Auteur/autrice : elusecologistes

Conseil métropolitain du 11 mars 2022 – Interventions de Jean-Marc Governatori

Interventions de Jean-Marc Governatori

Conseil métropolitain du 11 mars 2022

102.4 Adoption de la Charte des chantiers verts

Monsieur le Président, mes chers collègues,

Cette délibération pour laquelle nous voterons pour, n’est pas anodine parce que comme je l’ai dit dans la presse, notre société consumériste et productiviste va inévitablement vers une pénurie de matières premières et sans matière première, ni emploi, ni bonheur. Nous vivons dans la culture du gaspillage et du court6termisme, s ‘inquiéter du sort des déchets et en faire quelque chose, est une marque d ‘évolution. Surtout que le secteur du BTP est à l ‘origine de 70% des déchets produits.

Nous écologistes savons que le déchet peut être une excellente matière première quand on veut et quand on sait l’utiliser. Enfin, je rappelle que la gestion du déchet est facteur d ’emploi local, de moins de pollution donc de plus de santé. Par conséquent il nous faut la meilleure charte chantier vert possible. Que prévoyez-vous pour les décharges illégales et dépôts sauvages ?

Dans la charte, une fédération est citée, dans la délibération vous parlez de plusieurs fédérations du bâtiment, quel pourcentage des entreprises concernées représentent-elles ?

Les 3 objectifs principaux gagneraient à être quantifiés.3 objectifs principaux pages 6 et 4 en page 7. Il est vrai que le 4eme est très bien. Ok pour les 5 thématiques. Il y a un Considérant qui prévoit un contrôle, pourriez-vous préciser comment sur l’applicabilité et la surveillance du respect de la charte ? Merci

Conseil métropolitain du 11 mars 2022 – Interventions de Jean-Christophe Picard

Interventions de Jean-Christophe Picard

Conseil métropolitain du 11 mars 2022

7.1 PLAN PARTENARIAL DE GESTION DE LA DEMANDE DE LOGEMENT SOCIAL ET D’INFORMATION DU DEMANDEUR DE LOGEMENT SOCIAL (PPGDID) – ADOPTION DU BILAN ANNUEL

Il est proposé au conseil métropolitain d’adopter le bilan annuel du Plan Partenarial de Gestion de la Demande de logement social et d’information des Demandeurs (PPGDID) de la métropole Nice Côte d’Azur…

Pour comprendre le contexte, il convient de rappeler que le parc social, en 2020, était composé de 35 155 logements, contre 34 412, en 2019, soit une augmentation de seulement 743 logements alors que l’objectif fixé dans le programme local de l’habitat est de 1 721, par an, et alors que la Chambre régionale des comptes préconise d’en produire 3 902, par an, pour respecter les objectifs de la loi SRU.

13 communes de la métropole – dont Nice – viennent d’ailleurs d’être condamnées à payer de lourdes amendes pour un montant total de 3,7 millions pour non respect de la loi SRU. On est loin de la « gestion rigoureuse » tant vantée…

Ceci étant dit, nous ferons trois observations…

1/ On apprend dans ce bilan annuel qu’en 2020, il y a eu 1 671 attributions de logement pour 21 965 demandes, soit environ 1 attribution pour 13 demandes. Ce qui est moins bien qu’en 2019 puisque nous avions 1 attribution pour 12 demandes (1 828 attributions pour 22 027 demandes) ! 

2/ Lors du bilan 2019, nous avions insisté sur la nécessité de s’attaquer à la sous-occupation des logements sociaux qui représentait le chiffre incroyable de 22% du parc. La plupart de temps il s’agit de grands logements qui continuent à être occupés par un couple, voire une personne seule, alors que les enfants sont partis. Nous avions proposé la mise en place d’un service dédié, d’une bourse d’échanges des logements sociaux et d’une évaluation annuelle…

Nous apprenons, dans ce nouveau bilan, que vous lancez une  « expérimentation en faveur des mutations dans le parc social en sous-occupation ». Cette initiative nous semble répondre parfaitement à notre demande. Par conséquent, nous vous remercions de votre écoute. C’est un enjeu non négligeable quand on sait que 18% des demandes  ce qui représente environ 4 000 ménages  portent sur des 4 pièces ou plus.

3/ Dans ce bilan 2020, vous évoquez l’engagement des travaux vers la cotation. C’est effectivement un aspect très important.

Comme vous le rappelez, « la cotation consiste à attribuer un nombre de points à chaque demande de logement social en fonction de la situation du demandeur ». Elle contribue à l’objectivation des demandes et à une meilleure information du demandeur. Cela permet donc de garantir l’équité de traitement et d’améliorer la transparence. C’est donc un progrès conséquent.

On peut mesurer le chemin parcouru en se rappelant les propos tenus par Mme Estrosi Sassone, qui faisait, le 5 mars 2014, dans Mediapart, la déclaration suivante : « Nous recevons 8 000 demandes de logement par an et procédons à 1 200 attributions. Franchement, toutes les demandes se valent. Au final, le choix ne peut qu’être subjectif. » Pourtant, la même année, en 2014 donc, la ville de Paris mettait en place un système de cotation…

C’est formidable que la cotation s’applique bientôt à notre territoire. Il faut dire que c’est devenu une obligation. Par contre, vous dites que « la définition du système de cotation est une priorité pour la métropole ». 

Sauf que la date butoir pour la mise en œuvre de cette cotation avait été fixée initialement au 1er septembre 2021. Elle a ensuite été reporté au 31 décembre 2021. Et c’est seulement très récemment, le 21 février 2022, que vous avez obtenu un délai supplémentaire (jusqu’au 31 décembre 2023) par le biais de l’adoption de la loi 3D. Cette rallonge vous permet, depuis le 21 février 2022 donc, d’être à nouveau dans les clous mais, si cela avait été vraiment votre priorité, vous auriez sans doute respecté les précédentes échéances. Nous vous avons connu plus réactif, notamment lorsqu’il s’est agi d’investir dans des drones.

102.6 Délégation de service public pour l’exploitation du lot 7 – plages de Nice – Approbation de la modification de la détention du capital de la société dédiée.

Cette délibération propose d’approuver la cession intégrale des parts sociales de la société Bella Nissa, sous-concessionnaire du lot de plage n° 7 de Nice, à la société Hôtel Negresco…

Cette procédure est parfaitement légale. Juridiquement, c’est le même délégataire, la société Bella Nissa, sauf que le gérant change. Mais, au final, cela revient à vendre à un tiers le droit d’exploiter la sous-concession de ce lot de plage, jusqu’au 31 décembre 2031.

En fait, il y a actuellement trois lots de plage qui sont en vente, dont celui de Bella Nissa. Les 3 vendeurs ont un point commun : ce sont tous de nouveaux exploitants, qui ont commencé leur activité le 1er janvier 2020.

Donc, ils ont réussi à évincer des plagistes sortants qui, eux, exploitaient leur lot de plage avec l’objectif de vendre, dès que possible, une autorisation d’exploitation qu’ils ont obtenu gratuitement…

Ils se comportent non comme des plagistes mais comme des marchands de bien. D’ailleurs, l’actuel gérant de la société Bella Nissa est agent immobilier. Ce n’est pas un hasard.

Au final, la société Belle Nissa n’a investi que 420 000 euros dans cette plage. Et le prix de vente doit osciller entre 2 et 3 millions d’euros…

Je l’ai dit : tout est légal ! Mais on ne peut pas continuer comme ça. La combine est trop belle et nous finirons par n’avoir que des spéculateurs de ce type. Le domaine public et le service public n’ont pas vocation à permettre à certains petits malins de s’en mettre plein les poches.

La métropole ne peut pas faire grand-chose. Mais puisque nous avons quelques parlementaires qui y siègent, peut-être pourraient-elles se saisir de cette question. La bonne solution serait de relancer une procédure de mise en concurrence lorsqu’un plagiste renonce à exploiter lui-même sa plage.

Avant de terminer, nous précisions que nous n’avons rien contre le Negresco !

0.5 Adoption du guide prudentiel des élus du Conseil métropolitain.

Ce guide reprend le guide prudentiel de la ville de Nice et l’actualise en prenant en compte les avancées de la loi 3D.

C’est un outil satisfaisant. Il conviendra sans doute de l’actualiser et de le préciser lorsque sera mis en place l’extension du répertoire des représentants d’intérêts aux collectivités locales, annoncée pour le 1er juillet 2022.

0.6 Ethique et déontologie – Renforcement du dispositif de prévention des risques d’atteinte à la probité.

Dans les considérants, vous évoquez « l’engagement des élus à privilégier l’intérêt général »… La formulation est curieuse et laisse à penser que l’on serait autorisé, dans un 2e temps, à servir des intérêts secondaires, comme des intérêts catégoriels ou des intérêts personnels. En réalité, les élus sont censés ne servir QUE l’intérêt général. 

Toujours dans les considérants, vous citez « les commissions de contrôle mises en place afin de garantir un contrôle optimal : commission d’appel d’offres, commission de délégation de service public et de partenariat public-privé ». Or, justement, l’opposition est absente de ces 2 importantes commissions, ce qui pose un vrai problème démocratique même si c’est le résultat, nous vous l’accordons, d’une loi mal faite.

Sinon, vous proposez d’établir une cartographie des risques d’atteinte à la probité. C’est une mesure que nous défendons depuis longtemps (elle figurait d’ailleurs dans la charte éthique de notre liste), nous sommes donc très satisfaits.

Et, bien sûr, oui pour le comité d’éthique mutualisé ! Oui pour le code d’éthique et de déontologie unifié !

Par contre, il faudrait bien faire attention de prendre le temps d’évaluer tous les dispositifs mis en place en matière d’éthique et de déontologie. C’est important de pouvoir évaluer pour améliorer.

Conseil métropolitain du 11 mars 2022 – Interventions de Hélène Granouillac

Interventions de Hélène Granouillac

Conseil métropolitain du 11 mars 2022

0.1    Plan de soutien à l’UKRAINE 

 

Depuis plus de 2 semaines, les téléphones des bénévoles de l’AFUCA sonnent 7j/7 : des appels venant de Nice et sa région, de Lyon, du Jura, de Paris, de Français, d’Ukrainiens, de binationaux, de russophones, de Géorgiens, d’Arméniens, de Russes. Nous saluons et remercions chaleureusement les initiatives protéiformes, de toutes natures, des particuliers, des collectivités. Cependant la réalité nous rattrape un peu plus chaque jour. En relation avec les services de la ville, de la métropole, de la préfecture, du Département, des questions concrètes se posent à nous tous. Je prends connaissance de votre projet modifié pour ce dossier dédié à l’Ukraine remis à l’instant :

–  selon la ville frontalière de l’Ukraine qu’ils ont réussi à quitter, les réfugiés, en route, nous demandent par texto ou whatsapp 24h/24  de les accueillir. Or en fin de journée, après 17 ou 18 heures peu de bureau restent ouverts, idem le week-end. Il s’avère difficile de les orienter selon qu’ils arrivent par la route, le car, le train voire l’avion, billet parfois offert par un citoyen ; d’autant plus difficile si l’arrivée se fait en soirée ou dans la nuit, choix indépendant de leur volonté après un long périple éprouvant. Face à de telles conditions nous devons nous adapter pour les accueillir.

–  Le 6, rue Gubernatis, foyer pour les victimes où je me suis rendue et vers lequel nous orientons les personnes et les demandes, coordonne l’accueil, le juridique, l’administratif et le recensement des arrivants. Notre QG de fortune au 13 rue Trachel ouvert le 28 février, accueillent beaucoup de personnes proposant des hébergements, déposant leurs dons que nous acheminons vers la plateforme du MIN. Ce lieu offre information, café, chaleur humaine et répond aux demandes des locaux qui ne vont pas au MIN. Nous avons à présent besoin de centraliser ces demandes, ce formidable élan d’hospitalité, en offrant un lieu, un local dédié pour accueillants et réfugiés malgré vos efforts louables ; besoin d’un double site physique et internet, a minima bilingue franco-ukrainien – tous sont en français ! et de ressources humaines disponibles 7j/7. Selon l’ampleur et la durée que prendra ce conflit nous devons envisager un grand espace à l’image du vaccinodrome et un site internet unique.

–  Pour les collectes, la confusion règne : « stop, plus de vêtements », « que des neufs » à déposer dans les ANimanice, certes, mais fermés après 17h. Puis « plus+ de nourriture, moins de nourriture ». Beaucoup d’injonctions contradictoires entravant une coordination précieuse. La solidarité et l’engagement humanitaire ne prennent pas de répit. Chaque heure compte face à l’insupportable et aux vies déjà perdues. Merci à l’ensemble des citoyen.ne.s de la métropole pour leur générosité et à vous qui disposez de moyens pour améliorer ce vaste dispositif. Avec la meilleure des volontés combien de temps pourra-t-on s’improviser hébergeurs ? Parlons-en sans tabou. Ouvrons un accueil digne et unique pour les réfugié.e.s.

–  Avant de conclure, je m’exprime au nom des bénévoles d’une dizaine de personnes de l’AFUCA qui ont abandonné leur activité pour accueillir, orienter, traduire, notamment dans vos services. Sans emploi, sans répit, sans salaire ces « malgré elles » ont besoin d’un revenu compensatoire provisoire : vous engagez-vous à le leur garantir ?

–  Vous l’avez compris, il est question ici d’humanitaire mais également de l’impact que cette guerre induit déjà sur notre quotidien. Tou.te.s. dans le même bateau, nous devons anticiper dès à présent les besoins en rendant, par exemple, gratuits les transports en commun face à la perte du pouvoir d’achat, à la flambée des hydrocarbures et à la crise énergétique qui déferle. Le monde d’après est à notre porte. Nous n’avons d’autre choix que d’être à la hauteur. Je vous remercie des réponses et moyens que vous mettrez à disposition.

9.1 PORT ZMEL :

La commune de Villefranche-sur-Mer prévoit d’aménager une zone de mouillages et d’équipements légers dans les eaux intérieures maritimes de sa rade, une  ZMEL – en soi une bonne initiative pour, parait-il « préserver le littoral » « gérer la plaisance, mise en place d’une nouvelle réglementation », objectifs qui suscitent des questions sachant que chaque (pour les grandes unités) bateau qui mouille rapporte 2800 euros à la commune, qu’on en dénombre 350 par jour en été et qu’il faut plus 75 tonnes de béton armé pour les tenir.  Les Yachts de plus de 20 m sont de plus en plus nombreux.

En commission portuaire on me répond que 60 bateaux seraient concernés par cette ZMEL. Cela signifie-t-il plus d’anneaux ? donc plus+ DE BATEAUX ?! donc plus de pollutionS sonoreS ? Or d’après les dernières études encore embryonnaires que je me suis procurées, il apparaît que le bruit impacte AUSSI les herbiers de posidonie, espèces protégées. 

Vu l’urgence à protéger les écosystèmes fragiles de la Méditerranée et au vu des embouteillages de cette rade qui accueille déjà de nombreux bateaux dont de gigantesques bateaux de croisières, cette initiative de petits pas, trop timorée, n’est pas à la hauteur des ambitions affichées par la métropole NCA et par les demandes de notre groupe écologiste.

Quid de notre musée de la mer ? de la coulée bleue ? et de la petite plaisance ( toute l’année environ 80 bateaux qui sont en mouillage permanent en toute illégalité). Nous voterons pour cette délibération bien qu’elle prône « en même temps » l’accueil de bateaux notamment de croisières – la préservation de posidonies, l’AMP aire marine protégée et exigeons plus de cohérence et d’audace environnementale.

Revue presse 5 mars 2022

Nice Matin :

https://www.nicematin.com/vie-locale/finances-recrutements-grands-projets-comment-nice-va-depenser-largent-public-en-2022-750781

https://www.nicematin.com/securite/la-facture-du-futur-hotel-des-polices-de-nice-bondit-de-35m-lopposition-sinsurge-750776

Categories: mars 2022

Revue Presse 4 mars 2022

France 3 du 4 mars 2022

https://france3-regions.francetvinfo.fr/provence-alpes-cote-d-azur/alpes-maritimes/nice/hotel-des-polices-de-nice-a-la-place-de-l-hopital-saint-roch-l-opposition-redoute-la-paralysie-du-quartier-2483545.html

Categories: mars 2022

Conseil Municipal du 4 mars 2022 – Intervention de Sylvie Bonaldi

Interventions de Sylvie BONALDI

2.3 Réalisation d’un Pôle Santé – Promesse de vente sous conditions suspensives de désaffectation et de déclassement d’une unité foncière quartier des Arboras.

La première remarque porte sur le montant de la promesse de vente inférieur à l’évaluation du service des Domaines. 

En effet, la valeur vénale du terrain du projet libre de toute occupation estimée par le service des Domaines est de 3.820.000 euros.

Ce même service l’estime si modification du PLUM et viabilisation permettant l’édification d’un pôle santé sur 43.800 m2 de surface de plancher à 24.000.000 d’euros HT.

Or, la proposition de la ville qui fait suite aux lettres de projet d’acquisition du groupe Kantys annonce un prix inférieur de presque 10% (21.900.000), soit 2.100.000 de moins, participation aux équipements publics comprise. 

Ensuite, ce lieu, en zone bleue risque faible à modéré au PPR inondation, n’est peut-être pas le meilleur endroit pour accueillir et soigner des malades.  

Dans les conditions et clauses de la vente il est stipulé que ce projet comprendra environ 800 places de stationnement à minima en sous-sol, prévisionnellement sur 2 niveaux. On peut par ailleurs lire dans les 2 rapports SOCOTEC sur la qualité des sols que pas 2 mais 3 niveaux de parking sous le bâtiment R+7 sont prévus… 

J’ai demandé en commission à quel niveau se trouve le plafond de la nappe phréatique à cet emplacement. On m’a répondu qu’il n’y avait pas d’incompatibilité pour les aménagements prévus et qu’un cuvelage serait probablement nécessaire. Pour information, au Lycée de l’Ouest (Thierry Maulnier), le parking souterrain réalisé n’a jamais été utilisé car inondé rapidement après sa mise en service… 

Enfin, je rappelle qu’avant d’abriter la pépinière de la ville, cet endroit abritait jusqu’en 1978 une laiterie et une exploitation agricole …

Pour le directeur général du groupe Kantys, «  l’implantation d’un nouvel établissement de santé sur la Plaine du Var pourrait permettre de faire émerger tout autour du site un écosystème de services pour favoriser l’implantation de laboratoires de recherche, d’une pépinière de Start-up, et investir sur l’Intelligence Artificielle et le big data en santé. » Je laisse à chacun se faire son interprétation de « éco » dans Eco-Vallée…

10.2 Instauration d’un droit de préemption urbain, et d’un droit de préemption urbain renforcé sur le territoire Nice Méridia

Ce droit de préemption concerne 3 zones de Nice Meridia. La partie nord de la  plus au sud, celle des Iscles des Moulins est encore en pleine terre et mériterait que l’on y destine des jardins partagés pour la population environnante. Nous comptons beaucoup sur l’adjoint à l’environnement et à la Santé pour œuvrer en ce sens. Nous savons nombre d’anciens parmi les habitants du secteur attachés à la terre et à l’activité agricole. Ils pourraient initier leurs petits-enfants à cette pratique source de santé, de bien-être et de sérénité.  Un ilot d’éco-vallée dans cet environnement de béton.

10.4 Opération d’Intérêt National Ecovallée – Avis sur le renouvellement du périmètre de zone d’aménagement différé Site de Lingostière et la création du périmètre de zone d’aménagement différé Parc Méridia.

Que dire sinon que sur les 23 hectares de la ZAD Lingostière, 20 au moins sont à potentiel agricole … 

On assiste à la marche forcée vers l’économique vallée, dont la viabilité reste à démontrer, sans prendre en compte la perte générale de biodiversité et  le changement climatique qui obligent.

Pourquoi continuer d’étendre la ville à l’ouest sur cette terre fertile et inondable, tels les métastases d’un cancer, sans une pause et voir déjà si les aménagements de Nice Meridia répondent aux besoins, en terme de bureaux notamment ? 

Conseil Municipal du 4 mars 2022 – Intervention de Fabrice Decoupigny

Intervention de Fabrice DECOUPIGNY

Nous sommes d’accord sur le fait que le Commissariat Foch est indigne. Oui, nous devons accueillir le personnel de police ainsi que les victimes dans un commissariat moderne. Alors oui, il faut un nouveau commissariat, c’est important !

MAIS :

C’est toujours la même chose avec vous, vous nous promettez la lune et on se retrouve avec une facture salée.

En 2017, il était question de 155 millions d’euros sous Gérard COLLOMB, le 10 janvier 2022 : 220 millions et aujourd’hui le 4 mars 2022 : 250 millions dont 60 pour Nice.

A ce rythme, on est parti pour dépasser les 300 millions. Non seulement nous avons payé le tramway le plus cher du monde (à un milliard !) mais aujourd’hui on paye le commissariat le plus cher de France.

L’Hôtel de Police de Nîmes a coûté 14 millions pour 8.200 mètres carrés, celui de Lyon : 31 millions pour 18.000 mètres carrés et celui de Lille Sud : 45 millions pour 38.700 mètres carrés. 

Et nous on paye un commissariat 255 millions d’euros pour 28.000 m2 soit 4 à 6 fois le prix moyen d’un commissariat.

Je vous rappelle que l’un des problèmes majeurs de l’Hôpital Saint-Roch était son accessibilité car il n’y avait aucune desserte métropolitaine ni départementale.  C’est ce manque d’accessibilité qui a poussé l’installation des urgences à Pasteur. 

On va donc construire un commissariat 5 fois plus cher sur un site mal desservi. 

Notre projet est simple :

Reconstruire un commissariat à Auvare de 35.000m2 (bien plus grand que Saint-Roch 18.000m2), pour un coût oscillant entre 50M et 60M qui sera desservi par le tram.

De plus, le site. Il est possible sur ce site de construire des logements pour les fonctionnaires de police. 

Les millions d’économisés auraient pu être utilisés pour servir à construire des logements pour actifs, la rénovation énergétique, des écoles… Pourquoi construire un commissariat à 255M, mal situé, alors que l’on peut construire plus grand, avec des logements pour les fonctionnaires trois fois moins chers et parfaitement situés.

Pour finir, nous avons demandé l’étude qui stipulait que la construction d’un commissariat sur Auvare coûterait plus cher. Nous attendons toujours de la recevoir.

19.1 – Attribution de subventions aux sportifs de haut niveau

M. Estrosi, 

Nous sommes très fiers à Nice de compter des champions de renommée internationale.

Il est normal que la collectivité soutienne les sportifs de haut niveau dont les ressources financières leur permettent difficilement de vivre de leurs performances.

Parmi les 28 sportifs cités, il en est de grands, très grands champions, certains sont les Spartacus des temps modernes, et ils font la fierté de notre cité.

Toutefois, nous estimons que lorsque certains sportifs gagnent plus de quelques centaines de milliers d’Euros par an, voire plusieurs millions d’Euros, il est indécent de solliciter une aide financière de la Mairie de Nice.

Nous sommes en temps de crise. La plupart des associations sportives, culturelles et même nos commerçants sont en grande souffrance.

Il est indécent de donner 20,000€, 30,000€ à des millionnaires. Même en l’échange d’un logo sur leur T-shirt, d’une séance photo et de la participation à la soirée des Victoires du Sport.

C’est pour cela que nous vous proposons un amendement à cette délibération :

« Considérant que les aides sollicitées doivent être estimées en regard des revenus des sportifs concernés. Ils ne pourront pas être attribués à des sportifs dont les revenus dépassent 100,000€ bruts par an. »

Categories: Non classé

Conseil Municipal du 4 mars 2022 – Intervention de Jean Marc Governatori

Délibération 35.1

Monsieur le Maire, mes chers collègues,

Lorsque j’avais pris la parole, pour la 1ère fois de ma vie, lors du Conseil municipal de juillet 2020, le thème de mon propos était “l’impensable est possible”.

Ce qui se passe en Ukraine le confirme hélas. Certains penseront quel est le rapport avec la charte de l’achat public durable : en tant que 5ème ville de France et l’une des plus visitées au monde, tout ce que nous décidons impacte un maximum de personnes. Il se trouve que l’une des solutions aux problèmes du pouvoir d’achat, du chômage, des pollutions repose sur les achats de la puissance publique. Elle est la 1ere consommatrice de France. Et les événements d’Ukraine nous rappellent l’impérieuse nécessité de l’autonomie maximale de nos territoires dont celle de Nice.

Cette charte est donc bienvenue et nous sommes heureux de lire que se sera un outil de référence mais nous ferons 3 remarques :

Le Considérant dans lequel les services acheteurs de la ville de Nice, de notre métropole et du CCAS sont  » invités à privilégier les recommandations » de ladite charte sont insuffisamment incitatifs : nous préférons que les services acheteurs “devront mettre en œuvre” les recommandations de la charte sauf arguments factuels incontestables.

D ‘autre part , pour le Considérant concernant la facilitation de l’accès à la commande publique , notamment les PME, un objectif en pourcentage pour les achats aux PME, serait plus mobilisateur.

Enfin, il est écrit que la charte a 3 volets, économique, environnemental et social. Le volet sanitaire y aurait sa place. 

Merci

Conseil Municipal du 4 mars 2022 – Intervention de Hélène Granouillac

Intervention de Hélène Granouillac

3.14 : Site VICTORINE, attribution d’un bail emphytéotique à France Télévisions – pôle audiovisuel.

Quelle incompréhension que cette décision, à moins qu’il ne s’agisse d’une lubie de l’omnipotence (?) de vouloir mettre un terme à un service audiovisuel de qualité et de proximité en le concentrant sur un seul et unique site niçois. J’en veux pour preuve la mobilisation inédite, historique du personnel venu manifester son désaccord devant les grilles de la mairie ce matin même, dont certain.es sont aussi dans cette salle de conseil.

Incompréhension aussi face au coût que ce choix induira pour les contribuables, soit 13 millions au bas mot pour un bâtiment qui ne reviendra jamais dans le giron de France télé. Notons qu’à l’issue de l’engagement de cette somme, France télé s’engage à rétrocéder à la Ville de Nice ce bâtiment au bout d’une trentaine d’années, maximum 40 ans alors que France 3 Côte d’Azur est propriétaire de son bureau d’Antibes à La Brague depuis des décennies. Incompréhensif.

Nous, usagers, attachés au service public, à son indépendance et sa liberté rédactionnelle, à la pluralité de ses sujets et documentaires qui font sa richesse donc la nôtre, devons le défendre et le préserver. Sa mission, sa raison d’être, jusqu’à ce jour, est efficacement assurée et facilitée par le déplacement, la mobilité des équipes journalistiques et techniques de France 3 Côte d’Azur dans tout le département des Alpes-Maritimes ainsi que dans le VAR est. Comment ces équipes seront-elles en mesure de la remplir, sans la réactivité de ce service intrinsèquement, par définition de PRO-XI-MI-TE qui, par cette délocalisation, sera concentré sur la seule ville de Nice. Imaginez, devoir se déplacer dans notre territoire de plus en plus embouteillé, est-ce là l’idée d’un service d’information public digne de ce nom ? Non.

Outre cette tentative de mainmise sur l’information, que dire de l’opacité de ce dossier ? Quand je demande préalablement en commission le 28 janvier dernier à M. Philippe PRADAL (allusion aux propos de Mme Ramos ce matin, notre assiduité aux commissions) – donc, disais-je, quand je demande à M. Pradal la liste des huit candidats ayant postulé, il reste évasif. A ce jour, aucune réponse écrite n’a été apportée sur ce point. Sur 8 postulants donc, seul un seul opérateur est retenu. Dont acte. 

Quant à l’aspect légal, il interpelle. On vous sait coutumier de la méthode, mais quand même ! Comment avoir entamé cette procédure de candidature sans en informer préalablement les premiers intéressés, les salarié.e.s ?! 

J’invite tous les fidèles téléspectateurs et téléspectatrices de cette chaine d’information régionale à soutenir notre cher service public de proximité et vous demande, de reconsidérer votre décision.

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