Auteur/autrice : elusecologistes

Interventions de Jean-Christophe Picard – Conseil Municipal 7 octobre 2021

Interventions de Jean-Christophe Picard

Délibération 22.3 – Révision de la convention-type d’achat et de revente de produits assurant la promotion du territoire à la Maison de Nice

Vous proposez de revoir la convention d’achat et de revente des produits proposés à la Maison de Nice…

Cette délibération souffre d’un double déficit d’informations :

1/ Tout d’abord, un déficit d’information envers les conseillers municipaux. Nous n’avons pas le bilan financier de la Maison de Nice. Nous apprenons, par exemple, dans la délibération 1.16 que la ville a acheté une mission d’assistance, notifié en juin dernier, pour la mise en œuvre d’une nouvelle stratégie de marketing territoriale, pour la modique somme de 69 100 euros. Pouvons-nous connaitre cette nouvelle stratégie de marketing territoriale ?

2/ Il y a, ensuite, également un déficit d’information à l’égard des déposants. Dans l’article 2 de la charte d’engagement qualité, vous indiquez que « les produits proposés sont exclusifs pour la Maison de Nice ». Mais les clauses d’exclusivité ne peuvent être absolues et doivent nécessairement être limitées à un territoire. Il convient donc de bien préciser l’étendue de cette clause d’exclusivité.

Délibération 3.6 – Création, ajustement et mise à jour des autorisations de programme et des crédits de paiement – Budget principal.

Vous proposez de créer une nouvelle autorisation de programme dénommée « Grands projets artistiques et culturels » pour un montant total de 10,1 millions.

Cette nouvelle autorisation de programme permettra de financer, à l’Ouest de Nice, ce que vous appelez joliment un « théâtre éphémère ». En Commission d’appel d’offres, on appelle ça une « structure démontable destinée aux représentations théâtrales ». Mais elle est effectivement provisoire puisqu’elle est censée accueillir des pièces en attendant un nouveau théâtre prévu pour 2025. Dans tous les cas, c’est bien le théâtre qui est éphémère. Par contre, son coût – plus de 6 millions d’euros – ne sera pas éphémère pour les contribuables niçois.

Nous avons donc deux questions :

1/ Pourquoi créer un coûteux théâtre provisoire alors qu’il suffirait, soit de garder l’actuel, soit d’attendre la construction du nouveau théâtre avant de raser l’actuel ? Où est l’urgence ? Combien de millions devrons-nous payer pour pouvoir bénéficier, dans la précipitation, de 7,5 hectares de coulée verte supplémentaires ?

2/ Pourquoi n’apparaît pas dans ces autorisations de programme la création d’un « palais des congrès éphémère » puisque, c’est ce que vous avez annoncé dans Nice-Matin…

Délibération 3.18 – Ilot Garibaldi/Ségurane – Réalisation d’un ensemble hôtelier – Vente à la société Palais Saleya

Il s’agit d’un projet lancé en 2019, qui porte sur 2 sites : le site dit Ségurane et le site dit Garibaldi.

Il est proposé de vendre ces 2 sites ensemble, à un même acheteur, pour 9,5 millions d’euros.

Le Service des domaines rappelle que ces biens se situent dans un quartier résidentiel en hyper-centre entre le Port, le Vieux-Nice et la place Garibaldi. Il estime ces 2 biens à 10,86 millions d’euros, soit 1,36 million de plus que le prix proposé…

Certes, le Service de domaines a pris soin de préciser qu’une « marge de négociation jusqu’à + 15 % peut être acceptée compte tenu du projet hôtelier et du contexte actuel liée à la crise du COVID 19 ». Nous rappelons néanmoins que l’offre de 9,5 millions a été faite en juillet 2019, soit bien avant la crise sanitaire…

En commission, on a également évoqué, pour justifier cette offre inférieure de 13% à l’estimation, des surcoûts éventuels liés à la recherche d’archéologie préventive, de présence d’amiante, de termites et des risques liés au saturnisme, de plomb ou de pollution des sols. Encore faudrait-il confirmer et évaluer ces surcoûts avant d’envisager de baisser le prix !

Bref, nous sommes un peu déçus du prix s’agissant de biens communaux qui vont aller au privé pour faire des hôtels de luxe. N’aurait-il pas été plus pertinent, pour obtenir un meilleur prix, de stimuler la concurrence en vendant séparément ces deux sites qui, d’ailleurs ne sont pas juxtaposés ?

Intervention de Sylvie Bonaldi – Conseil Municipal du 7 octobre 2021

Intervention de Sylvie Bonaldi

Délibération : 0.3  Opération un arbre par habitant

Merci M. le Maire,

Nous sommes ravis que vous ayez visiblement pris la mesure de l’importance de l’arbre dans la ville, du moins au point d’en faire une « opération » un coup de com’ de plus. Nous n’allons bien sûr pas nous plaindre de l’objectif annoncé de celui-ci. Mais comme souvent, permettez-nous d’être déçus sur la méthode. Il est fait référence dans le projet de délibération au Consiglio d’Ornato : encore faudrait-il vous en inspirer et donner les moyens avec un vrai plan d’aménagement fait en concertation avec la voirie et les architectes patrimoniaux, et une prospective à 10, 20 et 30 ans. Avec la population également, ses besoins, les aménagements des places…

Nous sommes en outre souvent interpellés pour défendre des abattages d’arbres. S’il vous plaît, laissez vivre déjà ceux qui ont atteint une couronne suffisamment ample pour donner de la fraîcheur et capter du CO2, car c’est à l’âge adulte que l’arbre en capte le plus.

Et nous ne voulons pas non plus d’un saupoudrage coup de com de bordure de piste cyclable juste avant une échéance électorale, où certains arbustes en pot ne sont toujours pas en terre, et seront à changer d’ici quelques années. Il faut une vraie politique volontariste, un schéma directeur et non un slogan : un arbre, un habitant.      

Interventions d’Hélène Granouillac – Conseil Municipal du 7 octobre 2021

Interventions d’Hélène Granouillac

Délibération 35.10 : Convention de groupement de commandes pour le lancement d’un accord-cadre répondant à des besoins communs avec la Métropole Nice Côte d’Azur et le Centre Communal d’Action Sociale de la ville de Nice – Lot unique fourniture et livraison de consommables à usage unique (vaisselle et accessoires).

Dans l’un des premiers considérants de la délibération il est rappelé que la ville de Nice a voté en décembre 2020 l’objectif de bannir à terme le plastique à usage unique – grave fléau s’il en est – par des modifications des clauses de marchés publics. Pour rappel,le code de l’environnement interdit certains produits de ce type à partir du 1er janvier 2021. La convention de groupement de commande qui nous est proposée ne mentionnant, sauf erreur, nulle part cette restriction, les clauses ont-elles été modifiées en conséquence? SI OUI depuis quand? Merci de votre réponse.

Délibération 35-1 Adoption du guide interne d’ achat public durable du bois édition 2021.

Nous devons de l’avis d’experts consultés, garder à l’esprit que nos « réserves » locales de bois sont très minces : les forêts sont jeunes, menacées par les incendies. Nous nous devons de les pérenniser pour éviter l’érosion des sols et préserver la faune alpine. Notre meilleure défense contre les événements extrêmes tels que la tempête Alex reste la forêt BIEN GÉRÉE.

Un tout-bois local serait prédateur. Privilégions les nouvelles techniques de chauffage économes du matériau bois, réfléchissons au rôle des forêts dont la fonction n’est pas que fournir du bois. Ayons une vision écologiste responsable, faisons preuve d’anticipation et de clairvoyance pour ce milieu forestier précieux.

Délibération 28.1 – Fonds d’aide aux théâtres dans le cadre de la crise sanitaire de la Covid-19 – Attribution de subventions diverses.

En regardant le tableau des subventions, on relève une disparité entre théâtres dont un qui dispose d’une petite jauge.

Comment expliquer cet écart même si en commission a été évoquée la création d’un fonds pour compenser les pertes des recettes sur l’exercice 2019-2020 période évidemment difficile. Or tous ces établissements n’ont-ils pas été de façon égale exposés à ces mêmes difficultés ?

Bilan des élus écologistes – Jeudi 9 septembre à 18h30 au restaurant l’Infini

Chers ami-e-s, 

Nous espérons que vous allez bien et que vous avez pu vous reposer ces derniers jours, après une année parfois compliquée. 

C’est bientôt la rentrée ! Une occasion pour nous de faire le bilan du mandat écoulé depuis juin 2020, de vous présenter les projets, mesures, valeurs que nous avons portés en conseils municipaux et métropolitains afin de faire porter votre voix et défendre une alternative écologique et sociale. 

Nous vous proposons donc de nous retrouver le jeudi 9 septembre à 18h30 au restaurant l’Infini, 54 boulevard Riquier, 06300 Nice*, autour d’un pot convivial pour vous présenter ce bilan et continuer à construire ensemble. 

Merci de confirmer votre présence à nalespauline@gmail.com 

Au plaisir de se retrouver pour faire avancer l’écologie,

Jean Marc Governatori, Juliette Chesnel-Le Roux, Fabrice Decoupigny, Hélène Granouillac, Jean-Christophe Picard et Sylvie Bonaldi

Categories: Agenda

Réseau de tramway – Ligne 4 – Bilan de la concertation.

Réseau de tramway – Ligne 4 – Bilan de la concertation.

Notre Groupe d’élus Ecologistes de la Métropole a participé à cette consultation publique. Nous sommes satisfaits de voir le succès de cette concertation, malgré les contraintes liées aux restrictions sanitaires.

Il est intéressant de noter que les contributeurs en ont profité pour rappeler les difficultés pour les personnes à mobilité réduite pour se déplacer sur la commune de Saint-Laurent du Var et notamment pour enjamber la voie ferrée au niveau de la gare. Il serait temps que la commune et la Région aménage un dispositif digne du XXIème siècle sur le lieu très fréquenté.

Il est aussi intéressant de noter l’engagement des contributeurs pour la défense des arbres dans le cadre du chantier, et nous espérons que les cèdres du Liban du quartier du Val Fleuri seront effectivement préservés.

La desserte du centre-ville de Cagnes par le Boulevard Maréchal Juin est aussi un signe fort en faveur de la préservation des petits commerces, plutôt que de favoriser la desserte de Polygone.

L’intérêt des contributeurs pour la complémentarité de ce projet avec les autres modes doux comme le vélo ou les dessertes en bus et la promesse du maitre d’ouvrage d’inclure les associations cyclistes dans les études à venir sont très positives.

Un tel chantier fait rêver mais nécessite aussi un pilotage au plus près des habitants et des riverains afin de répondre aux inquiétudes qui ont pu être soulevées.

Nous voterons donc pour la poursuite de la mise en œuvre du projet.

Categories: Consultations Publics

Requalification du boulevard Gambetta, à Nice : nous déposons une contribution

  • 20 janv. 2021

La ville de Nice a lancé une enquête publique sur la requalification du boulevard Gambetta. Dans ce cadre, les six élus du groupe écologiste ont déposé une contribution.

La ville de Nice a lancé, du 15 décembre 2020 au 20 janvier 2021 inclus, une enquête publique sur la requalification du boulevard Gambetta

Dans ce cadre, les six élus du groupe écologiste ont déposé la contribution suivante :

Les écologistes soutiennent le maintien de la piste cyclable sur le boulevard Gambetta. Si son tracé aurait dû se faire bien en amont en concertation avec les habitants du quartier, il est indéniable qu’elle entraîne une baisse de la pollution dans le quartier. Le vélo est une priorité : c’est un mode de transport non polluant, rapide, sain et bon marché. Il contribue à répondre à l’urgence écologique et à l’urgence sociale. Sur les axes structurants de la ville, la possibilité de s’en servir est une nécessité : c’est le cas du tracé de la piste cyclable Gambetta, puisqu’elle structure la ville sur un axe nord-sud, avec environ 2.000 usagers par jour.

Les élus écologistes de Nice soutiennent la première option, celle de la voie cyclable centrale. Cependant, nous demandons des garanties pour la sécurité des cyclistes avant et après le pont sur le Carrefour Gambetta Thiers. Nous demandons également une piste sécurisée pour Gambetta Nord, qui soit donc réellement séparée. Nous demandons également le prolongement de l’aménagement cyclable sur Gambetta au-delà du pont de la voie ferrée et jusqu’au boulevard de Cessole, afin de créer une vraie piste Nord-Sud pour les vélos.

Nous demandons à ce que les arbres existants soient conservés.
 
Par ailleurs, à travers le reste de la ville, iI faut absolument développer des pistes de vélo pérennes et réaliser des aménagements qui permettent de quadriller la ville avec des itinéraires sécurisés, cohérents, attractifs et confortables. Il est également judicieux de promouvoir la pratique du vélo, et ce, dès le plus jeune âge. 

Categories: Consultations Publics

Contribution des élus écologistes à l’enquête publique concernant la création de cheminement piéton à Levens

Contribution des élus écologistes à l’enquête publique concernant la création de cheminement piéton à Levens

Après examen du dossier établi en vue de l’enquête publique relative à la  continuité piétonne le long de la route métropolitaine 19 au centre du village de la commune de Levens, veuillez trouver ci-dessous la contribution des élus écologistes à la Métropole Nice Côte d’Azur. Merci de bien vouloir répondre à nos interrogations concernant les manquements du dossier.

L’avis de la Mission Régionale d’Autorité environnementale[1] pointe un certain nombre de manques et des impacts notables s’agissant de la création du cheminement piéton. En effet, la MRAe recommande de compléter le dossier par les pièces manquantes ou mises à jour, à savoir: le résumé non technique (à présenter autant que possible sous la forme d’un document séparé), le plan global des aménagements, le phasage et la durée des travaux. Elle recommande également de préciser clairement le nombre de platanes devant être abattus ainsi que le cas échéant les modalités d’évacuation des arbres malades.

La réponse qui a été donné à cet avis[2] est particulièrement étonnante, puisqu’elle explique qu’il est prévu de remplacer 23 platanes centenaires par des arbres de 2cm de diamètre alors que l’on sait que le CO2 est mieux capté par des vieux arbres et que les platanes peuvent vivre 1000 ans : Le projet de continuité piétonne sur la RM19 induit l’abattage de 23 platanes. …/… il est prévu, pour compenser ces abattages, la replantation d’un alignement de 27 arbres, tout le long du linéaire sur le trottoir…/…. Cet alignement sera composé de jeunes arbres (de 2 m de hauteur et 2 cm de diamètre).

En outre, dans la réponse faite à l’autorité environnementale, en pages 6 à 8, les photos montrent le remplacement du trottoir actuel avec de gros troncs d’arbres bloquant le passage piétons, remplacées dans le projet par un trottoir tout neuf avec des arbres tout petits mais qui finiront bien par bloquer le passage des piétons dans quelques dizaines d’années.

Le projet ne fait donc que gommer le passé pour recommencer tout neuf. Ce n’est donc pas une solution durable.

Ensuite, quand on lit l’étude phytosanitaire[3], on remarque d’abord que les arbres qui présentent le plus fort déficit de croissance sont justement ceux situés en chaussée « Est », en face du projet de chemin. Ce sont les plus « à problème » et ce sont pourtant les seuls qui seront préservés.

Par ailleurs, qu’en est-il de l’impact sur la biodiversité de ce projet ? L’étude d’impact[4] mentionne l’importance de préserver ces platanes pour la population de petit-ducs scops qui sont des hiboux fort utiles pour la chasse aux insectes et dont la nidification dépend des creux des platanes. Idem pour les chauves-souris Noctule de Leisler, Classées NT sur la liste rouge nationale

Les élus écologistes soutiennent donc des solutions alternatives et s’interrogent : pourquoi les autres solutions préconisées, comme l’aménagement du GR5 pour accéder au centre-ville ne sont-elles pas sérieusement étudiées ? Cela coûterait moins cher, ne nécessiterait pas d’abattage de platane et serait plus bucolique.


[1] http://www.nicecotedazur.org/uploads/media_items/5-1-avisae.original.pdf

[2] http://www2.nice.fr/documents/5.2-Reponse-AvisAe.pdf

[3] (http://www2.nice.fr/documents/02b_EP_RM19_Levens_EI+RNT.pdf page 91)

[4] (http://www2.nice.fr/documents/02b_EP_RM19_Levens_EI+RNT.pdf page 79)

Categories: Consultations Publics

Contribution des élus écologistes sur le prolongement de la promenade du Paillon

Contribution des élus écologistes à la ville de Nice et à la Métropole Nice Côte d’Azur sur le prolongement de la promenade du Paillon

Le projet de la prolongation de la Coulée Verte ne se contente pas de porter sur la création d’un jardin dont le prétexte écologique cache avant tout d’autres projets d’envergure programmés selon un calendrier incohérent.

La délibération n° 0.1 votée le 31 juillet 2020 par le Conseil Municipal de Nice justifiait d’ailleurs la phase II de la Coulée verte par la relocalisation du TNN et la réalisation d’un nouveau Palais des Congrès et d’expositions à l’ouest de la ville. Cette délibération montre bien que tout est lié. Lors du conseil municipal du 25 mars 2021, les élus écologistes ont demandé plus de transparence et notamment d’expliquer tous les coûts induits par le projet soumis à concertation.

Cette opération s’inscrit, en effet, dans un projet global incluant la destruction du TNN et du Palais des Congrès Acropolis, ainsi que la reconstruction d’un nouveau Palais des Congrès à l’ouest de Nice et le déménagement du MIN vers la Gaude. Cela aurait constitué un projet à effet Domino si la logique avait été respectée, à savoir que l’on construit d’abord, on détruit après ; mais ce n’est pas le cas. Un retard de plusieurs années dans le déménagement du MIN rend toute l’opération caduque dans les délais annoncés, c’est-à-dire avant la fin du mandat actuel du Maire de Nice.

En réalité, la concertation qui nous est présentée manque de sincérité car elle est tronquée. Il y manque un élément essentiel, la destruction de 2 bâtiments, et la reconstruction d’un autre bâtiment. Et il manque aussi la chronologie entre la partie destruction, la partie construction et l’aménagement des jardins.

En demandant l’avis sur les essences d’arbres et l’emplacement des bancs, on cache donc aux niçoises et niçois l’impact réel de ce projet, financier, économique et écologique.

  1. Questions

Concernant le calendrier :

Le site de la concertation indique une date de début des travaux mi-2023 :

Question 1 : s’agit-il des 1ers coups de pelleteuses pour détruire le TNN et l’Acropolis ou des travaux de jardinage présentés dans la concertation ? Nous croyons savoir que le début de la destruction du TNN est planifiée début 2022 et celle d’Acropolis 2023 …

Or les travaux du Palais des Congrès à l’ouest de Nice (qui justifient la destruction de l’Acropolis) ne seront achevés, au mieux, qu’en 2025 ou 2026.

Question 2 : comment la ville de Nice compte-t-elle gérer les congrès de ces cinq prochaines années ? Quelle solution logistique, économique et commerciale et quels coûts additionnels seront alors engagés par la Collectivité ?

Concernant les coûts :

Les coûts du projet non plus ne sont pas détaillés. La presse indique une enveloppe financière prévisionnelle affectée aux travaux dans le périmètre d’intervention global évaluée à 75.600.000 € TTC, hors honoraires de maîtrise d’œuvre.

Question 3 : S’agit-il de l’ensemble du projet avec destruction des 2 bâtiments ou simplement de la part proposée à la concertation ?

Question 4 : La ville de Nice ou la Métropole seront-elles amenées à devoir indemniser des organisateurs de congrès en cas d’annulation pour retard de calendrier et avant que le futur Palais des Congrès ne soit construit ?

Question 5 : Enfin, y aura-t-il des systèmes d’indemnisation pour pertes générées par les commerçants du quartier (comme cela a été fait lors des travaux du tramway) ? Pourrait-on en avoir une estimation ?  

Concernant l’impact écologique :

Le panneau n° 3 indique que le bénéfice écologique du projet est de 50 tonnes de CO2 par an. Il a aussi été avancé que la prolongation de la Coulée Verte permettrait d’abaisser la température moyenne estivale de plusieurs degrés … 

Question 6 : Comment sont calculés ces indices qui semblent bien fantaisistes et extrêmement optimistes ?

Question 7 : Pourquoi n’est-il pas fait mention du coût écologique de la destruction de 2 énormes bâtiments en béton, encore fonctionnels et dont la rénovation coûterait bien moins cher aux niçois que leur destruction ? 

C’est sans compter le coût écologique de la construction d’un palais des Congrès et le sacrifice de 25ha de terre fertile à La Gaude pour le déplacement du MIN.

Concernant les nuisances :

Question 8 : Comment seront gérées les pollutions visuelles, sonores et de particules atmosphériques dans le cadre des travaux de destruction ? Sans oublier la longue et délicate intervention de désamiantage sur les deux bâtiments, dont le simple diagnostic n’a pas encore commencé …

Question 9 : Comment seront gérées les rotations des camions, notamment pour l’évacuation des déchets de destruction ? Ce sont plusieurs dizaines de milliers de tonnes de gravats à évacuer, des milliers de rotations de camions polluants, qui vont asphyxier les Niçois et la sortie de la voie Malraux pendant plusieurs années, générant des embouteillages monstrueux dans une ville où la circulation est déjà complexe de par sa géographie.

Question 10 : Enfin, que deviendra la piste cyclable installée sur le Boulevard Galliéni ?

Ces points n’ont pas du tout été évoqués dans la concertation.

Concernant la culture et les loisirs :

Question 11 : Que vont devenir la cinémathèque et le bowling de Nice (situés sous l’Acropolis) ? Déplacés ? Supprimés ?

Question 12 : Quel sera l’impact sur la capacité d’accueil et de répétition du Théâtre National de Nice dont la jauge va être réduite (de 1200 places pour la grande salle à 800 places dans le futur projet, et même provisoirement moins de 400 places dans le projet du Couvent de la Place Saint François) ? A noter que le Théâtre de Nice, Centre Dramatique National, perdra probablement les subventions dont il dispose pendant les années « d’errance », avant qu’une salle définitive digne de ce nom puisse enfin être inaugurée.

Concernant le personnel :

Question 13 : Que vont devenir les agents du TNN et de la Régie Acropolis, qui risquent de se retrouver sans outil de travail donc partiellement ou totalement désœuvrés à partir de 2022 ou 2023 et pour plusieurs années ? Quel statut et pour quelles fonctions, auront-ils en attendant de retrouver un vrai Théâtre et un vrai Palais des Congrès ?

  • Propositions alternatives :

Enfin, le groupe des élus écologistes s’interroge : pourquoi d’autres surfaces qu’il faudrait végétaliser rapidement ne le sont-elles pas, alors que c’est un moyen crucial pour lutter contre le réchauffement des villes ? Comme par exemple, Le jardin Durandy, le parking devant le Palais des Expositions, le passage entre l’entrée de la Coulée verte et le TNN, le pourtour de l’église du Vœu, voire la Place Masséna…

Categories: Consultations Publics

Conseil métropolitain du 30 juin 2021

Intervention de Juliette Chesnel-Le-Roux :

Délibération 0.1 :

Monsieur le Président de la Métropole, mes chers collègues,

Je tiens bien sûr tout d’abord à féliciter et remercier tous les services pour ce remarquable travail. Ce fut un plaisir de pouvoir se replonger dans la riche et tumultueuse histoire de notre ville, si bien représentée par son patrimoine unique.

En ce sens, nous soutenons bien sûr toute initiative visant à le restaurer, le protéger, à le mettre en valeur. Parcourir les pages des différentes annexes de cette délibération permet de nous rappeler à quel point notre ville a su s’adapter, innover, être souvent à l’avant-garde notamment en termes architecturaux. Le développement urbain rapide en témoigne, sur notre littoral et nos collines.

Nous avons su nous adapter, il nous faut continuer à le faire. Protéger et valoriser ce beau patrimoine, c’est aussi anticiper l’avenir. En ce sens, nous saluons les objectifs environnementaux que vous listez et vous exhortons à les rendre effectifs au-delà des positions de principe. « Préserver les espaces verts, renforcer la présence du végétal, intégrer des dispositifs d’économie d’énergie … » très bien, mais concrètement comment allez-vous le faire ? Je rappelle que l’adaptation des villes aux effets climatiques et l’enjeu primordial des années à venir. Que protéger réellement notre patrimoine passe par le respect inconditionnel des objectifs environnementaux que nous nous fixons.

Enfin, mais cela concerne certainement un débat futur, il nous faut nous assurer que c’est bien toute notre ville que nous mettons à l’honneur. Souvent, nous avons justement tendance à privilégier le périmètre tel que défini dans l’aire de mise en valeur ici : le site de la Promenade des Anglais et des quartiers situés au nord de la Promenade, possédant un patrimoine architectural lié au tourisme hivernal et au début du tourisme estival. Rappelons-nous bien que l’ensemble de notre ville, tous ses habitantes et habitants doivent pouvoir vivre dans des aires qui bénéficient d’un maximum de protection et de valorisation.

Je salue encore une fois tous les services concernés pour la qualité de ce travail.

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