 – Avenant n°2 à la convention d’anticipation foncière sur le site de Lingostière 

Nous entrons dans le vif du sujet de VOTRE développement durable. Le périmètre concerné par cette délibération est sur 23 hectares une succession de magnifiques terres agricoles. Une zone de la Plaine du Var d’antan, à vocation nourricière, demeurée intacte. Ce type d’espace où on se dit lorsque l’on circule sur la 202 « super, il en reste encore quand même » ! … 

Délibérons-nous sur une ZAP (zone agricole protégée) ? Que nenni ! 

Une ZAD (Zone à aménagement différé) ! Initialement de 38 hectares, son périmètre a été ramené à 23 parce que la partie sud de 15 hectares est dans le périmètre du PPR inondations et qu’elle est déjà essentiellement occupée par des entreprises liées au BTP, donc déjà bétonnée ou bitumée … 

On nous propose par ce projet de délibération de porter à 18.000.000 d’euros l’engagement financier de l’Etablissement Public Foncier PACA afin de réaliser des acquisitions foncières pour donner à ce site , je cite, « une vocation économique, avec une réflexion sur la densification légitimée » par des infrastructures de transport programmées. Une acquisition d’une parcelle de 24.000 m2 environ de pleine terre est en cours, parcelle qui

aurait été idéale comme zone test agricole en lieu et place de celle prévue, ancien dépôt de chantier du tramway et polluée. 

De très belles terres agricoles vous dis-je, dont à peine 10% environ de la surface est mitée par des constructions, essentiellement les demeures des agriculteurs. Ce périmètre a été classé au PLUM en zone à urbaniser … Alors que d’autres zones ailleurs classées agricoles sont essentiellement déjà des parkings, des hangars voir même des magasins de vente. Je précise qu’en 2016, sur ce secteur il me semble, M Decoupigny réclamait déjà une Zone Agricole Protégée … 

Pour le projet alimentaire territorial ambitieux, on attendra encore … ou plutôt, cela semble bien compromis…

Conseil Municipal du 10 décembre 2021- Jean Christophe PICARD

Interventions de Jean-Christophe Picard

Conseil municipal du 10 décembre 2021

Les interventions de Jean-Christophe Picard lors du conseil municipal du 10 décembre 2021

1.1 Formation aux valeurs républicaines et au principe de laïcité à destination de partenaires associatifs intervenant sur le territoire de la commune de Nice (1)

Nous sommes évidemment favorables à toute initiative en faveur de la promotion de la Laïcité qui est, nous le rappelons, un principe essentiel puisqu’il permet aux croyants, aux athées et aux agnostiques de vivre ensemble…

Ceci étant dit, dans les considérants de la délibération, vous évoquez « les nombreuses actions menées par la ville de Nice en matière de promotion de la laïcité »

Très honnêtement, cela ne saute pas toujours aux notamment quand la ville diffuse des invitations pour assister, le 2 novembre 2021, à une messe en mémoire des soldats morts pour la France, le 9 novembre 2021 à une messe pour le 51e anniversaire de la disparition du général de Gaulle, le 11 novembre 2021 à une messe pour commémorer la victoire, le 14 novembre 2021 à une messe en mémoire des soldats morts pour la France… Et nous citons uniquement les messes du mois dernier !

C’est pourquoi, nous proposons que cette magnifique formation au principe de laïcité soit aussi dispensée aux élus de la majorité.

10.1 Délégation de service public pour la gestion d’un casino à Nice – Approbation du choix du délégataire et des termes du contrat (1,5)

Le conseil municipal du 29 janvier 2021 a lancé, malgré l’opposition du groupe écologiste, une procédure d’appel public à la concurrence en vue de trouver un nouveau délégataire pour exploiter un des deuxcasinos de Nice, étant précisé que la durée de la concession était fixé à 5 ans.

Je vous avais alerté sur le fait que « en 5 ans, personne ne peut construire ou aménager un casino qui comprend a minima, […] une salle de jeux, une salle de spectacle et un lieu de restauration. Par voie de conséquence, ce délai de 5 ans favorisera inévitablement le candidat sortant et empêchera tout autre candidat de déposer une offre. »

Ce qui devait arriver arriva : il n’y eu qu’un seul retrait de dossier. Et devinez par qui ? Par le sortant… ça alors !

Et le problème quand il n’y a pas de concurrence, c’est qu’on n’a pas le choix.

Et sur ce coup, la ville va avaler son chapeau…

Alors que le dossier de consultation imposait 5 millions d’investissement, nous n’aurons que 1 250 000 euros puisque le candidat estime que le matériel dont il dispose le dispense du complément. Vous dites vous-même dans votre rapport que ce point-là n’est « pas satisfaisant pour la ville en termes de renouvellement des matériels et agencement sur la durée du contrat ».

Ce n’est pas tout ! Pour le sous-critère 3 « crédibilité de l’offre financière », le candidat obtient la note piteuse de 5,75/20.

Certes, pour les autres sous-critères portant sur les propositions économiques et financières, il obtient la note maximum. Mais c’est uniquement en raison des modalités de calcul qui attribuent automatiquement la meilleure note à la meilleure proposition et quand on est le seul candidat en lice, c’est plus facile de faire la meilleure proposition.

Bref, sur la forme, la concurrence n’a pas pu jouer, sur le fond, l’offre aurait de toute évidence pu être bien meilleure !

25.3 Présentation du rapport d’exploitation annuel des recours administratifs préalables concernant le stationnement payant sur voirie pour 2020 (1)

Vous nous présenter le rapport annuel sur le traitement des recours administratifs préalables obligatoires (RAPO)

Il y a eu 3 227 recours dont le traitement a coûté 31 500, soit 33% de plus que l’an dernier mais je suppose que cela s’explique par la mise en place du télétravail.

Il y a eu 1 918 recours admis, c’est-à-dire annulés ou rectifiés, ce qui représente quand même 60% des recours totaux. Dans 445 cas, l’usager avait bien un justificatif de paiement et dans 90 cas, l’usager avait été verbalisé malgré une période de gratuité temporaire…

C’est un peu gênant parce, au regard de ce bilan, on peut penser qu’il y a sans doute des usagers qui n’ont pas été vigilants et qui ont payé des contraventions indues. Fort heureusement, ces chiffres baissent par-rapport au précédent rapport. Si ce n’est pas parfait, cela va dans le bon sens.

Si l’on pouvait néanmoins fixer, pour l’an prochain, l’objectif raisonnable de répondre à tous les requérants parce que je vois qu’il y a eu 21 décisions implicites c’est-à-dire des décisions qui résultent d’une absence de réponse… Et c’est toujours désagréable pour les usagers.

3.12 Bilan de la gestion des services communs – Exercice 2020

Comme lors du bilan 2019, nous regrettons l’absence de bilan du référent déontologue.

Nous vous remercions d’avoir créer le référent alerte éthique suite à une de nos observations sur le bilan 2019 mais lui non plus n’a pas de bilan, contrairement au médiateur.

3.15 Prestations d’action sociale en faveur des agents – Avenant n° 1 à la convention d’objectifs quadripartite – Modalités d’octroi de chèques cadeaux à l’occasion des fêtes de Noël et de fin d’année

Lors du conseil municipal du 27 mai 2021, nous nous étions inquiétés de l’avenir du CESAN, qui est le comité d’entraide sociale de la ville…

Nous avions eu le nez creux puisque vous continuez à essayer de débrancher le CESAN…

Vous expliquez que la ville de Nice, le CCAS et la Métropole souhaitent
désormais prendre en charge directement la distribution des chèques cadeaux afin de toucher la totalité des agents éligibles, et non les seuls adhérents de l’association CESAN.

Vous oubliez de préciser, d’une part, que la cotisation au CESAN est seulement d’un euro et que, d’autre part, avec cette reprise en régie, les bénéficiaires devront s’acquitter d’une « participation obligatoire » évoquée dans votre délibération que vous ne précisez pas mais il me semble qu’elle variera entre 1 et 3 euros.

En commission des finances, il m’a été indiqué que vous vouliez supprimer tout « filtre » entre vous et les agents.

Mais ce que vous appelez filtre, ce sont les partenaires sociaux ! Et ils ont eu l’occasion de démontrer leur utilité.

3.21 Frais de déplacement, de séjour, de mission et de garde ou d’assistance au profit des élus dans le cadre de leurs missions pour l’exercice 2022 (2)

Suite à notre observation, à celle du déontologue du conseil municipal et à celle du préfet, vous avez ajouté des précisions à cette délibération récurrente.

Vous citez notamment désormais l’arrêté du 3 juillet 2006 (actualisé le 11 octobre 2019) qui fixe le barème de remboursement des frais de déplacement et de séjours, soit 17,50 euros pour les repas et entre 70 et 110 euros pour l’hébergement.

Vous proposez à nouveau de rembourser bien plus : 30 euros pour les repas et entre 150 et 300 euros pour l’hébergement. Vous n’expliquez toujours pas les raisons de ce régime dérogatoire. Vous dites encore que c’est pour une durée limitée… sauf que ça dure depuis au moins 2014 ! C’est donc du provisoire permanent.

Par contre, et contrairement à la délibération du 14 décembre 2020, vous ne donnez plus la liste limitative des conseillers municipaux assujettis à ce régime… Est-ce à dire qu’il concerne désormais tous les élus, y compris le maire ? Merci de nous nous confirmer ce point…

25.4 Désignation du directeur de la régie autonome pour l’exploitation de la fourrière automobile de Nice (1)

Nous regrettons, tout d’abord, que vous mettiez fin aux fonctions de M. Thomassian qui jouissait d’une excellente réputation. Il a sans doute déplu à quelqu’un qu’il ne fallait pas…

Ceci étant dit, nous ne comprenons pas trop le calendrier. Pourquoi l’avoir déplacé dès juillet dernier alors même que nous sommes censés mettre un terme à ses fonctions aujourd’hui.

Quant à son successeur, Nicolas Delwich, il a pris ses fonctions au même moment, soit en juillet 2021. Il s’en vante d’ailleurs sur son profil LinkedIn ou, plutôt, il s’en vantait puisque son profil a été subitement corrigé hier… Les captures d’écran sont bien sûr à votre disposition.

Ce qui est curieux, c’est que l’appel à candidatures a eu lieu en septembre 2021.

Le jury a été organisé en octobre 2021 et devinez qui a été retenu ? Contre toute attente, c’est M. Delwich !

Et donc, fort logiquement, vous nous demandez aujourd’hui de désigner une personne qui est en poste depuis 6 mois… C’est vraiment aimable de votre part.

De toute évidence, cette manière de faire piétine le principe d’égal accès aux emplois publics contenu à l’article 6 de la Déclaration des droits de l’Homme et du Citoyen !

Atelier Culture et patrimoine

Les élus écologistes à la ville de Nice lancent le premier atelier#1 pour dire NON à la destruction d’Acropolis et du Théâtre National de Nice 

Ce jeudi 18 novembre, les élus écologistes et bon nombre de Niçoises et Niçois se sont retrouvés pour s’opposer à l’aberration économique, social et environnementale que représente la pharamineuse destruction du Théâtre national de Nice et d’Acropolis en forêt urbaine dérisoire décidée par le Maire de Nice. 

Martine Bayard, fille de l’architecte du TNN Yves Bayard, et Michel Cova, scénographe étaient les invités de ce premier atelier consacré aux questions culturelles, architecturales et patrimoniales animé par Hélène Granouillac, élue écologiste.

Comment la 5ème ville de France qui brigue de devenir capitale de la Culture envisage-t-elle de détruire des bâtiments si emblématiques, si indissolublement liés.

Outre le TNN, on doit à l’architecte visionnaire, Yves Bayard, la paternité de la Tête Carrée inspirée par le modèle miniature (30 cm) de son ami, Sosno, première oeuvre monumentale habitée ! C’est donc à un concept global pensé dans son ensemble, que ces bâtiments se complètent dialoguant l’un avec l’autre.

Par son choix M.Estrosi porte atteinte à l’intégrité d’une oeuvre  architecturale :  qui oserait amputer le triptyque du Jardin des Délices de Bosch ?!

Centre névralgique de la vie culturelle et du tourisme d’affaires, personnel technique et administratif, usagers, congressistes du théâtre et du palais sont à la merci d’au moins cinq ans, un quinquennat de travaux. Y survivront-ils et ne seront-ils pas sacrifiés, délaissés pour d’autres destinations ?

Rejoints par une fronde au spectre grandissant, notre proposition de projet alternatif porte principalement sur les points suivants :

  • rénovation du Théâtre national avec étude de faisabilité et coût (idem pour le palais Acropolis)
  • réhabilitation du jardin Sosno en Jardin Bayard-Sosno compte tenu de la paternité de la Tête Carrée et en hommage à l’amitié unissant les deux artistes ;
  • réaménagement du site actuel, appel à projets , création de « jardins suspendus” (l’idée de jardin était inscrite dans des plans initiaux de M. Bayard) ; 
  • classement du site en « monument remarquable du XXème siècle » ; 
  • procédure d’interpellation de la ministre de la Culture, Mme Bachelot, afin qu’elle suspende le projet de démolition et étudie toute réhabilitation répondant aux besoins, aux attentes, à la vie locale et au rayonnement culturels de la ville. 
Categories: Les ateliers

Concertation publique sur le bus à haut niveau de service Nice centre-ville

La métropole de Nice Côte d’Azur a organisé une concertation publique sur le bus à haut niveau de service Nice centre-ville. Dans ce cadre, le groupe écologiste a déposé une contribution.

La métropole de Nice Côte d’Azur a organisé une concertation publique sur le bus à haut niveau de service Nice centre-ville, du 29 septembre au 28 octobre 2021 inclus…

Inscrite dans le schéma directeur des transports 2040, la création de la ligne de Bus à Haut Niveau de Service (BHNS) de Nice centre-ville vise à alléger la ligne 1 de tramway et à réorganiser un secteur qui a atteint son maximum de capacité. Il est prévu que cette ligne relie la place Fontaine du Temple au Palais des Expositions.

Dans ce cadre, le groupe écologiste a déposé la contribution suivante :

1/ Le projet évoque un « tracé à l’étude » entre Albert 1er et le Palais des Expositions… Il n’est pas expliqué précisément ce que cette mention signifie. Quoi qu’il en soit, il est évident que le BHNS doit desservir soit le Palais des Expositions, soit a minima l’arrêt de tram’ « Opéra-Vieille ville » (il ne faut donc pas l’arrêter à « Albert 1er/Verdun » qui n’a pas de connexion avec la ligne de tramway).

2/ L’objectif affiché est de « diminuer la pollution avec un mode d’alimentation décarboné (électrique ou à hydrogène) ». On annonce ainsi 14 bus décarbonés. Pour avoir de véritable bus entièrement décarbonés, il faudrait soit s’équiper de bus électriques alimentés à 100% par des énergies renouvelables, soit choisir des bus à hydrogène 100% vert.

3) Pour la partie Gambetta Sud, le projet prévoit d’insérer le site propre du BHNS en bidirectionnel côté ouest tandis qu’une piste cyclable bidirectionnelle est aménagée côté est.

Par contre, pour la partie Gambetta Sud, il est indiqué que « l’élargissement de la chaussée se fait par une réduction du trottoir ouest afin d’insérer 2 voies réservées au BHNS et aux vélos et de maintenir la circulation des véhicules particuliers en double sens dans la partie axiale de la chaussée. Les voies bus ouvertes aux cycles doivent disposer de bordures franchissables pour permettre aux bus de doubler les cyclistes en toute sécurité. » Dans cette configuration, la voie censée accueillir les bus et les vélos n’est large que de 3,5 mètres (alors qu’une voie de bus sans vélo fait 3,25 mètres). Une telle organisation semble accidentogène puisque les bus ne pourront dépasser les cyclistes qu’en se déportant sur la voie où rouleront de nombreuses voitures ! Et il est même prévu des aires de stationnement et de livraison sur le trottoir côté est !

Il est donc préférable de prolonger, à Gambetta Nord, la piste cyclable en site propre de Gambetta Sud. Rappelons que, lors de la présentation du plan de végétalisation de la ville, le 28 février 2019, Christian Estrosi avait promis des pistes cyclables en site propre sur toute la longueur du boulevard Gambetta…

À défaut, il faudrait au moins prévoir des voies bus/vélos d’au moins 4,2 mètres de large afin de permettre les dépassements des cyclistes en toute sécurité.

4/ Afin de favoriser l’intermodalité, il conviendrait de prévoir dans les BHNS plusieurs emplacements pour les vélos.

5/ Il faudrait que les 63 arbres qui seront supprimés côté ouest de Gambetta Nord soient transplantés ou compensés.

Categories: Consultations Publics

Concertation publique sur le Téléphérique Nice / Saint-Laurent-du-Var

Contribution des élus écologistes sur la Concertation publique sur le Téléphérique Nice / Saint-Laurent-du-Var

De manière générale, nous nous demandons comment chaque proposition s’inscrit dans le plan transport ?

Quel sera le projet final ? Un téléphérique et un pont ? Ou seulement un téléphérique ? Nous pensons qu’un téléphérique suffit compte tenu de l’enjeu climatique.

Les zones de rupture de charges seront-elles optimisées pour éviter les congestions ? Comment exactement ?

Avez-vous évalué à quel point ce téléphérique diminuera le nombre de véhicules ?

Le dossier manque de statistiques sur l’évolution du trafic routier ces dernières années (route du bord de mer, RN7, A8, Bd G.Pompidou, Zone  industrielle, Centre ville de St Laurent). En tout, sait-on combien de tonnes de CO2 seront évitées grâce à cette ligne ?

Lors des travaux pour le parking relais, pouvez-vous nous clarifier où iront stationner les véhicules qui aujourd’hui utilisent le parking gratuit ? Comment sera géré l’accès au stade pour les activités sportives des Laurentins, notamment les enfants ? 

Enfin, permettez-nous une proposition : la mise en place d’une ligne téléphérique entre Saint Laurent et Carros.

Categories: Consultations Publics

Destruction du Théâtre National de Nice et d’Acropolis : un scandale à multiples facettes

Contexte :

A quelques jours de la COP26, nous demandons à M. Estrosi de revoir sa copie ! 

Le projet de prolongation de la Coulée Verte est une aberration écologique et financière, un jeu de domino machiavélique.

Il cache bien d’autres travaux : destruction du Théâtre national de Nice (TNN), destruction du Palais Acropolis, reconstruction d’un nouveau palais des congrès à l’ouest, déménagement du Marché d’intérêt national (MIN) à La Gaude… 

Les contribuables niçois n’ont, pour l’instant, aucune idée du montant précis de tous les coûts (destructions, constructions, indemnisations…) qui seront générés par cette lubie. 

Bien évidemment, le coût écologique est complètement occulté tout comme les nuisances qui seront inévitablement causées par les travaux : rotation des camions, pollutions sonore et atmosphérique, etc. 

Le calendrier choisi est absurde. En toute logique, il faudrait attendre d’avoir reconstruit avant de détruire. Or, il est prévu de raser Acropolis en 2023… alors que le nouveau palais des congrès ne sera pas terminé avant 2025, voire 2026 !

Quelques faits :

  • Coût global estimé à plus de 100 millions d’euros soit un énorme gaspillage d’argent public – environ 5 fois plus qu’annoncé par le Maire lors de la campagne des municipales ; 
  • Si l’on rénovait le TNN plutôt que de le détruire, cela coûterait seulement 6 millions d’Euros ;
  • Suppression d’une activité de congressistes en centre-ville qui génère à chaque congrès un million d’Euros de chiffre d’affaires pour les hôteliers, restaurateurs et commerçants locaux. Repousser les congressistes à l’Ouest de la ville va faire perdre les petits commerces au profit des grands Groupes ;
  • Un bilan inquiétant sur l’emploi des salariés de l’Acropolis ; 
  • Destruction de 2 bâtiments récents et d’architectes renommés (Wilmotte et Bayard) ; 
  • Des tonnes de déchets à gérer ; 
  • Des tonnes de béton supplémentaires ; 
  • Sacrifice de 25 ha terres fertiles de la plaine du Var pour y déplacer le MIN (alors qu’en  2012, M. Estrosi déclarait dans Nice-Matin refuser tout bétonnage sur les terres agricoles de la Plaine du Var afin de protéger l’environnement » ;
  • Concertation publique tronquée, occultant les éléments ci-dessus. Un manque de transparence scandaleux avec de toutes façons, peu de participation. 

Nous proposons :

  • Permettre aux Niçoises et Niçois de se réapproprier les politiques structurantes de notre ville en co-construisant un contre projet. Ceci à travers des ateliers de travail ouverts à toutes et tous, avec bon nombre d’expert-e-s, associations, hommes et femmes politiques ;
  • Privilégier les travaux essentiels pour notre ville : rénovation du TNN, d’Acropolis, des écoles, isolation thermique des bâtiments etc ; 
  • Planter des arbres dans chaque avenue de la ville et pas seulement dans le carré d’or ;
  • Végétaliser et complanter les cours d’écoles. 

Revue presse :

Article de Nice Matin du 28 octobre 2021

https://www.nicematin.com/vie-locale/avec-la-destruction-d-acropolis-a-nice-les-commercants-et-les-salaries-dans-le-flou-723387

France 3 du 28 novembre 2021

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/a-nice-les-ecologistes-toujours-mobilises-contre-la-destruction-du-theatre-national-de-nice-2312797.html

ActuNice du 28 octobre 2021

https://actu.fr/provence-alpes-cote-d-azur/nice_06088/nice-les-ecologistes-passent-a-l-action-pour-sauver-le-tnn-et-l-acropolis_46007754.html

France Bleu du 28 octobre 2021

https://www.francebleu.fr/infos/societe/les-opposants-a-la-destruction-du-tnn-entrent-en-scene-1635336711

Conseil Métropolitain du 21 octobre 2021 – Intervention de Juliette Chesnel – Le Roux

Interventions de Juliette Chesnel-Le Roux 

Délibération 0.1 – Tempête Alex des 2 et 3 octobre 2020 – Bilan des actions menées par la Métropole en faveur de la reconstruction des vallées de la Vésubie et de la Tinée.

M. le Président de la Métropole, mes chers collègues, 

Un an après la tempête Alex et ses conséquences humaines, économiques, sociales, désastreuses, permettez-moi dans un premier temps de rendre hommage aux victimes et d’apporter tout mon soutien à leurs proches.

Toutes et tous, nous avons été meurtris par cette tempête. 

Je veux saluer la résilience et le courage des habitants de la Tinée, de la Vésubie, de la Roya que j’ai rencontrés et qui m’ont montré la réalité violente de ce qu’ils ont subi et de ce qu’ils vivent encore. 

Je veux aussi saluer le travail des services, qui dès l’urgence ont répondu présents. Qui des semaines, des mois après sont encore sur le terrain pour reconstruire ce qui peut l’être. Pour réparer notre territoire. Pour soutenir ses habitants. Pour préparer l’avenir. 

Notre territoire a souffert et souffre encore. Et je peux en témoigner personnellement avec mon fils qui a dû se résigner à quitter le territoire. Avec son bébé, né en plein cœur de la tempête Alex. Naissance heureuse, notamment grâce à la réactivité des services. 1 an après, le petit William n’aura pas le bonheur d’apprendre à marcher sur sa terre natale. 

Alors aujourd’hui, nous devons reconstruire avec cette part de souffrance. C’est notre responsabilité d’élu-e-s. 

Il nous faut anticiper pour que ces catastrophes ne se reproduisent jamais. Nous l’avons tellement dit, déjà ! Ces tempêtes vont se répéter. Elles pourraient même être décuplées, d’autant que notre territoire est particulièrement exposé aux effets du dérèglement climatique. 

Alors, il nous faut reconstruire mais n’abandonner personne. Planifier l’avenir de notre territoire, ensemble. 

Délibération 0.2 – Programme d’accélération de la transition écologique de la Métropole

M. Le Président de la Métropole, 

Je m’étonne du titre de cette délibération. Il s’agit plus ici d’un programme de rattrapage que d’accélération de la transition écologique. Et encore … Un rattrapage en demi-teinte ! 

Cela dit, je me réjouis. 

Je me réjouis que vous vous inspiriez des élus écologistes !  

Comme le Maire écologiste de Grenoble, vous souhaitez mettre en place 5 lignes de tram. Mais à Grenoble, voilà des années qu’elles existent !  

Comme le Maire écologiste de Bordeaux, vous voulez réviser le PLU pour préserver la biodiversité, mais à Bordeaux, c’est déjà fait ! 

Comme le Président de la Métropole de Lyon, vous parlez sans cesse d’isolation thermique. Mais à Lyon, c’est un réel service de conseil et d’accompagnement des projets d’éco-rénovation de l’habitat privé qui a été créé, avec ECORENO’V.

Comme la Maire écologiste de Strasbourg, vous voulez développer les mobilités propres ! Mais à Strasbourg, c’est un vaste plan piéton qui est pensé et créé en mettant les services publics à proximité des habitants ! Ceci améliore la qualité de l’air et la qualité de vie. 

 A Tours, tiens, encore un Maire écologiste ! Ce sont des voies douces qui sont développées pour encourager l’usage des transports en commun et le partage de la voie publique ! 

Comme le Maire de Lyon, vous soulignez l’importance du vélo. Mais à Lyon, ce sont 100 millions d’euros qui sont investis pour atteindre 250 kilomètres de voies cyclables d’ici à 2026 ! 

Il serait bon de continuer à vous inspirer des maires écologistes en la matière. A quand les journées sans voiture ? A quand les zones 30 généralisées ? A quand une politique du vélo vraiment ambitieuse ? A quand un moratoire sur la bétonisation ? A quand l’arrêt de l’extension de l’aéroport ? Quand est-ce que vous allez enfin protéger les niçoises et les niçois de ce poison invisible qu’est la pollution de l’air ?!!

Vos politiques des petits pas, ne peuvent cacher votre retard en termes de transition écologique.  Et donc, je le répète,  il s’agit ici plus d’un programme de rattrapage que d’accélération de la transition écologique. 

Délibération 8.8 : Parc des expositions et des congrès – Opération d’aménagement d’intérêt métropolitain

Comment peut-on trouver un intérêt métropolitain à un projet qui dépend du déplacement du MIN et donc de l’artificialisation de 25 hectares de terres fertiles dans la Plaine du Var ?

Alors même que notre collectivité s’engage à mettre en œuvre un Plan Alimentaire territorial ?

Nous voterons contre cette délibération.

Conseil Métropolitain du 21 octobre 2021

Vous trouverez l’ordre du jour et les interventions des élus écologistes lors du conseil métropolitain du 21 octobre 2021

Interventions de Juliette Chesnel-Le Roux 

Délibération 0.1 – Tempête Alex des 2 et 3 octobre 2020 – Bilan des actions menées par la Métropole en faveur de la reconstruction des vallées de la Vésubie et de la Tinée

M. le Président de la Métropole, mes chers collègues, 

Un an après la tempête Alex et ses conséquences humaines, économiques, sociales, désastreuses, permettez-moi dans un premier temps de rendre hommage aux victimes et d’apporter tout mon soutien à leurs proches.

Toutes et tous, nous avons été meurtris par cette tempête. 

Je veux saluer la résilience et le courage des habitants de la Tinée, de la Vésubie, de la Roya que j’ai rencontrés et qui m’ont montré la réalité violente de ce qu’ils ont subi et de ce qu’ils vivent encore. 

Je veux aussi saluer le travail des services, qui dès l’urgence ont répondu présents. Qui des semaines, des mois après sont encore sur le terrain pour reconstruire ce qui peut l’être. Pour réparer notre territoire. Pour soutenir ses habitants. Pour préparer l’avenir. 

Notre territoire a souffert et souffre encore. Et je peux en témoigner personnellement avec mon fils qui a dû se résigner à quitter le territoire. Avec son bébé, né en plein cœur de la tempête Alex. Naissance heureuse, notamment grâce à la réactivité des services. 1 an après, le petit William n’aura pas le bonheur d’apprendre à marcher sur sa terre natale. 

Alors aujourd’hui, nous devons reconstruire avec cette part de souffrance. C’est notre responsabilité d’élu-e-s. 

Il nous faut anticiper pour que ces catastrophes ne se reproduisent jamais. Nous l’avons tellement dit, déjà ! Ces tempêtes vont se répéter. Elles pourraient même être décuplées, d’autant que notre territoire est particulièrement exposé aux effets du dérèglement climatique. 

Alors, il nous faut reconstruire mais n’abandonner personne. Planifier l’avenir de notre territoire, ensemble. 

Délibération 0.2 – Programme d’accélération de la transition écologique de la Métropole

M. Le Président de la Métropole, 

Je m’étonne du titre de cette délibération. Il s’agit plus ici d’un programme de rattrapage que d’accélération de la transition écologique. Et encore … Un rattrapage en demi-teinte ! 

Cela dit, je me réjouis. 

Je me réjouis que vous vous inspiriez des élus écologistes !  

Comme le Maire écologiste de Grenoble, vous souhaitez mettre en place 5 lignes de tram. Mais à Grenoble, voilà des années qu’elles existent !  

Comme le Maire écologiste de Bordeaux, vous voulez réviser le PLU pour préserver la biodiversité, mais à Bordeaux, c’est déjà fait ! 

Comme le Président de la Métropole de Lyon, vous parlez sans cesse d’isolation thermique. Mais à Lyon, c’est un réel service de conseil et d’accompagnement des projets d’éco-rénovation de l’habitat privé qui a été créé, avec ECORENO’V.

Comme la Maire écologiste de Strasbourg, vous voulez développer les mobilités propres ! Mais à Strasbourg, c’est un vaste plan piéton qui est pensé et créé en mettant les services publics à proximité des habitants ! Ceci améliore la qualité de l’air et la qualité de vie. 

 A Tours, tiens, encore un Maire écologiste ! Ce sont des voies douces qui sont développées pour encourager l’usage des transports en commun et le partage de la voie publique ! 

Comme le Maire de Lyon, vous soulignez l’importance du vélo. Mais à Lyon, ce sont 100 millions d’euros qui sont investis pour atteindre 250 kilomètres de voies cyclables d’ici à 2026 ! 

Il serait bon de continuer à vous inspirer des maires écologistes en la matière. A quand les journées sans voiture ? A quand les zones 30 généralisées ? A quand une politique du vélo vraiment ambitieuse ? A quand un moratoire sur la bétonisation ? A quand l’arrêt de l’extension de l’aéroport ? Quand est-ce que vous allez enfin protéger les niçoises et les niçois de ce poison invisible qu’est la pollution de l’air ?!!

Vos politiques des petits pas, ne peuvent cacher votre retard en termes de transition écologique.  Et donc, je le répète,  il s’agit ici plus d’un programme de rattrapage que d’accélération de la transition écologique. 

Délibération 8.8 : Parc des expositions et des congrès – Opération d’aménagement d’intérêt métropolitain

Comment peut-on trouver un intérêt métropolitain à un projet qui dépend du déplacement du MIN et donc de l’artificialisation de 25 hectares de terres fertiles dans la Plaine du Var ?

Alors même que notre collectivité s’engage à mettre en œuvre un Plan Alimentaire territorial ?

Nous voterons contre cette délibération.

Intervention de Jean Marc Governatori 

Délibération 2.29 : Instauration d’une aide au covoiturage pour les particuliers à titre expérimental pour une période d’un an – 2021 -2022

M. le Président, Mesdames, Messieurs les maires, 

Chers collègues, 

On pourrait penser que cette délibération est une délibération parmi d’autres mais non, elle est majeure. Je vous rappelle M. Le Président, que les trois quarts des déplacements en voiture se font avec une seule personne dans l ‘habitacle. Que les transports sont le secteur principal d’émissions de gaz à effet de serre (56%) sur notre territoire. Que le transport routier compte pour 51% de ces émissions ! Alors qu’il est de 31% au niveau national. Que la pollution de l’air cause 500 décès par an dans la seule ville de Nice. Qu’elle engendre de nombreuses maladies respiratoires. 

Bien sûr, la marche à pied, le vélo, la trottinette, et le transport collectif sont très louables, mais nous écologistes sommes des pragmatiques et savons que la culture de la voiture est très ancrée dans notre population et que son usage est parfois indispensable.

Heureusement, une solution miracle existe. Le co-voiturage. C’est une baguette magique : il peut contribuer à résoudre le problème sanitaire lié aux transports, le problème environnemental, le problème financier de notre pays et le problème du pouvoir d’achat des ménages lié à la hausse du prix de l’énergie. 

Notre métropole s’honorerait de favoriser largement le développement du co-voiturage en créant par exemple des voies dédiées aux véhicules qui covoiturent, des parkings gratuits, des places réservées dans les stations-services … Il est tellement important de réduire les bouchons, de réduire les pollutions, et résoudre cette problématique financière des ménages ! Le co-voiturage ne doit pas être à court terme une solution annexe, mais une solution principale. 

Le groupe écologiste est donc heureux de cette délibération mais il est capital de la renforcer. Face à l’urgence, nous ne pouvons-nous contenter de 50 000 euros. Par ailleurs, nous voulons mieux travailler cette enveloppe.  

Nous vous demandons également d’expérimenter une commune test ou une zone territoriale test où nous ferions un gros travail de pédagogie pour expliquer à nos concitoyens les extraordinaires avantages du co-voiturage : cela pourrait être décisif dans cette facette de la transition écologique. 

En tant que Président du futur Office régional environnemental, je souhaiterais participer de façon urgente avec vos spécialistes pour travailler à fond le sujet et faire de notre métropole un modèle national de co-voiturage. Merci

Interventions de Fabrice Decoupigny 

Délibération 0.3 : Plan pluriannuel d’investissement croissance, emploi, environnement

Il s’agit ici d’identifier les projets d’un plan de relance concernant de 2 milliards d’euros

– Nouvelles mobilités pour plus de 660 millions d’euros,

– Espaces publics et voirie pour plus de 330 millions d’euros,

– Cycle de l’eau et traitement des déchets pour plus de 650 millions d’euros,

– Attractivité économique et rayonnement du territoire pour plus de 400 millions,

On ne s’attendait pas à des projets précis et définitifs mais on s’attendait au moins à un début de réflexion sur des projets d’envergure par exemple :  

sur des projets de mise au tout à l’égout dans les petites communes du haut et moyen pays,

sur des projets de protection de nos rivières,

sur des projets de téléphériques

ou bien de développement d’activités économiques et du tourisme durable sur notre métropole.

Et vous nous présentez un inventaire à la Prévert de travaux d’aménagement de voirie de proximité qui pour ma part ne doivent pas rentrer dans le plan de relance puisque ce sont des travaux de proximité que nous devons réaliser dans le cadre de la solidarité métropolitaine.

De plus, vous avez inscrit dans ces projets de travaux, l’Aménagement de Place Ile de Beauté et surtout l’aménagement de la Promenade du Paillon qui je le rappelle, à l’assemblée et aux maires des communes, va coûter pas moins de 85 millions soit 25% des 330 millions pour Nice, au détriment des autres communes. Quel bel esprit de solidarité !!!

Encore une fois vous faites porter sur les épaules des petites collectivités le poids de vos projets pharaoniques, alors que ces 330 millions devraient aller en priorité aux communes de notre métropole afin de sécuriser les routes de nos vallées et de nos collines et prévoir un schéma directeur d’embellissement de notre patrimoine architectural et urbanistique.

Nous ne voterons pas cette délibération à moins que vous décidiez de sortir ce tableau du plan de relance et de l’inscrire dans les travaux courants à réaliser dans le cadre de la commission voirie de la métropole.

et de réserver les 330 millions d’euros à de vrais projets structurants et non pas pour financer la destruction du palais des congrès d’acropolis et du théâtre national

Délibération 0.4 – Création de l’agence d’urbanisme métropolitaine

Enfin ! dirais-je !

Enfin !  car Nice est la dernière grande métropole française, voire européenne, à se doter d’une Agence d’Urbanisme.

Nous voterons bien sûr cette délibération,

Et personnellement, pour l’urbaniste géographe que je suis, attendez que je vous apporte tout mon soutien pour la création de cette agence.

Une agence d’urbanisme ; C’est un lieu de production d’idées, de prospectives. Un lieu où toute hypothèse a droit de citer, la plus utopique au même titre que la plus rationnelle.

Ce n’est pas qu’un repère d’urbanistes et d’architectes, mais un creuset où se côtoient aussi ingénieurs, sociologues, économistes, géographes, écologues, ethnologues.

Dans une Europe où les métropoles sont en concurrence, il ne s’agit pas uniquement de gérer une administration et un territoire, mais aussi d’anticiper et d’innover et une agence d’urbanisme est l’outil idéal pour le faire.

Et dans un monde globalisé, il faut penser grand.

De par son statut d’association, une agence d’urbanisme ne se limite pas à étudier un territoire dans le cadre restreint des limites administratives.

Tout géographe et aménageur sait que la métropole azuréenne s’étend sur un bassin de vie élargi allant de Menton à Draguignan le Muy. Combien de Niçois travaillent à Sophia, ou à Cannes comme ma collègue Juliette Chesnel. Les enquêtes ménages de déplacements ont toutes montré que notre métropole possédait des flux de déplacements croisés avec les agglomérations azuréennes voisines.

Nous avons le Grand Paris, le grand Lille, le grand Lyon,

N’attendons pas d’être les derniers à faire le grand Nice sinon nous risquons de voir passer le train.

C’est une bien belle chose que de créer enfin cette agence d’urbanisme qui, à mon humble avis, doit aussi être celle de la Côte d’Azur.

Intervention 2.8 – Ajustement et mise à jour des autorisations de programme – Budget Principal.

Que dire ? au prix de me répéter….

Rappelons nous,

Les objectifs du PLH ( Plan Local de l’Habitat )2017-2022, indiquent que la métropole doit construire 1700 logements sociaux par an sur les 6 années.

Pour cela, vous avez annoncé 100 millions d’euros sur 6 ans, donc: 17millions d’euros par an.

Cela apparaissait comme une bien belle annonce mais en réalité le compte n’y est pas. 

Sur les 17 millions d’euros prévus pour créer des logements sociaux,  vous n’en dépensez que la moitié soit 8,2 millions d’euros pour 2021 ! Idem en 2019 et 2020 ! 

On ne crée donc que la moitié de ce qui est prévu. Où est passé l’argent de la création des logements ? Combien de personnes en plus auraient pu se  loger avec près de 9 millions d’euros ?!!

Vous ne faites même pas ce que vous avez annoncé ! Vous promettez peu et vous en faites encore moins ! 

Vous repoussez indéfiniment la construction de ces logements sociaux ! 12000 niçoises et niçois attendent un logement social. Combien d’entre eux vont devoir encore quitter notre territoire car ils ne trouvent pas à se loger. 

C’est tout bonnement scandaleux de réaliser des économies budgétaires sur le dos des populations les plus fragiles de notre métropole.

Intervention de Jean-Christophe Picard 

2.24 – Rapport relatif aux actions entreprises à la suite des observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur sur le contrôle des comptes et de la gestion de la Métropole Nice Côte d’Azur à compter de l’exercice 2012. 


Il est proposé au conseil métropolitain de prendre acte de la communication du rapport relatif aux actions entreprises à la suite des observations définitives de la Chambre régionale des comptes Provence-Alpes-Côte d’Azur sur la gestion de la métropole Nice Côte d’Azur à compter de l’exercice 2012.

Je rappelle brièvement la procédure… La Chambre régionale des comptes vous a, tout d’abord, envoyé un rapport d’observatoires provisoires. Puis, au regard de vos réponses, la CRC vous a transmis son rapport d’observations définitives. Je le précise pour que l’on comprenne qu’il n’est pas question, aujourd’hui, de répondre à nouveau à la Chambre puisque vos réponses ont déjà été prises en compte…

Le code des juridictions financières vous impose de présenter, dans le délai d’un an, un rapport des actions entreprises à la suite des observations de la chambre régionale des comptes.

Ce rapport est finalement plus intéressant que celui de la CRC lui-même puisqu’il a vocation à proposer des correctifs, des solutions aux éventuelles anomalies précédemment relevées.

Hélas, c’est peu dire que vous avez bâclé ce rapport qui fait seulement 3 pages.

Au lieu d’être constructif et de mettre en place les 9 recommandations de la Chambre, vous continuez d’être dans le déni…

Ainsi, on peut lire : « la Métropole réaffirme qu’elle respectait déjà les deux dernières recommandations lors du contrôle de la Chambre régionale des comptes ». Ce n’est pas l’avis de la Chambre et le débat contradictoire est clos. On vous demande maintenant d’agir, ou plutôt de réagir. C’est votre responsabilité.

Au final, vous refusez d’appliquer les recommandations numéros 4 et 5 portant respectivement sur la clarification du pilotage des services communs et sur la suppression des indemnités irrégulières.

Quant à la recommandation n° 3 sur le schéma de mutualisation des services, vous dites, avec une certaine franchise, que cette recommandation est « à l’étude afin d’évaluer l’opportunité pour la métropole d’adopter ce document ». Je vous rappelle que, dans votre rapport, vous êtes censé présenter les actions entreprises et non pas les réflexions entamées.

Heureusement, selon vous, 6 des 9 recommandations seraient mises en œuvre ou, la précision est utile, « en cours de mise en œuvre ». À ce propos, nous aurions aimé un calendrier pour la recommandation n° 2 (sur l’état des lieux des transferts de biens) et pour la n° 9 (sur le règlement d’attribution des fonds de concours) qui sont justement en cours de mise en œuvre mais sans visibilité sur la fin de ce statut qui normalement est temporaire.

Nous ne commenterons pas la recommandation n° 8 portant sur la nécessité de mettre en place un pacte financier et fiscal puisque votre rapport ne contient pas un seul mot d’explication sur sa mise en œuvre.

Nous sommes plus embêtés sur la recommandation n° 6 dont le titre est assez éloquent : « Mettre un terme aux contrats irréguliers de vacataires » !

Et là, vous répondez de manière alambiquée « que les cas cités dans le rapport » ne font plus partie des effectifs de la métropole. Mais la CRC ne vous demandait pas de mettre un terme aux contrats des « cas cités » ; elle vous demandait de mettre un terme à tous les contrats irréguliers de vacataires !

Par ailleurs, votre rapport se contente d’évoquer les 9 recommandations et pas l’ensemble des observations pourtant pertinentes de la CRC…

Par exemple, je cite une observation pour le moins intéressante qui n’avait pas fait l’objet d’une recommandation : « La métropole ne s’est en particulier pas dotée de moyens en interne lui permettant de réaliser des évaluations de politiques publiques. L’ordonnateur a indiqué en réponse aux observations provisoires de la chambre qu’il partageait ce constat et intègrerait cette dimension dans une prochaine réorganisation des services. » Pouvez-vous nous précisez où en est cette réorganisation que vous vous étiez engagée à faire ?

Interventions de Sylvie Bonaldi 

Délibération 8.2 Prescription de la révision générale du PLUM

Nous sommes amenés à nous prononcer sur la méthode et les objectifs de la révision générale du PLUM. 

Sur la méthode, on pourrait envisager pour une pleine transparence et compréhension que les groupes de travail des maires fassent l’objet de restitutions ou d’enregistrements consultables par tout administré.

Sur les objectifs, comme toujours, souvent du rêve vendu, des intentions que l’on aimerait sincères comme « Poursuivre l’engagement d’une Métropole soucieuse de son environnement et de son cadre de vie en relevant les défis environnementaux et de la transition écologique »  mais qui hélas trop souvent ne sont pas suivies dans les actes. A moins que cette révision ne rende incompatibles certains projets intolérables comme le MIN à la Baronne. Ce dernier a par exemple fait l’objet d’une demande de dérogation à l’interdiction de destruction des espèces protégées. Le Conseil National de la protection de la Nature lui a rendu un avis défavorable le 12 juillet dernier. Difficile ensuite de croire à une démarche vertueuse sur le plan de la biodiversité.         

La note explicative précise que « le 1er document d’urbanisme intercommunal s’inscrit dans les enjeux et objectifs des Lois Grenelle (consommation maîtrisée des espaces, reconquête des zones agricoles et naturelles, etc.). »  Comme nous le verrons lors d’une prochaine délibération, cette ambition est loin d’être satisfaite et ce qui est inquiétant, c’est qu’aucune intention de création de Zone Agricole Protégée n’est envisagée. Evidemment un PLUM de cette ampleur est perfectible, avec notamment les retours d’expériences d’évènements climatiques. Celui-ci a déjà fait l’objet de plusieurs recours et l’Autorité environnementale en avait dénoncé les faiblesses. 

La méthode et les objectifs ne nous donnent pas assez de garanties : nous nous abstenons.

Délibération 8.4 Plan local d’urbanisme métropolitain – Prescription de la déclaration de projet et fixation des modalités de la concertation – Pôle Santé – Nice.

Délibération 8.5 Plan Local d’Urbanisme métropolitain – Ouverture à l’urbanisation – Projet Pôle Santé à Nice – Procédure dérogatoire.

Il nous est demandé d’autoriser de manière dérogatoire l’urbanisation du secteur des Arboras sur la Plaine du Var afin de permettre l’implantation d’un établissement de santé privé du groupe Kantys.

Pourquoi ? Parce que les zones à urbaniser délimitées après le 1er juillet 2002 ne peuvent être ouvertes à l’urbanisation à l’occasion de l’élaboration d’un document d’urbanisme (ici le PLUM) en l’absence de schéma de cohérence territoriale (SCOT) ce qui est notre cas. Un SCOT était en projet dès 2003 mais on a préféré créer une OIN sur le territoire, puis on a continué à s’en affranchir en préférant élaborer le PLUM. Or un SCOT est un document d’urbanisme qui détermine , à l’échelle de plusieurs communes ou groupement de communes , un projet de territoire visant à mettre en cohérence l’ensemble des politiques sectorielles, notamment en matière d’habitat, de mobilité, d’aménagement commercial, d’environnement et de paysage. Il permet ainsi d’avoir une meilleure vision globale du territoire, et une meilleure planification. Il existe une obligation de compatibilité entre les objectifs et les orientations d’un PLU et ceux du SCOT.  Mais nous n’avons toujours pas de SCOT …

L’article L142-5 du code de l’urbanisme auquel la délibération fait référence stipule que « la dérogation ne peut être accordée que si l’urbanisation envisagée ne nuit pas à la protection des espaces naturels, agricoles et forestiers ou à la préservation et à la remise en bon état des continuités écologiques, ne conduit pas à une consommation excessive de l’espace ».

Ce projet est prévu sur une emprise de 23.000 m2 dans une zone classée agricole avant ce PLUM. Sur ce site actuellement se trouve de la voierie sur 4900 m2, un bâtiment d’environ 900 m2, 4.000 m2 de serres et 12.600 m2 de pleine terre.  La surface agricole est donc de 16.600 m2 (serres plus pleine terre) soit 71% de la superficie totale. 

Dans le dossier joint à la délibération, alors que le projet augmente la surface de voierie de 600 m2 et de bâtiment de 8.600 m2, considérant que les serres présentes sont des constructions imperméabilisant le sol et que le bâtiment aura lui une partie (5.400 m2) couverte d’au moins 80cm de terre, il est conclu à un gain de surface perméable de 2% par rapport à l’existant.   

En matière de norme d’urbanisme c’est intellectuellement applicable mais si on raisonne en réversibilité et au fait que le projet de végétalisation du toit pourrait échouer, c’est un peu discutable …

Dans ce secteur on a classé des terres agricoles en zone à urbaniser et à peine plus au nord on a des terres classées agricoles dont le sol a été imperméabilisé (à 30% environ) et devient zone de parking. Nous aimerions que les constructions se réalisent sur des surfaces déjà imperméabilisées et que dans le même temps l’on fasse respecter l’usage des terres agricoles. 

Intervention d’Hélène Granouillac 

10.1 Gemapi aménagement cours d’eau reliée à la 2.26 

Les retours des habitant-e-s de vallées et villages, nombreux et contrastés, m’incitent à traiter la 10.1 et 2.26 conjointement. Au-delà d’une approche technique et technocratique je l’aborderai sous l’angle du principe de réalité vécu au quotidien. Tous sont bien sûr reconnaissants et redevables aux agents services techniques et bénévoles du travail accompli mais des interrogations persistent et les esprits besoin d’être rassurés. Parmi les nombreuses questions : pas de relevé gravimétrique. Doit-on redouter d’autres crues éclaires au vu de l’érosion massive des versants et des fonds de vallée ? Si pour certains les dossiers d’indeminisation progressent, pour d’autres l’idée de savoir si leur bien sera sauvé peuple leurs jours et leurs nuits. D’autres ont recours au système-D, à leurs frais, pour faire expertiser leur maison en sursis. D’autres s’interrogent sur le nombre d’embâcles de pierres et de bois, intrigués aussi par le déplacement de gabions qui bordent, notamment, la Vésubie.

Enfin, il y a un consensus sur le besoin d’être tenu informé et sur l’absence éprouvante de solution entre communes, préfecture ou métropole n’apportant pas de réponses tangibles à des situations sensibles. Pour conclure les attentes reposent sur le besoin compréhensible de perspectives tant au niveau d’un calendrier que de délais, d’un désir de retour à la vie normale et à la relance économique. « Nous sommes – je cite – dans le flou ». Plus de réunions publiques aiderait à y voir plus clair.

Délibération 8.7 –  Règlement Local de Publicité métropolitain RLPm – Arrêt et bilan de la concertation et 9.7 – Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) – Convention de recherche et de développement « pour le déploiement d’études et d’actions visant à lutter contre la pollution lumineuse sur le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur ».

Document très complet. Intéressant pour réglementer la publicité laissant encore la part belle aux pub’ lumineuses, et congrue à la qualité de vie. Elle n’aborde pas la publicité dans les transports, notamment dans le tramway, lieu tentant de colonisation du temps de cerveau disponible. 

 Question : opérateurs : ex. Clear Channel poursuit-il son expérience publicitaire par l’interaction entre son mobilier urbain et les smartphones des passants afin de cibler le contenu ? illustration de la dérive de votre smart city ? Peine doublée avec le bruit. * J’invite chaque riverain, chaque piéton à suspendre son pas et à tendre l’oreille près des panneaux-écrans de LED lumineux. Outre un fléau pour la biodiversité urbaine même la sauvage est prisonnière d’un territoire de plus en plus restreint, ces panneaux diffusent 24h/24 des nuisances allant à l’encontre de toute gestion écoresponsable : ils abîment, polluent le regard, imposent une laideur, portant atteinte aux êtres et à l’urbanité déjà bien accablés. Ce phénomène impacte les populations humaines et animales. L’éclairage artificiel forme des zones infranchissables pour certains animaux et fragmente les habitats naturels. Il apparaît donc indispensable de préserver et restaurer un réseau écologique propice à la vie nocturne : la Trame noire.

Par leur prolifération ces panneaux bafouent la trame verte et bleue qui a pour objectif de maintenir la biodiversité. La trame noire lutte contre la pollution lumineuse. Épargnez aux citoyens la double peine : nuisances sonores et pollution lumineuse. Nous vous demandons de réduire leur présence sur le territoire pour le bien-être de tous, de choisir leur extinction nocturne que le dernier congrès mondial de la biodiversité de septembre dernier ne démentirait pas. Bref, de contribuer à l’effort de sobriété et de réduction de la facture énergétique tant d’actualité.

102.1 – Adoption du guide interne d’achat public durable du bois – Edition 2021

 Nous soutenons la réalisation de ce guide tout en rappelant la minceur des « réserves » locales : les forêts sont jeunes, menacées par les incendies. Nous nous devons de les pérenniser pour éviter l’érosion des sols et préserver la faune alpine. Notre meilleure défense contre les événements extrêmes tels que la tempête Alex reste la forêt BIEN GEREE. En France la surface forestière représente 31% du territoire. 

Un tout-bois local serait prédateur. sans compter sur l’impact des accidents climatiques et la pénurie qui attise l’appétit de la Chine ou des Etats-Unis. Nous restons vigilants sur le devenir du moyen et haut-pays. C’est pourquoi nous vous proposons de soutenir l’«Appel pour des forêts vivantes », lancé ces jours-ci, année de mobilisation en France, signe d’un engagement fort et d’une réappropriation face à la foresterie industrielle. Appel regroupant d’éminents experts, des citoyens, exploitants forestiers, associations et même fonctionnaires de l’Office national des forêts (ONF) qui refusent le productivisme.

Au vu du traitement écologiquement impitoyable que vous infligez depuis ces dernières années au littoral, nous portons une attention scrupuleuse au sort réservé à la montagne et aux stations de sports d’hiver que nous vous exhortons à protéger de tous les appétits prédateurs en préservant leurs ressources et leur biodiversité contre, je cite « les lobbies de la destruction ». Alors oui à ce guide, tant qu’il inclut une sylviculture douce et responsable reliée aux enjeux sociaux et locaux.

Conseil Métropolitain du 21 octobre 2021 – Intervention de Hélène Granouillac

Intervention d’Hélène Granouillac 

10.1 Gemapi aménagement cours d’eau reliée à la 2.26 

Les retours des habitant-e-s de vallées et villages, nombreux et contrastés, m’incitent à traiter la 10.1 et 2.26 conjointement. Au-delà d’une approche technique et technocratique je l’aborderai sous l’angle du principe de réalité vécu au quotidien. Tous sont bien sûr reconnaissants et redevables aux agents services techniques et bénévoles du travail accompli mais des interrogations persistent et les esprits besoin d’être rassurés. Parmi les nombreuses questions : pas de relevé gravimétrique. Doit-on redouter d’autres crues éclaires au vu de l’érosion massive des versants et des fonds de vallée ? Si pour certains les dossiers d’indeminisation progressent, pour d’autres l’idée de savoir si leur bien sera sauvé peuple leurs jours et leurs nuits. D’autres ont recours au système-D, à leurs frais, pour faire expertiser leur maison en sursis. D’autres s’interrogent sur le nombre d’embâcles de pierres et de bois, intrigués aussi par le déplacement de gabions qui bordent, notamment, la Vésubie.

Enfin, il y a un consensus sur le besoin d’être tenu informé et sur l’absence éprouvante de solution entre communes, préfecture ou métropole n’apportant pas de réponses tangibles à des situations sensibles. Pour conclure les attentes reposent sur le besoin compréhensible de perspectives tant au niveau d’un calendrier que de délais, d’un désir de retour à la vie normale et à la relance économique. « Nous sommes – je cite – dans le flou ». Plus de réunions publiques aiderait à y voir plus clair.

Délibération 8.7 –  Règlement Local de Publicité métropolitain RLPm – Arrêt et bilan de la concertation et 9.7 – Centre d’études et d’expertise sur les risques, l’environnement, la mobilité et l’aménagement (CEREMA) – Convention de recherche et de développement « pour le déploiement d’études et d’actions visant à lutter contre la pollution lumineuse sur le territoire de la Métropole Nice Côte d’Azur ».

Document très complet. Intéressant pour réglementer la publicité laissant encore la part belle aux pub’ lumineuses, et congrue à la qualité de vie. Elle n’aborde pas la publicité dans les transports, notamment dans le tramway, lieu tentant de colonisation du temps de cerveau disponible. 

 Question : opérateurs : ex. Clear Channel poursuit-il son expérience publicitaire par l’interaction entre son mobilier urbain et les smartphones des passants afin de cibler le contenu ? illustration de la dérive de votre smart city ? Peine doublée avec le bruit. * J’invite chaque riverain, chaque piéton à suspendre son pas et à tendre l’oreille près des panneaux-écrans de LED lumineux. Outre un fléau pour la biodiversité urbaine même la sauvage est prisonnière d’un territoire de plus en plus restreint, ces panneaux diffusent 24h/24 des nuisances allant à l’encontre de toute gestion écoresponsable : ils abîment, polluent le regard, imposent une laideur, portant atteinte aux êtres et à l’urbanité déjà bien accablés. Ce phénomène impacte les populations humaines et animales. L’éclairage artificiel forme des zones infranchissables pour certains animaux et fragmente les habitats naturels. Il apparaît donc indispensable de préserver et restaurer un réseau écologique propice à la vie nocturne : la Trame noire.

Par leur prolifération ces panneaux bafouent la trame verte et bleue qui a pour objectif de maintenir la biodiversité. La trame noire lutte contre la pollution lumineuse. Épargnez aux citoyens la double peine : nuisances sonores et pollution lumineuse. Nous vous demandons de réduire leur présence sur le territoire pour le bien-être de tous, de choisir leur extinction nocturne que le dernier congrès mondial de la biodiversité de septembre dernier ne démentirait pas. Bref, de contribuer à l’effort de sobriété et de réduction de la facture énergétique tant d’actualité.

102.1 – Adoption du guide interne d’achat public durable du bois – Edition 2021

 Nous soutenons la réalisation de ce guide tout en rappelant la minceur des « réserves » locales : les forêts sont jeunes, menacées par les incendies. Nous nous devons de les pérenniser pour éviter l’érosion des sols et préserver la faune alpine. Notre meilleure défense contre les événements extrêmes tels que la tempête Alex reste la forêt BIEN GEREE. En France la surface forestière représente 31% du territoire. 

Un tout-bois local serait prédateur. sans compter sur l’impact des accidents climatiques et la pénurie qui attise l’appétit de la Chine ou des Etats-Unis. Nous restons vigilants sur le devenir du moyen et haut-pays. C’est pourquoi nous vous proposons de soutenir l’«Appel pour des forêts vivantes », lancé ces jours-ci, année de mobilisation en France, signe d’un engagement fort et d’une réappropriation face à la foresterie industrielle. Appel regroupant d’éminents experts, des citoyens, exploitants forestiers, associations et même fonctionnaires de l’Office national des forêts (ONF) qui refusent le productivisme.

Au vu du traitement écologiquement impitoyable que vous infligez depuis ces dernières années au littoral, nous portons une attention scrupuleuse au sort réservé à la montagne et aux stations de sports d’hiver que nous vous exhortons à protéger de tous les appétits prédateurs en préservant leurs ressources et leur biodiversité contre, je cite « les lobbies de la destruction ». Alors oui à ce guide, tant qu’il inclut une sylviculture douce et responsable reliée aux enjeux sociaux et locaux.

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